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www.developpement-durable.gouv.fr www.developpement-durable.gouv.fr Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer SETRA Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer SETRA Mars 2010 Définitions On appelle entrepôt un bâtiment dans lequel les marchandises sont stockées plus de 24 heures. Ces entrepôts sont munis d’étagères (« racks ») pour le rangement des palettes ou des colis. On appelle plate-forme un bâtiment dans lequel les marchandises sont stockées sur une durée de temps très limitée (moins de 24 h), dans le cadre d’une opération de dégroupage/groupage. Une plate-forme n’est pas équipée d’étagères, les marchandises restant sur le quai dans l’attente de leur prise en charge. Certains bâtiments logistiques sont pour partie des entrepôts, pour partie des plates-formes. Ce cas est fréquent dans la grande distribution : les produits alimentaires secs sont entreposés alors que les produits frais sont traités dans la partie plate-forme du bâtiment. Qu’est-ce-qu’un entrepôt construit « en gris » ? Il s’agit d’un projet pour lequel l’ensemble des démarches préalables au lancement de la construction est déjà réalisé : acquisition du foncier, études préparatoires, définition du projet, obtention du permis de construire et autres autorisations administratives nécessaires. Qu’est-ce-qu’un entrepôt construit « en blanc » ? Il s’agit d’un entrepôt destiné à la location ou à la vente, dont la construction est lancée sans qu’il ait été loué à l’avance à un ou plusieurs utilisateurs. La prise de risque est ici plus importante pour le promoteur qui anticipe un besoin. Cette réserve lui octroie à l’inverse une très forte réactivité. Les acteurs de l’immobilier logistique Les chargeurs, industriels ou distributeurs, peuvent effectuer leurs opé- rations logistiques par eux-mêmes, ou faire appel à un prestataire. Les grands consommateurs de surfaces d’entrepôts sont la grande distribution (produits de consommation courante) et les industriels, principalement dans la partie aval (distribution des produits fabriqués). des cibles : l’environnement immédiat (gestion des flux sur la plate-forme en vue de limiter l’impact sur le voisinage, recours au multimodal), l’énergie (traitement spécifique de la consommation d’énergie des bureaux et des entrepôts…), la gestion de l’eau, le confort hygrothermique (traitement spécifique de l’entrepôt), le confort visuel (optimisation de l’apport d’éclairage naturel via la conception des vitrages), la qualité sanitaire de l’air. En outre, il convient de souligner deux particularités figurant dans le référentiel de certification NF – bâtiments tertiaires – démarche HQE® dédié aux plates-formes logistiques : les conditions de travail et l’adaptation du bâtiment au process. Enfin, pour les plates-formes et bâtiments logistiques, il est également possible de se distinguer par le classement Afilog qui vient compléter le dispositif de certification en proposant trois niveaux de classement (de 1 à 3 étoiles) pour cette catégorie de bâtiments. Les principales opérations réalisées dans un bâtiment logistique Pour les entrepôts de stockage, les opérations physiques nécessitent principalement des préparateurs de commandes et des caristes. La chronologie des opérations est la suivante : z z réception et contrôle de marchandises ; z z mise en place de palettes dans la zone de stockage de l’entrepôt ; z z  traitement des marchandises à la palette, au carton ou à l’unité (dans le cas d’un traitement à l’unité, un réapprovisionnement et une préparation de commandes sont nécessaires) ; z z  « post manufacturing » : dans certains entrepôts, des opérations de finition de la marchandise (étiquetage, emballage, coloris...) sont réalisées ; z z chargement du véhicule. Pour une plate-forme de messagerie ou de « cross-docking », la marchandise est réceptionnée, triée puis rechargée. Les opérations physiques réalisées dans ce type d’entrepôt nécessitent des caristes et manutentionnaires (manipulant la marchandise en palettes ou en colis) : aucune tâche de préparation de commande n’y est réalisée. L’immobilier logistique : quelques données chiffrées On observe une croissance régulière et continue du parc immobilier logistique national depuis le début des années 1980. Le parc était inférieur à 5 millions de m² en 1984 et il dépasse aujourd’hui les 35 millions de m². La logistique demeure une classe d’actif immobilier recherchée et les taux de rendement (rapport du loyer charges comprises au prix d’acquisition hors taxes) sont de l’ordre de 6 à 8 %. Les loyers de la région parisienne varient de 47 à 52 €/m² HT environ (chiffres valables pour 2008) alors que les prix pratiqués dans les autres régions françaises Les entrepôts et les plates-formes logistiques varient de 42 à 45 €/m² HT environ. Les entrepôts de messagerie ont des loyers atteignant le double de ces prix en raison de la proximité d’une grande agglomération, de leur taille faible et de la part