-1- COMHART Comité pour l’histoire de l’armement terrestre LES ARMEMENTS DE DEF

-1- COMHART Comité pour l’histoire de l’armement terrestre LES ARMEMENTS DE DEFENSE ANTI-AERIENNE PAR CANONS ET ARMES AUTOMATIQUES par les ingénieurs généraux René LESAVRE et Michel de LAUNET Ouvrage édité par le Centre des hautes études de l’armement Division Histoire de l’armement 2007 -2- Comité pour l’histoire de l’armement terrestre Plan général d’édition des travaux Ouvrages déjà publiés (à la fin de l’année 2007) : Tome 1 : I - Rôle de l’état-major de l'armée de Terre dans l'élaboration et la réalisation des programmes d'armement. II - Les matériels de l'armée de Terre en 1945, par le général Petkovsek. Paris, Cedocar, 1999. Tome 2 : Organisation et moyens, par l’ingénieur général Dufoux. Paris, Cedocar, 1999. Tome 3 : Centre de recherches en deux volumes 3-1 : Le laboratoire central de l’armement, par l’ingénieur général Cavé. Paris, Cedocar, 1999. 3-2 : Les autres centres de recherche, par l’ingénieur général Fayolle. Paris, Cedocar, 1999. Tome 4 : Centre d’essais et d’évaluation, par l’ingénieur général Fayolle. Paris, Cedocar, 1999 Tome 5 : Relations internationales, par l’ingénieur général Robineau. Paris, CHEAr/DHAr, 2003. Tome 7 : Matériel du Génie, par l’ingénieur général Brindeau, puis l’ingénieur général Mallet. Paris, Cedocar, 2000. Tome 8 : Armement de petit et moyen calibre, sous la direction de l’ingénieur général Lesavre, et séparé en trois volumes 8-1 : Les armements d’infanterie, par l’ingénieur général Rogier. Paris, CHEAr/DHAr, 2006. 8-2 : L’armement automatique de moyen calibre, par l’ingénieur général Bailly. Paris, CHEAr/DHAr, 2007. 8-3 : Les armements de défense antiaérienne par canons et armes automatiques, par les ingénieurs généraux Lesavre et de Launet. Paris, CHEAr/DHAr, 2007. Tome 9 : Armement de gros calibre, par l’IGA Michel Tauzin. Paris, CHEAr/DHAr, 2007. Tome 10 : Armements antichars. Missiles guidés et non guidés, par M. Stauff (†), puis par MM. Guillot et Dubernet. Paris, CHEAr/DHAr, 2002. Tome 11 : Systèmes de missiles sol-air, par l’IGA Collet-Billon (†) puis l’IGA Bienvenu. Paris, CHEAr/DHAr, 2002. Tome 13 : Premiers travaux sur l'arme nucléaire, par l’IGA Paul Bonnet. Paris, Cedocar, 2000. Hors série en deux volumes : Propulsion, détonation, pyrotechnie. Une histoire des poudres entre 1945 et 1975, par l’ingénieur général Toche. Paris, SNPE, 1995. Ouvrages en préparation Tome 12 : Télécommunications, détection, guerre électronique, systèmes informatiques. Tome 14 : Défense NBC. -3- Note générale d’introduction Le Comité pour l’histoire des armements terrestres (ComHArT) a été créé en 1986 et a poursuivi ses travaux depuis cette date, en s’efforçant de suivre le programme initialement établi par son premier président, l’ingénieur général Michel Marest. Celui-ci a défini l’esprit dans lequel devaient être élaborés les différents documents dans les lignes suivantes, écrites en décembre 1996: Au milieu des années 1980, quelques personnalités du monde industriel ayant contribué par leur créativité au renouveau de l’armement en France à partir de 1945, exprimaient leur intérêt pour la rédaction de l’histoire de ce renouveau et en faisaient part au délégué général pour l’armement. L’aboutissement des réflexions sur ce sujet fut la décision du 26 mai 1986 du délégué général pour l’armement de créer un Comité pour « l’histoire de l’armement terrestre dans la période 1945-1975 » La présidence de ce Comité m’était confiée, avec pour tâche initiale d’en déterminer la composition de manière à disposer des compétences nécessaires pour traiter dans les meilleures conditions l’ensemble des thèmes du plan de travail envisagé. Ces thèmes, qui constituent la trame de rédaction de l’histoire de l’armement terrestre, se répartissent en deux familles : - ceux regroupés sous l’appellation « aspects généraux », traitant d’une part du rôle de l’état-major de l’armée dans l’élaboration des programmes d’armement, d’autre part du rôle de la DEFA (Direction des études et fabrications d’armement, puis DTAT, Direction technique des armements terrestres), des problèmes d’organisation et de moyens, des centres de recherche, d’essais et d’évaluation, ainsi que ds relations internationales, lesquelles se sont développées sous plusieurs formes après la libération ; - ceux relatifs à l’équipement de l’armée de terre, traitant, après un rappel de la situation en 1945, des systèmes et matériels classés par finalité d’emploi, des équipements à utilisation diversifiée, et même de constituants – c’est le cas des poudres et explosifs - qui ont une incidence primordiale sur l’évolution des caractéristiques techniques et opérationnelles des armes et systèmes d’armes, quel que soit le milieu d’utilisation (Air, Mer, Terre). Le traitement de chacun de ces thèmes a été confié à un des membres du Comité, officiers généraux pour les thèmes où l’armée de terre a été directement impliquée, ingénieurs généraux