[1] REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT

[1] REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Ecole Supérieure des Sciences Appliquées d'Alger الجزائر – المدرسة العليا للعلوم التطبيقية Higher School of Applied Sciences - Algiers Département génie des procédés MODULE : PAPIER ET EMBALLAGE THEME : Expliquer l’impact de l’industrie du papier à l’échelle nationale, Proposer le processus adéquat à la fabrication du papier en Algérie, Quelles sont les difficultés rencontrées dans ce secteur, Proposer des solutions techniques et socioéconomiques pour le lancement et l’amélioration de la fabrication de la papeterie. Rédigé par : ZERGUI Hanaa IMATOUKEN Melissa SELLAOUI Meriem GUERROUM Romaissa 2021 - 2022 2éme année cycle ingénieur Génie des procédées option chimie organique [2] Table des matières : Introduction………………………………………………………………………….03 L’impact de l’industrie du papier à l’échelle nationale……………………………04 Les difficultés rencontrées dans ce secteur…………………………………………05 Le processus adéquat à la fabrication du papier en Algérie……………………….06 1. Papier à partir de fibre neuve 2. Papier à base de fibres de récupération Les solutions techniques et socioéconomiques pour le lancement et l’amélioration de la fabrication de la papeterie…………………………………………………….08 Conclusion……………………………………………………………………………09 Références…………………………………………………………………………….10 [3] I. Introduction : L’Algérie comme la majorité des pays en voie de développement est un gros consommateur de papier, sous toutes ses formes. Les spécialistes le confirment ainsi que la tendance haussière de la consommation de papier en Algérie, l’équivalent de 2% d’augmentation chaque année. Mieux encore, selon des études, l’Algérien utilise annuellement entre 15 et 20 kg de papier. Un fait qui a entraîné l'envolée de la facture des importations de bobines de papier pour atteindre, en 2018, plus de 400 millions d’euros d’importation, soit 1,2 million de tonnes de papier. C’est donc un produit de première nécessité qui est malheureusement importé quasi totalement de pays européens ou autres, la France entre autre, sous forme semi finis (pate de cellulose) ou sa forme fini. OUKAN TSSIBI LA REFERENCE LI JEBNA MENNHA HAD LES CHIFFRE Le secteur papier en Algérie est un créneau d’investissement économique porteur, estimé à 3,5 Milliards de dinar (30milion d’euro) annuellement ; Il est donc primordial d’épinglé les problèmes de l’industrie de la papeterie ainsi que d’établir des solutions raisonnables et réalisables. [4] II. L’impact de l’industrie du papier à l’échelle nationale : Nous sommes tellement habitués à consommer nos produits dans leur forme finale que nous nous interrogeons rarement sur la manière dont ils sont fabriqués, et leurs impacts sur notre vie.  D’une façon globale, la production du papier est destinée à plusieurs usages : domaine de santé exemple, masques chirurgicaux et articles contribue à limiter la diffusion de la pandémie. Les papiers destinés à la fabrication d’emballages (médicaments, biens alimentaires…) et au fonctionnement des chaînes logistiques (caisses en carton, sacs…), supports de prédilection de la communication, de la littérature, de l'art et de la culture, d'une manière générale ce sont les papiers dits à " usages graphiques ". Cette dernière permet d’alimenter les commerces et entreprises par contre l’importation de tous ces produits et bien d’autre encore coute donc cher au pays.  Sur le plan environnemental, le papier algérien ne contribue étonnamment pas à la déforestation, car il est à base de papier recyclé ou de alfa, qui est une espèce de plantes sauvage originaire du bassin méditerranéen, elle pousse dans les régions arides et autre que son utilisation comme matière première pour la potentiel fabrication de papier, elle est considérée comme une nuisance pour les algériens lambda.  D’un point de vue économique : L'industrie du papier et de l'imprimerie est le 3ème secteur dont la production est en hausse dans le monde. Ce secteur progresse grâce à la fabrication et de la transformation du papier dont la hausse est estimée à 14% annuellement. En important au lieu de produire, l’Algérie est en train de perdre la richesse, alors que ce secteur pourra booster l’économie et stabiliser l’inflation des prix.  