PREMIERE PARTIE : LA GESTION INDUSTRIELLE BENLAMARA HOCINE CHAPITRE I : INTRODU

PREMIERE PARTIE : LA GESTION INDUSTRIELLE BENLAMARA HOCINE CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA GESTION INDUSTRIELLE & GESTION INDUSTRIELLE & LOGISTIQUE LOGISTIQUE I – DÉFINITION DES PRINCIPAUX CONCEPTS DE GESTION INDUSTRIELLE : 1- LA GESTION INDUSTRIELLE (OPÉRATIONS MANAGEMENT) : Elle consiste en l’utilisation optimale des ressources de l’Entreprise (humaines, financières, matérielles et immatérielles), en vue de transformer des matières premières, des composants et des utilités industrielles (intrants de production) en produits finis (extrants de production) qui sont être des biens et/ou des services. Ces derniers doivent satisfaire la clientèle, en générant de la valeur ajoutée à l’Entreprise. 2- Les objectifs de la Gestion Industrielle et Logistique : LES OBJECTIFS CONSISTENT À OFFRIR :  les quantités demandées par le marché ciblé  les gammes & les qualités voulues par le client  dans les meilleurs délais et autres services  et avec le moindre coût. 3- VALEUR AJOUTÉE : Ce processus de transformation crée une plus-value appelée qui peut être déterminée :  Par la méthode soustractive, en calculant le solde entre la valeur des extrants obtenus et celle des intrants utilisés ; on la nomme V.A. aux prix du marché.  Par la méthode additive, qui reprend la répartition de cette valeur ajoutée entre les différents facteurs de production qui l’ont générée; on la dénomme V.A. aux couts des facteurs. L’importance de cet indicateur réside dans le fait qu’elle permet :  d’évaluer la richesse créée par une activité quelconque, ainsi que sa répartition à travers les différents facteurs qui ont été à son origine.  de mesurer le taux de transformation industrielle, et donc le taux d’intégration de cette activité. LA GESTION INDUSTRIELLE & LOGISTIQUE peut être ainsi définie plus globalement comme une intégration harmonieuse des diverses structures de l’entreprise, en vue d’élaborer des plans et des budgets, puis de mettre en œuvre et de contrôler un flux performant de matières premières, demi-produits et de produits finis de leur point d’origine à leur point de consommation. 4- SES ENJEUX CONSISTENT EN : La baisse des urgences par l’anticipation et la prévision, avec le stockage utile minimisé. La hausse continue de la création de la valeur ajoutée et le développement de l’entreprise. La recherche & développement, l’amélioration continue et l’innovation. 1 – LA PRODUCTIVITÉ : Dans le cadre d’un processus de transformation industrielle, la productivité se propose de mesurer le degré de contribution des différents facteurs de production mis en œuvre dans la réalisation du résultat final obtenu par ce processus. Une hausse de la productivité implique une baisse du cout de revient , et donc du prix de vente. La mesure de la productivité se traduit sous la forme d’un taux qui rapporte la production obtenue sur le volume des moyens utilisés pour sa réalisation: Volume de Production réalisée Productivité = --------------------------------------------- Facteurs de Production utilisés II – FACTEURS DETERMINANTS D’UNE BONNE GESTION INDUSTRIELLE : On mesure également de la productivité partielle des facteurs qui est le rapport de la production réalisée sur un seul facteur qui peut être : les intrants, les personnels, les équipements… Il existe aussi une notion de productivité globale des facteurs qui vise à synthétiser la productivité de tout le processus de production; et cet indicateur permet de mesurer le degré de progrès technique & de savoir faire (know how) atteints par l’entreprise. La hausse de la productivité d’une entreprise est due à plusieurs facteurs, dont : l’organisation du travail, l’environnement de l’entreprise, le climat social, l’expérience et la qualification, la responsabilité et la confiance. Mais l’amélioration de la productivité provient principalement du progrès scientifique, que ce soit dans les sciences exactes (informatique, électronique/automatique…) ou encore dans les sciences humaines (organisation, management…). 2 - LA PERFORMANCE : La Performance s’évalue avec des critères quantitatifs et qualitatifs : - critères quantitatifs : chiffre d’affaires, marge, part de marché… - critères qualitatifs : qualité, notoriété, l’image de marque… Une entreprise est performante, si elle est à la fois efficace et efficiente : • L’efficacité se mesure par l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise ; et ces objectifs qui relèvent de la stratégie de l’entreprise et ils ont pour base une utilisation maximisée de ses capacités et de ses ressources. EFFICACITÉ = Utilisation maximisée des ressources = NON OISIVETÉ • L’efficience ajoute la notion d’optimisation des moyens utilisés pour atteindre ces objectif ; et donc de les réaliser au moindre cout. EFFICIENCE = Utilisation optimisée des ressources = NON GASPILLAGE L’entreprise la