de l’armement et personnalités civiles éminentes de l’industrie d’armement pour les autres thèmes, chaque responsable disposant d’une totale autonomie pour constituer sa propre équipe de travail. Chaque document –ouvrage ou article- a son propre style d’écriture, reflet de la personnalité de son rédacteur, mais, sur le fond,les différents documents ont des affinités qui tiennent aux recommandations faites dès le lancement des travaux : - pour tous les thèmes, la genèse des affaires et les objectifs fixés, les idées créatrices, les initiatives prises, les résultats atteints doivent être mis en relief ; lorsque cela est encore possible, les témoignages des personnalités ayant assumé des responsabilités importantes durant la période considérée seront recherchées et -4- des fiches biographiques seront établies pour des personnalités de haut rang ayant agi de manière déterminantes au cours de leur carrière ; - pour les thèmes de la deuxième famille (systèmes, matériels, équipements …) la présentation doit être à dominante technique : on traitera non seulement des opérations programmées, que des actions aient été menées à leur terme (adoption et production) ou stoppées (analyse des échecs), mais également des actions engagées sur l’initiative de la direction technique dans cette période 1945-1975, dont certaines furent des réussites au plan national ; on mentionnera également les initiatives prises pour des adaptations d’équipements français à des matériels étrangers en vue de l’exportation. Ingénieur général Marest * * * Notre regretté camarade n’a pu animer jusqu’à son terme la réalisation de cet ambitieux programme. D’autre part, les aléas de l’existence ont fait que plusieurs des sujets envisagés, et non des moindres, n’ont pu être traités dans les délais et les conditions prévues, et des réaménagements ont du être décidés. Enfin, le temps passant, il n’a pas paru opportun de se tenir strictement à la limite de 1975, d’autant que, pour les périodes les plus anciennes du créneau de temps initialement envisagé, il devenait difficile de faire appel aux témoignages directs des acteurs de l’époque. Dans le plan général d’édition initialement établi, et tel qu’il figure en tête des premiers tomes édités, les Armements de petits et moyens calibres, objets du tome 8, sont confiés à l’ingénieur général Lesavre. Celui-ci a constitué son équipe de travail et réparti les tâches en trois sous-ensembles - les petits calibres - les moyens calibres - les canons anti-aériens La partie relative aux armes de petits calibres ayant pris du retard, il a été décidé de la confier à l’ingénieur général Michel Rogier, qui a effectué ce travail avec beaucoup de diligence. La partie traitant des moyens calibres est l’œuvre de l’ingénieur général Maurice Bailly. Finalement, René Lesavre et le comité ont préféré ne pas réaliser un tome 8 unique, mais plutôt procéder à l’édition de trois fascicules séparés, signés de leurs auteurs respectifs. Le premier relatif aux petits calibres est du à l’ingénieur général Rogier. Le deuxième, qui traite des moyens calibre est l’oeuvre de l’ingénieur général Bailly. Le troisième fait l’objet du présent fascicule. ----- * ----- -5- Présentation du fascicule La défense antiaérienne par canons et armes automatiques Le texte de cet ouvrage est redevable pour l’essentiel aux contributions de Claude LIBOIS et à leur exploitation par René LESAVRE. Mais on a aussi utilisé les cours professés à l’ENSAR avant 1960 par les ingénieurs militaires JUND et JOYAU, et surtout les manuscrits laissés par Marcel DERAMOND qui traite des conduites de tir et plus particulièrement leurs composantes optiques, en entrant profondément dans les détails techniques de conception et de réalisation. Mais la mort ne lui a pas laissé le temps de mettre au point son ouvrage. En particulier la partie consacrée précisément aux viseurs et correcteurs destinés au tir anti-aérien est restée à l’état d’ébauche. Le Comité ne désespère pas, malgré la difficulté, de faire connaître un jour son remarquable travail, qui, de toute façon restera en l’état dans les archives du ComHArT. Mais étant donné l’importance de ces conduites de tir dans les systèmes de lutte anti- aérienne, on s’est permis de puiser dans ces esquisses, en se limitant toutefois aux grands principes, laissant éventuellement au chercheur la tâche d’entrer, avec Marcel DERAMOND, dans les détails techniques La contribution de Michel de LAUNET consiste donc, pour l’essentiel, à la mise en forme des matériaux énumérés ci-dessus. Il a été aidé dans cette tâche par les conseils du général de Corps d’armée BILLARD, du général AUZANNEAU, de l’ingénieur général Jacques de BERNARDI . Il leur adresse ses remerciements. Enfin, les auteurs et le Comité souhaitent exprimer toute leur gratitude à l’équipe du département d’histoire du Centre des hautes études de l’armement, uploads/Ingenierie_Lourd/ 8-3-launet-dca.pdf

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