Ces années qui sont passés ont été l’occasion de créer plus d’offres d’emplois en fonction de l’agrandissement de cette industrie, c’est-à-dire avec l’ouverture des plusieurs sociétés exerçants ce métier au fils du temps. Les chefs d’entreprises ont tous conscience de l’importance du capital humain, alors ils doivent se diriger vers le développement des actions pour renforcer l’attractivité de cette industrie, et pour mettre en place de nouveaux outils de formation a cette main-d’œuvre, et la poursuite à l’excellence. [5] III. Les difficultés rencontrées dans ce secteur : Une étude de l'industrie en Algérie a été menée, par le cabinet d'audit et de conseil Grant Thornton, développé à la demande de SGP Gephac, sur toutes activités industrielles de cellulose, papier et carton, climatisation et conditionnement. Conclusion de l’étude : La rentabilité et le fonctionnement du secteur sont désormais en danger. En raison du manque à long terme de l’exploitation de matières premières qui ne sont certainement pas en manque, l'étude a souligné que les produits finis de cette industrie sont fabriqués en Algérie, et la quantité n'est certainement pas suffisante pour répondre à la demande, les conséquences sont aussi désastreuses pour l'activité industrielle algérienne qui est condamnés à importer des produits semi-finis sans jamais les produire. L'Algérie est considérée dans le top trente des importateurs mondiaux de papier ; il est donc entièrement dépendant de ses importations de matières premières et d'une façon d'autant plus cruciale qu'aucune entreprise publique ou privée de production de papier n'est totalement intégrée, à titre d’exemple des entreprise comme Gipec et Tonic dont la production de fait que chuter ou s’est arrêter complètement. L’étude sectorielle montre que l'attractivité de l'Algérie est actuellement très faible pour les producteurs mondiaux de cellulose, de pâte et de papier. Les inquiétudes pourraient être dissipées, si on prend conscience de l’origine des problèmes sans paniquer, car chaque difficulté a une solution qui existent mais qui est négligées où mal exploitées par les responsables.  Les problèmes liés au recyclage : Le recyclage du papier est une pratique qui n’est pas encore assez ancrée dans la culture de la population algérienne. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire la comparaison entre une famille habitant dans un petit appartement d’une agglomération nord-américaine, et celle qui occupe un F2 en Algérie. La première met les papiers et les cartons dans un caisson pour les envoyer à l’usine de recyclage, la deuxième les jette dans la poubelle, ou on les sème à tous vents dans la rue. L’Algérie consomme 640 000 tonnes de papier par an, et on n’en recycle que 15,62% (100 000 t/an), alors qu’aux Etats-Unis, 40% est recyclé, en Europe de l’Ouest 50%, et en Asie de l’Est c’est plus de 60%. Ce n’est donc pas une question de matière à recycler qui fait défaut en Algérie, c’est plutôt une question d’éducation et de persuasion du citoyen à lui faire entendre raison pour ne pas jeter de grosses quantités de sa consommation de papier dans les ordures.  Les problèmes liés au secteur industriel algérien : L’industrie traverse une vraie crise sur tous les fronts, ce qui va influencer essentiellement sur l’activité de transformation et la fabrication à base de papier, ainsi que sur la fonction les petites entreprises, à l’instar les imprimeries, papeteries, centre de recyclage. En effet, en année normale, la production industrielle en générale ne représente que le quart environ de la production industrielle brute ; donc l’Algérie doit dépendre de l’importation qui elle-même est réduite dans les secteurs des industries lourdes et de transformation donc manque de technologie et de machinerie pour fabriqué le papier, ce qui les poussent a importé le produit déjà fini et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux qui tire l’industrie vers le bas. [6] D’autres facteurs viennent aggraver cette situation : faiblesse des carnets de commandes et, en conséquence, mauvaise utilisation des capacités de production, obligation de payer comptant des matières premières à cause de leur non exploitation en Algérie, malgré leurs disponibilités. Constat ? Une industrie nationale absente.  Les problèmes liées au processus de concentration géographique industrielle : Tout d’abord la grande concentration géographique autour de trois grandes villes : Alger, Oran, Annaba ; ce qui cause un regroupement d’usine a des endroits où les matières premières, locaux et mains d’œuvre sont tous plus chère. Vu le vaste potentiel en matière première dans les régions intérieure du pays, les chaînes de production nationale font une erreur d’entrée de jeu en se positionnant au niveau des grandes villes côtière. À l’opposé le problème que rencontrent des usines loin des grandes villes est évidemment le manque d’accessibilité (ex : accès à l’eau courante), les industriels sont donc constamment tiraillés entre une matière première introuvable au nord et l’accès limité en eau au sud. Sans oublié la régression connu, au fil de temps, à cause de la fermeture ou de l’échec de la privatisation des unités étatiques.  Le problème du non investissement dans la production de matières premières : Concernant la récolte d'alfa, une plante utilisée pour la fabrication de pâte à papier, des études indique que la production alfatière continue de chuter de manière drastique d'année en année, alors qu'en moyenne 30 000 uploads/Industriel/ rapport-papier-et-emballage-2egppo-2021-2022.pdf

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