1 Projet : GCP/RAF/453/SPA «Amélioration de la production de riz en Afrique de

1 Projet : GCP/RAF/453/SPA «Amélioration de la production de riz en Afrique de l’Ouest en réponse à la flambée des prix des denrées alimentaires» Composante Mali Juillet 2011 GUIDE SUR LA GESTION INTEGREE DU RIZ DE BAS-FOND 2 1. Module 1. Environnement du riz de Bas fond Objectif Pédagogique : A la fin de ce module les apprenants seront à mesure de d’identifier le site approprié du champ de riz. Méthodologie : Travaux de sous groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes Matériels et outils : Bic, Cahier, papier padex, marqueurs, etc.…… Mots clés à retenir : Facteurs physiques, Facteurs Biologique, sols alluviaux, la température, cycle végétatif, insectes, bactéries, champignons, virus, nématodes, la bilharziose, l’onchocercose, troubles de santé, traitement phytosanitaire, transmission. L’environnement du riz au cours de sa culture est complexe. Il comprend des facteurs physiques, biologiques et humains qui interagissent ensemble, créant ainsi des situations nombreuses et très diverses pour la culture du riz. Les sols où le riz est planté sont extrêmement variables depuis des sols très fortement acides jusqu’à des sols très riches comme les sols alluviaux. Le riz peut être cultivé sur presque tous les sols, de sableux, à fortement argileux, avec des textures très fines ou grossières. Toutefois le riz préfère un sol argileux où le total argile plus limon est de l’ l’ordre de 70% et relativement riche en matière organique. L’environnement biologique est composé de l’ensemble des organismes vivants observables dans les zones ou le riz est cultivé. Beaucoup d’entre eux sont nocifs : insectes, agents pathogènes parasites, adventices ou rongeurs. Plusieurs espèces d’insectes, de bactéries, de champignons, de virus et de nématodes attaquent le riz, de nombreux rongeurs s’en nourrissent. Certains organismes sont par contre bénéfiques, tels les parasites d’insectes ravageurs ou des bactéries associées aux racines qui favorisent l’absorption des éléments fertilisants. La température influence la production des cultures de riz de manière diverses et complexes. Elle modifie l’incidence des insectes ou encore les processus biochimiques du sol. Des températures moyennes minimales inférieures à 20°C et supérieures à 38°C sont en général admises comme critiques. Une augmentation de la durée du cycle végétatif est la conséquence la plus fréquente de la basse température, des températures élevées en fin de cycle réduisent la fertilité des épillets. 3 L’environnement rizicole a aussi des effets sur l’homme, par la transmission de graves maladies liées à l’eau comme le paludisme, la bilharziose, l’onchocercose et par des troubles de santé que peuvent causer certains produits chimiques utilisés en traitement phytosanitaire. 2. Module 2. La plante de riz Objectif Pédagogique : À la fin de ce module les apprenants seront capables d’identifier et reconnaître un plant de riz cultivé. Méthodologie : Travaux de groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes, toposéquence, etc. Matériels et outils : Bic, Cahier, papier padex, marqueurs, loupe, règle, plantes de riz, etc.…… Mots clés à retenir : germination, maturation, initiation paniculaire, cycle végétatif, la température, phase végétative, phase reproductive, longueur du jour, tallage, précocité , sensibilité, tributaire de la pluviosité, submersion contrôlée. D’un point de vue agronomique, on peut scinder le cycle végétatif du riz en trois phases : la phase végétative, la phase reproductive et la phase de maturation. La phase végétative s’étend de la germination à la fin du tallage. La phase reproductive comporte l’initiation paniculaire, la montée des panicules dans les gaines (montaison), l’émergence des panicules (épiaison), la floraison et la fécondation. Le cycle végétatif des variétés actuelles oscille entre 90 et 120 jours en fonction de la variété, de la température et de la sensibilité à la longueur du jour. Selon la durée du cycle végétatif, on a généralement les variétés de riz précoce ou de cycle court (90 à 120 jours), de riz de cycle moyen (120 à 150 jours). Le riz de bas fond se définit comme tout riz dont la culture peut s’adapter au système de production du bas fond Ce Type de riziculture est tributaire de la pluviosité, mais diffère du type pluvial par la forme d’amenée du l’eau de pluie, et de l’utilisation des franges variétales. 3. Module 3. La Semence de riz Objectif Pédagogique : A la fin de ce module les apprenants seront capables d’identifier et reconnaître une bonne semence de riz pour le bas- fond. 4 Méthodologie : Travaux de sous groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes Matériels et outils : Bic, cahier, papier padex, germoir, graines de riz, marqueurs, loupe, règle, van, eau, etc.