plus performante sera donc celle qui utilise le minimum de moyens pour obtenir le maximum d résultats. Dans la recherche de la compétitivité pour une entreprise, ces 2 dimensions de la performance sont essentielles et complémentaires. Pour pouvoir mesurer et analyser sa performance, l’entreprise doit mettre en œuvre des outils pour évaluer ses résultats : • La mise en place d’un contrôle de gestion • l’élaboration d’un système de tableaux de bord 3 - LA COMPÉTITIVITÉ : Elle désigne la capacité d’une entreprise à vendre de façon durable un ou plusieurs biens et services sur un marché donné, en situation de concurrence. Son évaluation et sa mesure sont effectuée en externe (le marché) par la constatation d'un avantage résultant d'une différence existante entre l'offre de l’entreprise par rapport à celle de ses concurrents. Cette différence est jugée à l’aune du meilleur rapport du triptyque : - Meilleur Prix - Meilleur Produit - Meilleure Qualité de Service. N.B.: La comparaison doit être appréciée de façon objective par l’entreprise, mais aussi à travers le prisme plus subjectif de la perception opérée par les clients et les concurrents. A l'échelle d'une entreprise, toute spécialisation stratégique ou productive peut être source de forte compétitivité, dès lors qu'elle peut procurer : - des synergies, - des économies d’échelle, - et des externalités positives, qui renforcent sa situation concurrentielle. 4- LA QUALITÉ : La qualité est une discipline du management qui regroupe tous les concepts et toutes les méthodes visant à maitriser la qualité produite par une entreprise. Selon l’ISO 9000, la qualité est définie comme l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences. La notion de qualité est subjective. Elle peut se quantifier par une mise en conformité et une stabilisation avec les exigences de référentiels. Dans le cadre de la gestion industrielle, la qualité est une cible dont les critères sont précisément fixés par rapport à des standards (les normes). 5 - LA FLEXIBILITÉ & LA RÉACTIVITÉ : La flexibilité est la capacité de l’entreprise à s’adapter rapidement (plus vie que les concurrents), et à un moindre coût, à l’évolution de l’environnement de l’activité et du métier. Elle es est l’un des moyens permettant à une entreprise de s’adapter aux évolutions de sa demande et de son environnement, tant en volume (quantité), qu’en nature (qualité). Elle offre les avantages suivants: croissance plus rapide du chiffre d’affaires, réduction plus importante et plus durable des coûts, gestion plus efficace des risques et des menaces pour la réputation… La flexibilité implique toutes les ressources de l’entreprise, en particulier ses ressources humaines (formation continue et perfectionnement), et ses ressources matérielles (polyvalence des équipements) ; tout comme, elle implique aussi la remise en cause continue de l’organisation du travail au sein de l’entreprise, afin de s’adapter aux contraintes du marché. LA RÉACTIVITÉ : est la capacité d’une organisation à répondre vite aux sollicitations de son environnement par la mise en œuvre de synergies et/ou par la flexibilité des ressources. Elle est donc une conséquence positive de l’amélioration de l’organisation par la logistique et l’urbanisation du système d’information. 6 - LE RESPECT DES DÉLAIS : Le respect des délais va de pair avec le chiffrage des durées et le planning, qui sous-entend : - l’élimination des temps morts, - et une maitrise statistique des aléas. Et on ne peut valablement pas élaborer un planning réaliste, si on ne connait pas à l’avance la charge : c'est-à-dire, la durée nécessaire pour faire toute les actions qui permettent l’atteinte des objectifs fixés.  C’est la structure creuset qui génère la majeure partie de la valeur ajoutée d’une entreprise, ainsi que l’amélioration de ces taux de profit.  C’est aussi au sein de cette structure que se joue la stratégie compétitive de l’entreprise avec les 3 objectifs concurrentiels : - Meilleur Produit (Qualité) - Meilleur Prix (Cout) - Meilleur Service au Client (Satisfaction & Fidélisation). III – IMPORTANCE DE LA GESTION III – IMPORTANCE DE LA GESTION INDUSTRIELLE ET LOGISTIQUE INDUSTRIELLE ET LOGISTIQUE  C’est également cette structure qui permet à l’entreprise de se pérenniser et se développer quantitativement en produisant plus et qualitativement en produisant mieux : Car elle constitue un vecteur important d’apprentissage du métier au départ ; puis de l’amélioration continue par la suite ; pour finir avec la création et l’innovation ; Elle constitue le vecteur de la maitrise du savoir faire (know how) et de la technologie, de la promotion de la Recherche & du Développement et de l’innovation pour diffuser le progrès scientifique et technique.  Elle accroit le pouvoir de négociation avec uploads/Industriel/cours-resume-sur-la-gestion-industrielle.pdf

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