CONTRÔLE GÉNÉTIQUE dans LA PROTECTION DES VÉGÉTAUX Master 2 en Qualité et Métro

CONTRÔLE GÉNÉTIQUE dans LA PROTECTION DES VÉGÉTAUX Master 2 en Qualité et Métrologie Appliquées à l’Agronomie Dirigé par : Dr. ACHOURA Ammar Année universitaire : 2021/2022 République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mohamed Khider -Biskra- Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département des Sciences Agronomique Exposé sur Plan de présentation 1. Introduction 2. OGM et culture biologique 3. Types de rewilding 4. Lutte génétique Conclusion 1. Introduction Au cours des vingt dernières années, l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture s’est étendue aux États- Unis et au Canada, et aussi dans les pays en développement. La situation est toutefois très variable d’un pays à un autre. 2. OGM et agriculture biologique... L'association sonne un peu faux. Peuvent des OGM être au service de l’agriculture biologique ?. Le procédé du « Rewilding » consistant à réinjecter des gènes sauvages permettrait aux plantes de pousser dans un environnement sans pesticides ni engrais chimiques, comme le recommande la charte de l'agriculture biologique. Principaux atouts de ces nouvelles méthodes : un meilleur contrôle des gènes échangés, mais aussi un gain de temps. La problématique temporelle est centrale dans ces débats. En effet, sur fond de changement climatique, les récoltes sont de plus en plus menacées par des épisodes extrêmes de chaleur et de pluie, ainsi que la modification des organismes nuisibles contre lesquels elles doivent lutter. Le Rewilding permettrait d'obtenir une palette de plantes mieux adaptées aux nouvelles conditions de chaque région du monde, sans avoir à attendre leur adaptation par la sélection naturelle. À terme, ces plantes « rewildées » permettraient de réduire, voire de supprimer les produits chimiques habituellement utilisés dans l'agriculture : pesticides, engrais, fongicides, etc. 3. Types de Rewilding 1. Transgénèse: apporte un ou des gènes d'une espèce complètement différente (gène d'une bactérie dans une plante par exemple). 3. Types de Rewilding 2. Cisgenèse : remplace un gène d'une variété par un gène équivalent d'une autre variété compatible pour la reproduction. 3. Types de Rewilding 3. Intragenèse : modifie spécifiquement un gène à l'intérieur du génome. Il existe plusieurs méthodes pour modifier le génome des organismes vivants, soit en ajoutant des gènes d'espèces complètement différentes, soit en remplaçant des gènes par ceux de variétés similaires, soit encore en modifiant un gène en particulier. 3. Types de Rewilding Le rewilding est issu d'une technique appelée cisgenèse, qui permet de remplacer un gène par une autre version de ce gène ayant la même fonction, mais des propriétés différentes (allèles différents), provenant d'une autre variété de la même espèce (par exemple pommes granny et gala). Ces différentes méthodes de modification génomique utilisent des outils de biotechnologie récemment développés, appelés « New Breeding Techniques » (NBT). On y trouve les Talen, les doigts de Zinc ou encore le système Crispr-Cas, très utilisé dans le domaine de la recherche sur les micro-organismes ou en génétique. 4. Lutte génétique Au Le développement des OGM visait notamment à sélectionner des variétés de coton, de maïs et de colza résistantes aux organismes nuisibles (en particulier par l’introduction de gènes de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) en vue de l’utilisation de son endotoxine). Les recherches menées depuis sur la biofortification, par exemple en vue de l’enrichissement du riz en vitamine A (production de caroténoïde) ou de la sélection de bananes hébergeant un vaccin contre l’hépatite, n’ont jusqu’à présent abouti à aucune application significative. L’évaluation des chances et des risques, qui plaident pour ou contre l’introduction d’organismes génétiquement modifiés, reste très hétérogène, même après plus de quinze ans d’utilisation dans l’agriculture. Le recours au génie génétique dans le secteur agricole suscite un vif intérêt dans l’opinion publique et a engendré une forte polarisation. Toutefois, le génie génétique se développe rapidement ces dernières années et le très efficace outil CRISPR-CAS permet désormais de produire des variétés résistantes à la sécheresse ou à la salinité, ce qui peut être très intéressant pour les petits exploitants et pour l’agriculture biologique à l’ère du changement climatique. La diffusion commerciale est limitée notamment par le coût élevé des semences et d’autres intrants, qui rend ce type de cultures peu attrayant dans l’agriculture paysanne des pays en développement. Lorsque l’on compare les bénéfices et les risques à court terme, les plantes agricoles génétiquement modifiées jouent un rôle secondaire dans la réduction de la pauvreté. 5. Conclusion À court terme, des méthodes alternatives, comme la sélection végétale traditionnelle et la lutte intégrée des végétaux, semblent plus prometteuses pour augmenter la productivité des petites exploitations agricoles, ce qui est indispensable et urgent. La culture de coton génétiquement modifié pourrait faire figure d’exception : en Inde, par exemple, diverses études ont montré qu’elle a permis d’augmenter les revenus de petits agriculteurs sous contrat et de réduire par ailleurs l’utilisation de pesticides, donc les risques pour l’Homme et l’environnement. uploads/Ingenierie_Lourd/ controle-genetique-en-protection-vege.pdf

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