Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées Le Génie civil.

Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères... Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères.... 1892/04/30. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Visite du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce, p. 417* Max DE NANSOUTY. — Métallurgie; Les fours portatifs oscillants de A. Piat et ses fils, p. 419; Henri MAMY. — Mécanique: Fabrication des cycles (suite et fin), p. 421; Félix BEAUJOUAN et Yves GUIDON. — Travaux publics: Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube à Heiligenstadt, près Vienne (planche XXVlI); p. 425; — Les canaux et leurs progrès, p. 426; Max DE NANSOUTY. — Mines: Ouro Preto et les mines d'or (Brésil) (suite), p. 427; Paul FERRAND. — Correspondance: L'aluminium, p. 431; Camille FAURE. — Informations: Filet flottant pour calmer la fureur des vagues, p. 431. SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES, — Société des Ingénieurs civils, séance du 1ER avril1392, p. 432; P. JANNETTAZ. — Académie des Sciences, séance du 21 mars 1892, p. 432; G. PETIT. BIBLIOGRAPHIE. — Livres récemment parus, p. 432. Planche XXVU: Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne. ART MILITAIRE LE SERVICE MILITAIRE A L'ÉCOLE CENTRALE Visite du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce. Le mercredi 13 avril, M. de Freycinet, Ministre de la Guerre, et M. Jules Boche, Ministre du Commerce et de l'Industrie, ont visité H'co'c Centrale desArts et Manufactures dans le but de se rendre FIG.1. — Revue passée à l'Ecole Centrale par M. le Ministre de la Guerre le 13 avril 1892. compte, par eux-mêmes, des progrès de l'instruction militaire donnée aux élèves de l'Ecole et des résultats obtenus. M. de Freycinet était accompagné de M. le généralMathieu, Direc- teur de l'artillerie au Ministère de la guerre, et du colonel Pamard, chef du Cabinet. M. Jules Roche était accompagné de M. Favette, Directeur de l'en- seignement technique au Ministère du Commerce. On sait qu'une des conséquences de la nouvelle loi militaire as- treignant, dans une entière égalité, tous les citoyens au service de trois ans, a été l'institution d'un enseignement militaire complet pour les élèves de l'Ecole Centrale. Nous ne rappellerons pas les arguments qui ont été mis en avant à ce sujet et que l'on retrouvera dans le Génie Civil, où ils ont été exposés ou résumés à diverses reprisesC1).• Ceux qui veulent avoir de cette question une appréciation complète et motivée se reporteront avec intérêt aux remarquables discours de M. Francisque Reymond, alors député, de MM. Berlhelol, Renaud, Sébline, Goblet et aux discussions qui ont suivi (2). M. Cauvet, l'honorable Directeur de l'Ecole, et les Membres du Conseil de perfectionnement, parmi lesquels le Président du Conseil, M. Boutillier, Inspecteur général des Ponts et Chaussées, ne négligèrent aucun effort persuasif, non pas pour éviter aux élèves de l'Ecole Cen- trale l'accomplissement d'un devoir patriotique et sacré qu'ils reven- diquent avec ardeur, mais pour mettre ces jeunes gens en mesure d'accomplir ce devoir dans la plénitude de leurs capacités et avec toutes les ressources de leur instruction et de leur intelligence. Il fut entendu finalement que tous nos jeunes élèves-Ingénieurs contracteraient, lors de leur entrée à l'Ecole, un engagement de quatre années, et qu'à @ leur sortie de l'Ecole ils seraient versés dans l'arme de l'artillerie,où ils formeraient un excellent contingent d'offi- ciers de réserve. L'exemple de leurs anciens, qui accoururent sous les drapeaux, comme volontaires, en 1870, puis de ceux qui accomplirent (1) Voir le GénieCivil, tome X. no 15, p. 245; tomeXIII,no12, p. 182; tome XIV, no3,p.39;tomeXVIII,no5,p. 72. (2) Journal officiel, 1888, p. 1 075 à 1 080. leur service comme engagés conditionnels, dans la période suivante, permet de se rendre un0compte exact du parti que 1 armée peut tirer de cet élément technique, composé de jeunes gens travailleurs, ins- truits, actifs et présentant les solides garanties que donne l'enseigne- ment tout à la fois libre et sévère de l'Ecole Centrale. FIG. 2. — Manœuvre du mousqueton. FIG. 3.Î.— Manœuvres d'artillerie. Le règlement intervenu à cet égard prescrit, comme nous le disions plus haut, que les élèves de l'Ecole Centrale recevront une instruc- tion militaire complète. C'est une lourde tâche pour les instructeurs. Elle a pu être menée à bien grâce à la direction aussi savante que dévouée de M. le commandant Lambert du 12e d'artillerie, assisté de M. le capitaine Veyrines du 13e régiment, de deux lieutenants et de maréchaux-de-logis instructeurs pris dans la brigade d'artillerie de Vincennes (12e et 13e régiments). FIG. 4. — Revue de l'École Centrale. — Le défilé. L'enseignement militaire forme un cours complet d'art militaire pendant les trois années. Les leçons durent 1 heure et demie chacune et les manœuvres 2 heures. Le cours théorique comprend: l'organisation militaire, principa- lement celle de l'artillerie, en temps de paix et en temps de guerre, et le service en campagne. A la fin de chaque année, chaque élève reçoit une note d'ensemble qui, divisée par un coefficient convenable, s'ajoute à la moyenne de ses notes techniques et, par conséquent, agit sur son classement. Un examen général sur les 57 leçons du cours est passé à la fin de la 3e année. Dans cette note d'ensemble de fin d'année, il est tenu compte de notes particulières sur la manœuvre à pied, sur la ma- nœuvre d'artillerie, sur la tenue et le zèle, sur les aptitudes mili- taires, enfin sur l'assiduité aux cours et la tenue des cahiers qui les relatent. Ces diverses notes particulières sont données par le com- mandant, le capitaine et les lieutenants. A la fin de la 3e année, la note d'ensemble se combine encore avec la note de l'examen général du cours et leur résultat vient influer sur le classement de sortie. Les manœuvres exécutées par les élèves comprennent: l'instruc- tion à pied avec le maniement du mousqueton, du sabre et du re- volver; enfin les manœuvres d'artillerie avec les bouches à feu. Pour ces manœuvres, afin de donner la mesure de leur acquis, les élèves de 3e année servent de sous-instructeurs et s'en acquittent fort bien. Entraînés par l'enseignement ferme et paternel, tout à la fois, de M. le commandant Lambert, nos jeunes Ingénieurs fanatisent avec entrain, suivant l'expression militaire. Leur bonne tenue sous les armes, la correction d'allures qu'ils y acquièrent, ne seront pas sans augmenter encore leurs qualités traditionnelles, auxquelles on rend justice, dans leurs carrières d'Ingénieurs. La Revue du 13 avril, dont notre gravure donne un aspect, mar- quera avec honneur dans les annales de l'Ecole Centrale. M. le Mi- nistre de la Guerre, après avoir assisté aux différentsexerciceset à un défilé dont nos Ecolesmilitairesauraient envié la régularité, en raison des difficultés que présentait un espace restreint, s'est montré entiè- rement satisfait et l'a nettement manifesté. Il a fait mieux encore en déclarant, avec une spontanéité toute uploads/Industriel/le-genie-civil-revue-bpt6k6473018q-pdf.pdf

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