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1 dehors paris 2 Dossier de presse 18 octobre 2008 dossier de presse 2 communiq

1 dehors paris 2 Dossier de presse 18 octobre 2008 dossier de presse 2 communiqué de presse 18 octobre 2008 Informa tions pra tiques Du 18 novembre au 7 décembre 2008 Maison de l’architecture en Île-de-France 148 rue du Fbg Saint-Martin, Paris 10e M. Gare de l’Est Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h, Entrée libre et gratuite. «Ping Pong» les mardis, mercredis et jeudis de 19h à 20h www.maisonarchitecture-idf.org Contact presse Anna Hague, 06 64 25 12 73 annahague@hotmail.fr DEHORS PARIS 2 dehors paris 2 ce n’est pas la même chose que dehors paris 1, c’est la suite... du 18 novembre au 7 décembre 2008, la Maison de l’architecture propose DEHORS PARIS 2, second volet de sa cartographie des projets architecturaux les plus audacieux et créatifs figurant au patrimoine de l’île-de-France, hors Paris. Une expo-promenade au milieu de maquettes d’architectes dans l’île-de-France de tous les possibles. L’exposition DEHORS PARIS 2 rassemble 80 bâtiments dispersés sur le territoire francilien. Parmi eux, des logements collectifs, des maisons individuelles, des équipements sportifs, scolaires ou autres. Leur point commun : être situés en dehors de Paris, être réalisés - ou projetés – à l’aube du 21e siècle et, surtout, témoigner de l’audace et de l’inventivité des architectes qui les ont conçus. Dans les projets présentés, il n’y a ni architecture exceptionnelle ni architecture ordinaire, mais simplement de la qualité. Une qualité qui se nourrit d’une approche « systémique » du programme, de l’intégration simultanée de ses dimensions environnementale, urbaine, architecturale, paysagère et sociale. à la fois toniques, colorés et engagés, les 80 projets exposés illustrent la créativité de professionnels tirant parti des discontinuités du territoire francilien pour poser les jalons d’une nouvelle générosité urbaine. Les maquettes présentées ont été prêtées par les agences. La scénographie de l’exposition, dessinant des îlots dans l’espace constitué par la chapelle des Récollets et l’arrière-chapelle, met en valeur la diversité des projets et de leurs échelles, leur éclatement sur le territoire et les nouvelles centralités qu’ils font émerger. Pour inscrire ces bâtiments récents dans l’histoire presque centenaire du militantisme architectural en « banlieue », des images de bâtiments-phares, construits à proximité de Paris au cours des 40 dernières années, sont projetées sur les murs. Autour de DEHORS PARIS 2, la Maison de l’architecture organise une série de « Ping Pong d’architectes », des échanges vifs et directs au cours desquels toutes les agences participant à l’exposition ont l’occasion de se confronter au public. DEHORS PARIS 2 est un projet de la Maison de l’architecture en Île-de-France. Les commissaires sont 4 membres de son bureau : les architectes Philippe Croisier (PLAN01, Atelier du Pont), Gaëlle Hamonic (Hamonic + Masson), David Trottin (Périphériques) et Adrien Robain (rh+). Entourés par des représentants de CAUE et de la DRAC Île-de-France, ils ont sélectionné les 80 projets présentés dans DEHORS PARIS 2 parmi 600 candidatures. Présentée en octobre 2007, la première édition de DEHORS PARIS avait rencontré un vif succès auprès du public. presentation à la presse en présence des commissaires mardi 18 novembre 2008 à partir de 15h RSVP annahague@hotmail.fr DEHORS PARIS, un positionnement programmatique au cœur de la problématique actuelle autour du grand paris, il peut sembler curieux d’intituler une exposition «dehors paris». ce titre, évoquant une frontière administrative presque désuète entre un intérieur et un extérieur, se pose à contre-courant de la pensée «globale» dominante. quant à oser « dehors paris 2 », cela relève d’une insistance, voire d’une obstination ... exponentielle ! et pourtant, la maison de l’architecture persiste et signe. a l’heure de la « métropolisation » du territoire francilien, il lui paraît important d’estimer à sa juste valeur ce que la « banlieue » recèle de patrimoines, d’expressions multiples, de ruptures et de discontinuités. en somme, de richesses et de potentiels. la maison de l’architecture poursuit donc en novembre 2008 ce qu’elle avait entamé avec l’exposition «dehors paris 1» en octobre 2007, à savoir l’inventaire de l’audace et de l’inventivité architecturales en île-de-france, hors paris. « dehors paris » livre une observation méthodique et scrupuleuse de projets architecturaux élaborés ou livrés tout récemment sur le territoire des 7 départements qui forment la petite et la grande couronne de la capitale. les projets sélectionnés ne sont pas anodins, ils témoignent d’une véritable qualité. le programme annuel de la maison de l’architecture contribue à généraliser la qualité urbaine, architecturale, envitronnementale et sociale : faire que le corps entier de la ville ordinaire soit