1 CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE : Jusqu’à une époque récente de l’histoire,

1 CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE : Jusqu’à une époque récente de l’histoire, les modifications s’effectuant sur les espaces collectifs étaient à partir des critères purement architecturaux et de confort ceci a fait que la consommation de l’espace était très abusive et le coût de l’habitat très élevé, la croissance rapide de la démographie et la RI apparue à la fin du XIXe siècle ont traduit le fait que les habitants se regroupent dans des espaces très limitées. De telles difficultés ont rationnalisé les gens sur l’utilisation des espaces, séparé les zones industrielles des zones agricoles et celles à urbanisées. Cette dernière fait l’objet d’une étude qui devra recevoir des opérations d’urbanisation qui permettent la satisfaction des quatre premières objectives :  Rechercher la meilleur intégration possible de l’opération dans son environnement générale (paysage naturel, milieu bâti, contexte socio-économique) selon l’inspiration des habitants.  Limiter les coûts d’investissement sans pour autant négliger les problèmes techniques.  Créer un cadre de vie satisfaisant pour les usagers.  Assurer un développement équilibré et harmonieux des communes afin de satisfaire ces quatre principes, c’est toute une étude de faisabilité et de conception technique des opérations c’est pour cela qu’on fait appelle au VRD qui a une influence directe et déterminante pour atteindre les objectifs prescrits. I- DEFINITION : Devant tous les points cités ci-dessous, l’ensemble des techniques de conception et une méthode de calcul élaborée pour répondre aux principes précités sont l’objet des VRD. Ces techniques interviennent dans la modification du terrain naturel (conception de la voirie et bâti) mais également l’implantation des différents réseaux destinés aux services publics (AEP, éclairages…). II- VRD ET URBANISME : Les concepteurs dans le champ d’application des VRD doivent intégrer dans leurs réflexions et dans leurs choix les véritables contraintes techniques et économiques liées au VRD ainsi en ne raisonner qu’en terme de sécurité et l’espace collectif en perdant de vue l’objectif final de ce type d’opération d’urbanisme réalisé pour les habitants, un cadre de vie dont toutes les conditions de sécurité et de confort sont réuni. Inversement les concepteurs de l’aménagement et de l’intégration doivent intégrer dans leurs réflexions et dans leurs choix l’introduction des grands ensembles dans le cadre de vie qui satisfait les inspirations des habitants et conformément à la planification de l’urbanisme, ainsi à raisonner en terme de confort et d’un aménagement de qualité. Ceci induit des difficultés techniques et des investissements considérables pour la conception et la réalisation de l’opération. III- TERME DE VRD : A°) ESPACE COLLECTIF : D’une opération à l’autre, il occupe 30 à 60% de l’emprise des opérations, il constitue ainsi un élément essentiel d’un cadre de vie de traitement de l’aménagement de l’espace collectif (voirie, espace vert, air GENERALITES SUR LES VOIRIES 2 de jeux, stationnement) et est déterminant pour la qualité de l’environnement et pour le développement des activités divers. B°) VRD ET ASSAINISSEMENT : Les VRD interviennent dans l’assainissement pour l’étude des ouvrages ainsi que l’implantation des réseaux d’assainissement afin de collecter et de transporter et éventuellement traité puis la restitué en milieu naturel dans un état satisfaisant, des eaux pluviales ou ruissellement et des eaux usées ou domestiques (eaux ménagères, eaux vannes, eaux industrielles) C°) VOIRIE ET AEP : L’eau est un bien public et indispensable à toute urbanisation, elle doit être disponible en quantité suffisante pour assurer les besoins de la population. Les VRD interviennent dans son domaine d’application afin de répondre à ces besoins par la conception et l’implantation des ouvrages qui devront répondre aux exigences. D°) VRD ET ENERGIE : L’énergie est un élément essentiel et très utile dont la vie moderne y est très attachée. Son absence peut paralyser toute une agglomération même un territoire et peut engendrer des conséquences indésirables sur l’économie. Les VRD prennent ainsi en charge la conception et la réalisation de tels réseaux afin de répondre aux besoins des populations. E°) VRD ET TELECOMMUNICATION : De nos jours la circulation rapide de l’information est très déterminante pour le développement économique et social, les réseaux de télécommunication s’avèrent indispensable. C’est les VRD qui conçoivent et réalisent l’implantation des outils de télécommunication. IV- MATERIAUX ROUTIERS UTILISES : Les travaux routiers demandent une quantité importante de matériaux. De par leurs rôles, les matériaux constituant