K’eskon attend Le journal des impatients gratuit Juin 2020, n°68 Dossier sur le
K’eskon attend Le journal des impatients gratuit Juin 2020, n°68 Dossier sur le Confinement, bar à chats, apithéra- pie, rénovation du collège Descartes Journalistes : Nelsy Alef, Nelson Bidault-Ferre, Daniéla Bordes, Elsa Capellari, Euphémia Charlot, Candice Chartier, Lou-Anne David, Maëlle Desbordes, Émilie Dreux, Rémy Faure, M’mawa Fofana, Laura Gorget, Esteban guichard, Gabin Guillet, Félix Le Saulnier, Lorick Le Saulnier, Enola Lorceau, Victor Maisonneuve, Benoit Mi- chaud, Alvin Mortier, Florine Nal- let, Karina Ovsepian, Phoutha- vong Alicia, Ambre Plaud, Sarah Ramdane, Lilou Royer, Lise Ta- verne et Gabrielle Vincent. Au sommaire p.3 : Un nouveau collège Descartes ? p.4 : Bar à chats p.5 : Découvrir les étoiles p.6-7 : Soigner avec le miel p.8 : Confinée en famille p.9 : Le covid dans les IMC p.10 : Médecin généraliste et covid p.11-12: Journalistes confinés p.13 : Personnes à risque p.14 : Pompiers Volontaires p.15 : Pas de bac et de brevet 2020 p.16 : Instants critiques p.17 : Un diaboliste p.18 :Les cloches p.19 : Un vil- lage martyr Depuis le début du déconfine- ment, nombreux sont ceux qui imaginent l’après crise. Beau- coup pensent à un avenir ra- dieux, où écologie et non- consommation seront les mots maîtres. Les publicitaires l’ont bien com- pris : tout est fait de manière à ce que les consommateurs re- trouvent leurs habitudes d’an- tan, les grandes surfaces et leurs achats (parfois futiles). Pour le moment beaucoup sont convaincus que notre société va être profondément mo- difiée, comme le soulignait le neu- ropsychiatre Bo- ris Cyrulnik au micro de France Inter : « Quand l'épidémie sera termi- née, on constatera que l'on aura dé- poussiéré d'anciennes valeurs qui nous serviront à mettre au point une nouvelle manière de vivre ensemble. ». Boris Cyrulnik se base sur les crises et épidé- mies précédentes, il explique qu’à chaque épidémie ou catas- trophe naturelle, il y a eu un grand changement culturel. La philosophe Claire Marin ex- plique qu’il va falloir apprendre à vivre avec ce sentiment de menace qui nous inquiète et qui ne nous était plus familier de- puis près d’un demi-siècle. La vie après la pandémie pose d’autres questions notamment quant au port du masque, aux conditions de vie des plus pré- caires, à notre rapport à l’ali- mentation animale, au budget consacré à la santé publique ou encore au télétravail. Sur le mo- dèle de certaines sociétés asia- tiques, devrions-nous privilégier le masque sanitaire au quoti- dien ? La perspective d’école numérique est-elle envisageable et souhaitable ? Notre système est-il prêt à gérer d’autres crises de cette ampleur dans le futur ? La possibilité de créer un « Après » plus engagé, plus social et plus responsable semble déplaire à certains qui préféreraient retrouver le vieux monde, sa consomma- tion abusive et sa pollution. Victor Maisonneuve Couv et der©K’eskon attend Imprimé à 900 exemplaires par Jouve, 733 rue St Léonard, 53100 Mayenne ISSN : 2107-5190 Collège René Descartes, 98 bd Blossac, 86 106 Châtellerault. Directeurs de publication : Jacques Arfeuillère et Séverine Lenhard. Avril 2020 Projet soutenu et financé exclusi- vement par la ville de Châtelle- rault et Grand-Châtellerault. Merci à eux ! Partenariat avec le « 4 », pour des ateliers vidéo avec José Bourdon et des ateliers images avec Aïssa Kandila. Merci ! Édito : Un collège tout neuf ! Le collège René Descartes va être rénové, re- construit d'ici quelques années. Une vraie révo- lution pour qui a fréquenté l’établissement vé- nérable de centre-ville de Châtellerault. Le Principal du collège, Philippe Mignien, explique le projet et ses enjeux. P hilippe Mignien est en première ligne pour les pré- misses du projet. Principal du collège depuis 6 ans, il fait le lien entre l'établissement et le Conseil Dé- partemental qui lui, s’occupe des locaux. C'est lui qui a signalé les urgences sur l’ensemble des bâtiments : la mise aux normes d'accessibilité (pour pouvoir, par exemple, recevoir des personnes en fauteuils roulants), la reconstruction des salles de technologie trop petites pour accueillir des classes entières, du self pour répondre aux nouvelles normes d'hygiène (par exemple : cuisine sépa- rée du réfectoire) de l'infirmerie qui est actuellement à l'étage et doit être déplacée au rez-de-chaussée (pour des raisons évidentes de facilitation de transports des ma- lades). Enfin, dernièrement, de la mousse est apparue sur l'enrobé de la grande cour, dangereuse et glissante. Ne réussissant pas à l'enlever, il a été décidé de refaire cet enrobé. Ça commençait à faire beaucoup ! Un autre