architecturé, augmenter le désir d’architecture, célébrer le plaisir des lieux. en 2007, l’ exposition « dehors paris 1 » présentait 97 projets. en 2008, « dehors paris 2 » en comporte 80, numérotés de 98 à 192 afin d’inscrire le propos dans la continuité du projet entamé la saison prédécente. et si une troisième et dernière édition de « dehors paris » se tenait à l’automne 2009 ? Michel Perrot, président de la Maison de l’architecture en Île-de-France éditoriAl « La banlieue, terre de mission de l’architecture exigeante » « la banlieue, terre de mission de l’architecture exigeante » écrivait, il y a une vingtaine d’années, la journaliste michèle champenois dans le Monde à propos de la seine-saint-denis. cette formule n’a rien perdu de son actualité. construire en banlieue, c’est composer dans un territoire « entre deux » : entre tradition et modernité, entre pleins et vides, entre standards et expérimentations. la banlieue, ce sont aussi des vides à remplir, des zones en attente, des discontinuités et des ruptures, une caractéristique absente des villes constituées, anciennes, figées sur leur identité. l’aménagement de la banlieue relèverait donc de l’aménagement de l’éternité... et si là était sa force ? des histoires empilées L’identité de la banlieue est le fruit de plusieurs histoires enchevêtrées : celle des mutations urbaines, celle des crises et des renaissances, celles des expérimentations urbaines, celle des nouvelles mobilités. Son histoire est le produit de fécondations successives, elle ne cesse de s’écrire. En témoigne l’évolution de sa composante sociale qui, d’ouvrière au cœur du 20e siècle, est devenue en trois décennies beaucoup plus diverse et mixée. des traces et des patrimoines enchevêtrés La banlieue porte les traces de cette histoire composite. Condensé de patrimoines historique, industriel, social, quadrillage de réseaux ferroviaires et routiers, entrelacs de cités-jardins nichés dans les boucles de la Seine et de ses affluents, la banlieue est un tout organique. Elle fait cohabiter ce qui est là... ce qui l’est encore... et ce qui ne l’est plus. l’émergence de nouvelles centralités Ce vaste puzzle est aujourd’hui en pleine reconfiguration. A la faveur des politiques urbaines actuelles, autour de nouveaux pôles «de compétitivité», «de développement» et autres «pépinières», les territoires hors Paris voient émerger des épicentres. Ces nouvelles centralités ancrent chez les populations et les acteurs locaux un sentiment d’appartenance propice à l’adhésion ; ces nouvelles dynamiques participent à forger une identité qui se décline, cette fois- ci, en positif. Elles génèrent in fine de la valeur urbaine : qui n’a pas besoin de se sentir appartenir à un centre ? l’avant-poste de la modernité ? La qualité urbaine contribue à la dignité de vivre et de travailler dans un lieu. Dans le combat contre l’aggravation de la ségrégation sociale et spatiale, les architectes n’ont pas rendu les armes. Les realisations actuelles dans les territoires franciliens font de la banlieue un territoite désirable, aux avant-postes de la modernité. Du logement social au siège social, la banlieue est aujourd’hui un condensé de patrimoines contemporains. La banlieue 5 80 projets choisis pour leur audace et leur créativité parmi les 80 projets sélectionnés pour cette deuxième édition de dehors paris on trouve 23 logements collectifs, 9 maisons individuelles, 13 équipements scolaires, 7 équipements sportifs, 8 équipements culturels, 10 autres équipements… preuve de la grande diversité des programmes et de leurs échelles. leur répartition géographique témoigne d’un saupoudrage quasi égal sur le territoire francilien hors paris : 6 sont situés en seine-et-marne, 10 dans les yvelines, 10 en Essonne, 21 dans les hauts-de-seine, 19 en seine-saint-denis, 8 dans le val de marne et 2 dans le val d’oise. une même exigence de qualité Derrière cette diversité en termes d’espaces, de volumes, de compositions, de matière et de taille — une hétérogénéité qui se reflète aussi dans la taille et la facture très diverse des maquettes, ces projets ont en commun de n’être ni exceptionnels, ni ordinaires, mais de refléter une exigence qui semble fédérer l’architecture actuelle, celle de la qualité dans la ville. une même liberté d’expression Les 80 projets témoignent d’une franche liberté de ton : riches en matières et couleurs , toniques, vitaminés, ils s’appartiennent « en propre », ne s’insèrent dans aucun arrière-plan idéologique, sont même allégés de toute «marque de fabrique» de la part d’agences dont on peut constater qu’elles produisent d’une fois sur l’autre des projets souvent éloignés. Les 80 projets présentés ne semblent connaître qu’un seul impératif : répondre intelligemment au programme qui leur est imposé. à l’opposé de l’architecture « prêt-à-porter» ou «standard», ces projets sont du « sur mesure » : l’aboutissement d’une véritable uploads/Ingenierie_Lourd/ maquette-immeuble-xtu-nanterre.pdf