la super structure doivent être de bonne qualité. Cette exigence de qualité des matériaux de chaussée va croître des couches inférieures vers les couches supérieures. Les matériaux utilisés sont originaires des roches qui peuvent être :  Eruptives ou ignées comme le basalte  Sédimentaires comme le sable, les grés  Métamorphiques comme le quartzite, les latérites. Ces matériaux sont souvent sous forme de massif rocheux (exploité en carrière par concassage) et granuleux naturel. A- LES SABLES : 1°) Les sables naturels : Par définition, un sable est un granulat dont la dimension maximale est parfois exprimée en passoir est ≤6,3 mm (D max≤ 6,3mm) et le pourcentage de fine ≤ 3,5℅. Ils sont utilisables en couche de fondation pour les trafics t1, t2, t3 et lorsque la couche de base est granulaire. Leurs diversités d’origine et de compositions minéralogiques font que leur utilisation doit se faire avec précaution. Ainsi, il serait toujours souhaitable avant d’utiliser un sable de faire son identification géotechnique et de procéder à son classement. 2°) Sables traités au ciment : Sous la dénomination de sol ciment, ce traitement se fait lorsque les sols sont peu ou pas argileux. Ils sont utilisés en couche de fondation lorsque la couche de base est en grave bitume ou grave ciment. Ce 3 traitement permettra ainsi de rigidifier la fondation et absorber les contraintes dues à la traction à la base des graves traitées. Il faudra ainsi éviter les surdosages en ciment qui peuvent créer des effets de dalle. 3°) Sables traités au bitume : Le traitement au bitume est utilisé pour des sols qui ont une bonne portance avec une mauvaise tenue à l’eau. Le sable bitume convient en couche de base pour les trafics T1 et T2 et parfois T3. Son utilisation en couche de fondation est possible mais n’est pas très économique. Le sable bitume peut être aussi utilisé en couche de surface ou de roulement c’est le cas des sables enrobés à chaud ou Sand -asphalte et les enrobés fins ou micro béton. B- LES GRAVELEUX LATERITIQUES : Présente sur plus de 60℅ du territoire nationale, les graveleux latéritiques sont de loin les matériaux les plus utilisés en technique routière au Sénégal et plus généralement de l’Afrique. La latérite est une roche résiduelle rougeâtre issue d’un processus d’altération de roche meuble silico-alumineuse avec départ de la silice et enrichissement en alumine. C’est la partie grave qui est la plus utilisée en technique routière. Leur utilisation en couche de chaussée est tributaire de la valeur de leur indice portant :  CBR > 30  Couche de base :CBR > 80  Couche de surface :CBR n’est pas utilisé ; pour des trafics modifiés (< 100 véhicules/jour) un CBR > 60 est acceptable pour la couche de base. Pour un trafic élevé > 5000 véhicules/jour même avec un CBR de 80 la latérite est susceptible à l’attrition il faut donc recourir au traitement. Le traitement se fait soit :  Par adjonction d’une frange granulaireO/D et ou d/D : on renforce le squelette qui corrige ainsi la granulométrie qui se retrouve resserré en même temps on modifie la plasticité et on augmente la portance. Le mélange obtenu est appelé béton de sol.  Par adjonction de chaux ou de ciment en quantité < 3℅ du poids. On parle ainsi d’amélioration.  Par adjonction de ciment an quantité > 3℅ du poids. On parle de stabilisation si le pourcentage est < 7℅ et de sol ciment si le pourcentage est compris en 10 et 12℅ C- LES GRAVES : Ce sont des mélanges granulométriques contenus de cailloux, graviers et de sables avec généralement une certaine portion de particule plus fine. Ils peuvent provenir de gisement alu visionnaires à courbe granulométrique à peu près satisfaisant (graves naturelles) : il ne convient alors qu’aux chaussées à faible trafic. Ils peuvent alors satisfaire pour les exigences pour les chaussées à trafic plus élevé. Pour des trafics très élevés, on peut avoir recours à l’amélioration de leur performance par traitement au ciment (grave ciment) efficace mais très couteux pour les pays du tiers monde ou au bitume (grave bitume). D- ENDUITS SUPERFICIELS : Ce sont des couches de bitume et de gravillons répondu avec une dope éventuelle. Ils doivent assurer la rugosité et l’étanchéité de la couche de surface. Leur rapidité d’exécution et leurs couts peu élevé font des enduits superficiels (ESU) la méthode la plus utilisée en revêtement. Cependant, leur utilisation est limitée aux types de trafics T1, T2 et parfois T3. La granularité utilisée doit permettre de former une mosaïque de telles sortes que les granulats de petites dimensions remplissent les vides des granulats de grandes dimensions : c’est le principe des tables gy gogues. 4 Le choix du liant est déterminé par le type uploads/Ingenierie_Lourd/ cours-vrd-bts 1 .pdf

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