…… Mots clés à retenir : semence ordinaire, semence sélectionnée, semence de base, variété, franges, pouvoir germinatif, préparation, qualité, taux de germination Les semences des variétés adaptées au bas fond sont spécifiques aux franges d’installation de la culture qui sont entre autre : la haute, la moyenne et la basse. - la haute : BR4, SIK 131 - la moyenne :Sweatashoke, Wassa, Gambiaka, Kogoni, - la basse : DM16, Khao Dawk Mali 105 La semence est triée et vannée, mais elle doit surtout être de bonne qualité c'est-à-dire pure, saine, avec un bon taux de germination. 4. Module 4. Préparation du sol de la rizière Objectif Pédagogique : A la fin de ce module les apprenants seront capables de faire le travail du sol. Méthodologie : Travaux de sous groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes Matériels et outils : Bic, cahier, daba, papier padex, cordes, marqueurs, etc.…… Mots clés à retenir : Nettoyage, fumure organique, labour, hersage, piochage, émottage, La fumure organique améliorée ou non constitue un amendement du sol qui augmente l’efficacité des engrais minéraux. Les sources de fumure organique à considérer sont: - Le fumier de parc (refus mélangés aux déjections des animaux) ; - Les composts, etc. La quantité à apporter par hectare est de dix (10) tonnes soit cinquante (50) charretées à raison de 200 kg. Le labour se fait après une bonne pluie (environ 20 mm) à l’aide d’une charrue à traction animale ou motoculteur ou tracteur, en enfouissant la fumure organique et les mauvaises herbes. Il se fait des parties hautes vers les parties basses en alternant le sens des rotations (labour à la Felemberg). Il a de multiples objectifs parmi lesquels nous pouvons retenir : 5  ameublissement du sol ;  aération du sol ;  accroissement de la perméabilité du sol,  constitution d’une semelle de labour qui empêche l’infiltration intempestive de l’eau. 5. Module 5. Le semis Objectif Pédagogique : A la fin de ce module les apprenants seront capables de pratiquer un bon semis. Méthodologie : Travaux de sous groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes Matériels et outils : daba, semoir, cordes, semences, fumure, bics, cahier, papier padex, marqueurs, etc.…… Mots clés à retenir : lignes, semis en foules, densité, engrais de fond, semences, calendrier, pluviométrie, zone basse, zone haute, Le semis peut être fait manuellement ou de façon mécanisé. Deux modes de semis sont rependus, il s’agit du semis à la volée et du semis en ligne. La quantité de semence varie selon le mode de semis de 60 Kg pour le semis en ligne à 80 Kg pour le semis à la volée. Les écartements peuvent être de 0,20m x 0,20m ou 0,25m x 0,25m avec 2 à 3 graines par poquet. Au moment du labour on procède à l’application de l’engrais minéral de fond à raison de 100 à 200 kg de phosphate d’ammoniaque à l’hectare en complément de la fumure organique. L’alimentation en eau du bas fond se fait par la gestion des eaux de pluie et de ruissellement (lame d’eau). La lame est fonction des trois franges précédemment citées. Les hauteurs d’eau varient de 0,5 à 1 m pour la basse, de 0,25 à 0,5 m pour la frange moyenne. Pour la frange haute, la durée de passage de l’eau de ruissellement suffit. 6. Module 6. La fertilisation Objectif Pédagogique : A la fin de ce module les apprenants seront capables d’amender leurs champs de riz Méthodologie : Travaux de sous groupe, Questionnement, discussions, récapitulation des travaux de groupes Matériels et outils : Bic, Cahier, Padex marqueurs, etc.…… Mots clés à retenir : Nettoyage, fumure organique, l’engrais de fond, Semis, désherbage, d’engrais de couverture, Récolte, Battage. 6 Apport de l’engrais minéral. Au premier désherbage, on apporte la première fraction de l’urée et la deuxième fraction de l’urée après un deuxième désherbage. Les doses d’engrais actuellement vulgarisées sont de 100 à 150 kg/ha de phosphate d’ammoniaque (18-46-0) en engrais de fond (au repiquage ou 1 à 4 jours après le repiquage) et de 200 à 250 kg/ha d’Urée (46-0-0) en engrais de couverture à apporter en deux fractions égales (10-15 jours après le semis et premier désherbage pour la première faction et 30-40 jours après semis à l’initiation paniculaire pour la deuxième fraction). 7. Module 7. La lutte contre les adventices Objectif Ce module a pour objectif de renforcer les capacités des riziculteurs en matière de lutte contre les adventices. Objectifs pédagogiques Au terme de ce module, les riziculteurs seront capables de : - Connaître les différentes espèces d’adventices - Connaître les méthodes uploads/Ingenierie_Lourd/ aprao-gipd-guideproductionrizbasfond 1 .pdf

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