1 CHRONOGRAPHIE DE V MAR ELIE BAR SINAYA MÉTROPOLITAIN DE NISIBE MAÇON, l'ROTAT
1 CHRONOGRAPHIE DE V MAR ELIE BAR SINAYA MÉTROPOLITAIN DE NISIBE MAÇON, l'ROTAT FHKHES, IMl'UlMErllS LA GHRONOGRAPHIE D'ÉLIE BAR-SINAYA MÉTROPOLITAIN DE XISIRE TRADUITE POUR LA PREMIÈRE FOIS DAPRÈS L1-: MANUSCRIT ADD. 7197 DU MUSÉE BRITANNIQUE L.-J. DELAPORTE ÉLÈVE DIPLÔMÉ DK l'ÉCOLE DES IHUTES ÉTUDES ..•^;( '-^ 'U- PARIS LIBRAIRIE HONORÉ CHAMPION, ÉDITEUR 5, QLAl MALAOIAIS ^ H 19 10 Tous di-oils réservés Cet ouvrage forme le 181' fascicule de la Bibliothèque de l'École des Hautes Études Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/bibliothquedel181ecol B 1 li 1, 1 T H È n K DE L'ECOI.lî DES HAUTES ÉTUDES PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SCIENCES HISTORIQUES ET PHILOLO(;igUES CENT QUATRE-VINGT-UNIÈME FASCICULE f.IlRONOGRAPHlE DK MAR ÉLIi: BAR SINAVA MÉTROPOLITAIN DE NISIRE PAR L .-J . DELAPORTK V A H I s LIBRAIRIE HONORE CHAMPION, ÉDEIEUR 5, QUAI MA LAQUAIS 1010 Tous droits réservés Sur l'avis de M. Mayer Lamuert, directeur de la Conférence, et de MM. H. Derenbourg et F. Nau (élève diplômé), commis- saires responsables, le présent mémoire a valu à M. Louis- Joseph Delaporte le titre d'Elève diplômé de la section d'his- toire et de philologie de l'Ecole pratique des Hautes Etudes. Paris, le 13 mars 1904. Les Commissaires responsables, Signé : H. Derenbourg, F. Nau. Le Directeur de la Conférence, Signé : Mayer La:\irert. Le Président de la Section. Signé : G. Monou. INTRODUCTION I. L'autel R. — A la iin de la première partie du manuscrit de la Chronof/raphie, une main inconnue a noté quelques rensei- gnements sur la vie de l'auteur, a Mar Elie, métropolitain dç Nisibe, l'auteur de cet ouvrage, y lisons-nous, naquit le jeudi 11 Sebat de l'an 1286 des Grecs [11 février 97o de l'ère chré- tienne], 26 Gûmadâ I de l'an 364 des Arabes. Nathaniel *, évêque 1. Nathaniel, évêque de Sena, puis métropolitain de Perse, devint patriarche le dimanche 5 Dûlhigga de l'an 391 de l'Hégire, 26 octobre 1001 de l'ère chrétienne sous le nom divan 11 ( . /vi > > | rt ^ \ (cf. Chrono- ffraphie, 15 v., an 391 de l'Hégire). 11 mourut, d'après Bar-llébrœus, quelque temps après la fête de l'Epiphanie, en l'an 400 de l'Hégire ; d'après Amr, le mardi 2 décembre 1012, an 403 de l'Hégire ; d'après Élie de Nisibe, son contemporain et ami, le mardi 10 Gûmadâ II de lan 402, c'est-à-dire le 8 jan- vier 1012 (cf. Chronofjraphie, 15 v. et an 402 de THégire. — Bar-IIébrteus, Chronicon ecclesia^licum, édité par Abbeloos et Laniy, Louvain, 1877, III, col. 281. — Maris Amri et Slibse de patriarchis neslorianoruni commentaria, edidit Gismondi ; j)ars altéra, Amri et Slibse textus. Rome, version latine, 1897; [\s. page du texte arabe étant indiquée dans la traduction, c'est cette page qui se trouve toujours citée dans ce travail, sauf s'il s'agit de VAppendix^^ p. 96 1. Jean V (. > — 1\ .) ^ surnommé Bar-Nazul (^O *\i i>.^) lui succéda. D'après Élie, il devint catholique le mercredi 2 Gûmadâ I de l'an 403 de THégiro, 19 novembre 1012 de Tère chrétienne, 1324 des Grecs (cf. Chronographie, 15 v. et an 403 de l'Hégire). Selon Bar- Hébraîus, il décéda le samedi 23 juillet 1020 de l'ère chrétienne ; d'après Amr, le samedi 28 juillet 1022 (Bar-Hébra?us, op. cit., III, col. 280; Amr, op. cit., p. 96). Après sa mort, Jésujab, fils d'Ézéchiel, s'empara du pontifi- cat le troisième dimanche de l'Avenl de l'an 411 de l'Hégire, qui répond à l'an 1332 des Grecs, et non à 1334 comme l'indique Amr {op. cit., p. 97 . Il vécut dans la Primauté quatre ans et six mois, et décéda selon Bar- Hébraîus en juin 1025 de l'ère chrétienne {op. cit., III, 286). Si l'on adople Élie de Xisihi'. i li INTRODUCTtON de Sena ', qui devint catholique, l'ordonna prêtre et le nomma ensuite archiprêtre au monastère d'Abba Siméon. en face de Sena, le samedi la "Elùl de lan 130o des Grecs [la septembre 994 ap. J.-C], 7 Sa 'ban de l'an 384 des Arabes. Par le même catholique Jean, il fut établi premier évêque de Beït-Nùhadrê - le dimanche du commencement du grand jeûne, le lo Sebat ^ de l'an 1313 des Grecs [lo février 1002 ap. J.-C.^, 29 Rebï' I de l'an 392 des Arabes. C'est ce même Jean qui l'établit métropoli- tain de Nisibe le dimanche 26 Kanùn I de l'an 1320 des Grecs [26 décembre J008 ap. J.