importante de bureaux que ces entrepôts doivent comporter pour la partie commerciale. L’ordre de grandeur du prix de construction d’un entrepôt est de 350 à 400 €/m² HT, ce prix pouvant varier sensiblement en fonction des sujétions spéciales ou de la qualité de construction. Un bâtiment logistique est donc amorti sur une durée d’une dizaine d’année environ : cela souligne l’importance de s’assurer de l’attractivité à long terme du bâtiment, pour éviter une sous-utilisation ou un abandon du bâtiment à terme. Entrepôts et territoires : quelques ratios Sur la base d’une analyse portant sur 233 entrepôts de plus de 5 000 m², l’étude du Sétra sur les bâtiments logistiques conclut, malgré la grande distribution des ratios d’emploi et flux de véhicules en fonction de la taille d’un bâtiment logistique, aux fourchettes suivantes : z z rapport entre surface du bâti et surface du terrain entre 0,17 et 0,53 ; z z entre 7 et 17 portes à quai pour 10 000 m² de bâti ; z z entre 10 et 70 emplois directs pour 10 000 m² de bâti ; z z  entre 7 et 77 poids lourds entrants et sortants (somme des flux entrants et sortants) pour 10 000 m² de bâti ; z z  entre 0,23 et 2,25 emplois par poids lourd (somme des flux entrants et sortants). L’étude Les bâtiments logistiques : fonction et impacts sur les territoires du Sétra, dont le rapport complet est en téléchargement libre à l’adresse suivante : www.setra.developpement-durable.gouv.fr/ Les-batiments-logistiques-Fonction.html Contact : Damien Orsini, Damien.Orsini@developpement-durable.gouv.fr Téléphone : 01 46 11 31 31 Ministère de l’Écologie, de l’Énergie,du Développement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat Imprimé sur du papier certifié écolabel européen Les aménageurs sont souvent des établissements publics en lien avec les collectivités locales ou avec les chambres de commerce et d’industrie. Leur rôle est d’identifier des terrains propices, en lien avec les communes, de les viabiliser afin de les proposer aux promoteurs. Les promoteurs jouent un rôle clé : Ils prennent des options sur des terrains, étudient les projets et demandent les autorisations de construire. Les commercialisateurs, appelés par les promoteurs, connaissent finement le marché et jouent le rôle d’intermédiaire entre l’offre et la demande de bâtiments logistiques. L’utilisateur final de l’entrepôt construit est soit le chargeur, quand celui-ci réalise lui-même ses prestations logistiques, soit un prestataire mandaté par un chargeur. Ces prestataires, appelés également 3PL (Third Party Logistics) ou 4PL (Fourth Party Logistics) prennent en charge pour le compte d’autrui l’exécution de leurs prestations logistiques. Ils sont titulaires des autorisations d’exploiter. Les critères de localisation des bâtiments logistiques Les principaux critères examinés par les promoteurs pour la sélection d’un terrain sont le bassin de consommation (l’importance de la population présente dans un rayon de 150 ou 200 kilomètres autour du terrain considéré est un critère important de choix), la qualité de la desserte en infrastructures (principalement routière, ferroviaire ou fluviale), le bassin d’emploi ainsi que d’autres critères comme la qualité du sol, la situation administrative, l’environnement industriel et tertiaire, la fiscalité locale et le prix du foncier. Les rayons d’action des bâtiments logistiques On distingue généralement sept grandes catégories de bâtiments logistiques. Rayon de desserte Taille de l’entrepôt Critères de positionnement Entrepôt de distribution européen 1000 à 1500 km ++++ Proximité d’un port ; positionnement du barycentre des entrepôts régionaux. Plate-forme de groupage-éclatement 800 km ++ ou +++ Aux barycentres des sites de production et de distribution Entrepôt à vocation régionale ou locale 200 km +++ Fonction du réseau de magasins Plate-forme de messagerie (hors hubs) Département ++ Proximité d’une agglomération, ou d’industriels dans certains cas Plate-forme de distribution urbaine 50 km + Proximité d’une agglomération Entrepôt de stockage avancé d’un industriel De 10 à 1000 km + Proximité de l’industriel Site de « post-manufacturing » 1000 à 1500 km +++ Coût des prestations de post- manufacturing; proximité des sites de production et de distribution. Caractéristiques générales des grands types de bâtiments logistiques - conception : CETE Ouest Il existe trois grands types de réseaux d’entrepôts  Le réseau en trompette est fortement utilisé dans le secteur de la grande distribution. Le fournisseur livre le centre de distribution, dont la vocation est de desservir un pays ou un continent entier. Ces centres de distribution sont souvent implantés près des ports car les produits manufacturés non alimentaires sont largement importés par voie maritime. Puis le centre de distribution approvisionne les plates-formes régionales, dont la vocation est de uploads/Ingenierie_Lourd/ dgitm-entrepots-et-plates-formes-logistiques-6p-web 3 .pdf

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