besoin, qui n'est pas matériel, a été noté : c'est l'organisation des bâtiments. Le principal trouverait nor- mal que le collège soit agencé de manière stratégique : un ascenseur ne se place pas au hasard et il serait pratique que la vie scolaire, l’administration et l'infirmerie soient rassemblées et plus rapidement accessibles par les pa- rents, par exemple. Trop de travaux pour ne pas reconstruire ! Ainsi le Conseil Départemental s'est rendu compte de l'ampleur des travaux. Ils ont fait appel à un cabinet de professionnels qui va s’occuper d'étudier les besoins, les réglementations, les contraintes puis qui va faire des pro- positions non pas architecturales mais simplement sur l'ampleur de travaux : quels bâtiments détruire, cons- truire, rénover, etc. Puisqu'il y a de grandes probabilités de refaire le bâtiment principal, d'autres défauts moins urgents ont pu être relevés notamment dans l'agence- ment et la circulation du collège : la verticalité du bâti- ment de cours n'est pas pratique (même si un ascenseur sera mis en place), la vie scolaire n'est pas évidente d'ac- cès pour les parents, les entrées et les cours sont trop nombreuses donc difficiles à surveiller. En gros, il faut pra- tiquement tout refaire. Et les élèves ? Les travaux vont évidemment se dérouler parfois en pré- sence des élèves. Ils se réaliseront en opération « à ti- roirs » : un bâtiment est construit, les occupants vont s'y installer, et le bâtiment ancien est détruit. Ainsi, jamais les élèves ne seront dans un bâtiment en chantier. Pour les sportifs Actuellement, le collège utilise 3 lieux internes au collège dédiés au sport : la chapelle et le dojo, qui appartiennent au collège et sont entretenus par le Conseil Départemen- tal (comme les autres locaux de n'importe quel collège) et le gymnase, qui appartient à la Communauté d'Agglomé- ration de Grand Châtellerault. Le département, dans tous ses projets de rénovation, ne s’occupe plus des structures sportives et elles sont maintenant à la charge de la collec- tivité (commune ou agglo), comme l'est déjà le gymnase. La contrepartie pour cette collectivité est qu'elle pourra utiliser ces structures pour d'autres activités que celles du collège (associations, club, etc.). Cependant les travaux prévoient de détruire le dojo, et la collectivité pense faire de la chapelle une salle polyvalente... Les professeurs de sports ont négocié pour reconstruire un dojo (plus petit malheureusement que l’ancien), ils pourront toujours utiliser le gymnase. Quelques dates ? La seule chose sûre, c'est que ce n'est pas pour tout de suite ! Le Conseil Départemental s'occupe des travaux des établissements scolaires un par un. Une liste d'attente est donc mise en place. Le collège René Descartes est 4ème sur cette liste. Une fois la procédure lancée, il faudra au moins 2 ans de préparations, d’échanges, d'organisation, etc. avant le début du chantier. Bientôt, donc, mais pas tout de suite. K'eskon attend aura le temps d'y revenir... Esteban Guichard et Félix Le Saulnier ©S. Lenhard ©S. Lenhard 3 A notre arrivée au bar, quelques petits curieux viennent à notre rencontre. Ils sont tous très différents, l’un est noir, l’autre est tigré mais pourtant leur point en commun, c’est qu’ils veu- lent tout le temps jouer. Pour cela, Alexis leur a installé plusieurs arbres mais aussi des parcours suspendus dans les airs et, pour qu’ils puissent se détendre Alexis leur a aménagé un coin rempli de plaids. Vous avez compris qu'ils marchent à quatre pattes et sont « réputés » mi- gnons, les habitués du bar. Aujourd’hui, le bar compte cinq chats mais il y a un peu plus de deux semaines, il en comptait six car le petit Punto a été adopté depuis. Alexis a voulu rendre pos- sible l’adoption dans son bar à chats pour lutter contre l’abandon. C’est pour cela que ses chats viennent de la SPA. Quand on demande à Alexis quel est le concept de son bar à chats, il répond : « Le concept est de tout sim- plement venir boire un thé, un chocolat, un café ou des boissons fraîches. On peut aussi manger des paninis le midi ou bien des pâtisseries faites maison, mais entou- rés des chats que vous pouvez caresser et adopter. » En moyenne, Alexis reçoit entre 75 et 100 personnes par jour. Parmi elles, des personnes âgées, des étudiants, des familles avec des enfants… Il a été surpris d’avoir autant de clients en si peu de temps et il confie : « Il y a eu beaucoup de curiosité de la part des clients qui ont tout de suite aimé le projet. » « Il uploads/Ingenierie_Lourd/ k-x27-eskon-attend-n068-juin-2020.pdf
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- Publié le Fev 04, 2022
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