-C.), 24 Rebi' II de l'an 399 des Arabes. » Elie, que l'on a surnommé Barsina^'a '*, nous raconte lui-même dans une de ses lettres qu il fut d'abord moine au monastère de Saint-Michel, près de Mossoul, alors dirigé par l'archimandrite Jean. Métropolitain de Nisibe, il combat vigoureusement le catholique Jésujab, fils d'Ezéchiel qui, à la mort de Jean A\ s'empare du siège patriarcal. 11 écrit contre lui aux évêques et au peuple de l'année 1334 des Grecs pour son élection, on doit convenir avec Amr qu'il mourut en 1338 des Grecs, 1027 de lère chrétienne {op. cit., p. 97). Le 19 juin 1028, troisième dimanche du jeûne des Apôtres, en l'an 419 de l'Hégire (et non 418, Amr, op. cit., p. 98), Elie, évêque de Tirhan, fut élu par le sort. Par erreur, Amr écrit que sous son pontificat mourut Elie de Nisibe {op. cit., p. 99. Cf. Assémani, B. 0., III, p. 147). Nous savons dune façon indubitable (cf. Assémani, B. 0., 111, p. 269, note 3. Cardahi, Liber thesauri, p. 84, fixe sa mort à l'an 1056) que le Métropolitain de Nisibe survécut au patriarche dont la mort arriva le 6 mai 1049, dans la nuit du vendredi au samedi après l'Ascension Amr, op. cit., p. 99 ; Bar-Hébraeus, op. cit., III, col. 288). D'après Amr, Êlie de Nisibe serait mort le vendredi 10 Mûharrem de l'an 438 de l'Hé^iire, le 18 juillet 1046 [op. cit., p. 11); il fut inhumé dans l'église de Majàpharàqin, près de son frère Abu Sa'îd. 1. Sena, ville située au confluent du petit Zab et du Tigre, évèché ues- torien depuis le commencement du viii'= siècle. 2. Belt-Nûhadrë, ville située au bord de lEuphrate, évèché nestorien de la province d'Assyrie. 3. A l'année 392 de l'Hégire, dans la Chronoi/raphie, on a ajouté : Mar Elie fut installé évêque le dimanche 8 (ms. : 6) Sebat ; en fait, le carême commença cette année-là le lundi 16 février, et nous devons préférer la date donnée par la notice biographique. 4. Lamy le nomme Bar-sina; Hottinger, Bar-sciania, Assémani, Barse- naia; W . Wright, Barsliynaia ; Amr, Ben-senni. INTUODUCTION lit Bagdad une lettre ' où il le convainc de simonie et démontre en s'appuyant sur les Pères ef les Conciles que son élection fut entachée de nullité. Jésujal) mort, Elie de Nisibe est d'abord — nous ne savons pourquoi, — en mauvaise intelligence '' avec le nouveau catho- lique, Elie l"', ancien évêque de Tirlian, dont il a fait l'éloge dans sa Chronographie''. Mais, à partir du jour où ils se réconcilient, leur affection ne se dément jamais. Le patriarche compose une collection des actes et des canons des conciles des catholiques ; Elie de Nisibe en fait une recension qui nous est conservée dans le Xomocanon d'Ebedjésu '*. 11 abrège aussi un traité que le catholique avait rédigé sur le partage des successions , écrit une grammaire syriaque ' suivie d'un lexique ^' disposé par ordre des matières, compose des hymnes, des homélies, des lettres, tant en arabe qu'en syriaque ', et un livre de la démonstration de la vérité de la foi ^. De toutes les œuvres d'Elie, les plus importantes sont les Conférences et la Chronographie. Ecrites en arabe, les Conférences sont un ouvrage d'apologé- tique, dans lequel le métropolitain de Nisibe compare la religion du Christ à celle de Mahomet. C'est une suite de sept entretiens qu'il eut avec le vizir Hosain Abulkasem en l'an 417 de l'hégire [1027 ap. J.-C.]. Il y traite, entre autres matières, de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité; de l'incarnation du Verbe ; de la 1. Cette lettre se trouve dans le Cod. syi\ I2'.t du Vatican, fol. 170 et suiv. ; la fin est mutilée. 2. Cf. Assémani, B. 0., III. p. 264. :i. Cf. Chronographie, 16 r. ; ci-après, p. ;10. i. )-Jz.^.^ )JL, n ^-9 ^^éJ3. aV>, \^^ )-^-=>j)- ^-et ouvrage est en partie postérieur à la mort du patriarche Klie I"' (cf. Assémani, B.O., III, p. 269 et 332 : Mai, Scriptoruni veferum novu Collcctio, t. X, 1838). •). I rt ^ A Vrt Vi^ ^c^ Cette grammaire, dont cintj exemplaires existent en I-^urope, a été éditée en 1887 par (îolllieil : .1 I realise on si/rtac gramnutr by Mar Elias of Soblia. 6. Édité par Paul de Lagarde, en 1879 : Prsetermisaorum libri duo. 7. Vatican, Cod. syr. 90, 91 et 184 ; Berlin, coll. Sachau, n» 64, 10. 8. Traduit par llorst, en 18S6 : Elias von Nisibis. Buch vont Beiveis der Wahrheit des Glaubena. uploads/Ingenierie_Lourd/ bibliothquedel-181-ecol.pdf
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- Publié le Aoû 08, 2022
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