Florence Gaudin Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette

Florence Gaudin Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette TPFE : Rapport de présentation Date de soutenance : 11 décembre 2007 L’INTERFACE PROJET URBAIN / PROJET ARCHITECTURAL UNE MISSION DE COORDINATION ARCHITECTURALE SUR LA ZAC JOSEPH BEDIER, PARIS XIII UN GUIDE DE PROJETS Première enseignante : Anne Mie Depuydt Second enseignant : Nicolas Soulier Troisième enseignant : Djamel Klouche Quatrième enseignant : Luca Merlini Personnalité invitée : Nicole Eleb-Harlé Objectifs communs, interprétations multiples. INTRODUCTION I la coordination architecturale : un maillon de la « grande chaîne » du projet urbain A. le projet urbain dans son ensemble : la dimension stratégique et l’incertitude de la matérialisation 1/ la planifi cation urbaine : stratégie 2/ le projet urbain : de multiples instances de conceptions et un jeu d’acteurs complexe 3/ analogie avec le management de projet industriel : porosité entre niveaux de conception 4/ les obstacles au maintien de la porosité entre les phases de conception B. la coordination architecturale : une phase de critique 1/ « charnière » entre urbanisme et architecture a/ une phase critique de « spatialisation » du projet b/ une articulation entre deux métiers « superposés » 2/ bref rappel historique de hiérarchie urbanisme – architecture 3/ le coordinateur d’aujourd’hui : un manager II. Première étape de la coordination architecturale : Hériter, hiérarchiser et spatialiser : Le plan d’ « organisation urbaine » A. Coordonner : hériter avant tout 1/ Hériter des volontés politiques globales a/ l’hypothèse de travail : la Zac Joseph Bédier b/ le cas de Bercy : le développement de l’est-parisien c/ le cas d’Euralille : une volonté politique forte, parier sur l’avenir 2/ hériter des intentions sur un site a/ l’hypothèse de travail : la Zac Joseph Bédier b/ le cas de Bercy : développer un P.A.Z., hériter d’un cadre déjà très défi ni d/ Le cas d’Euralille : être auteur d’un projet de spatialisation de A à Z 3/ Hériter d’un règlement urbain: a/ l’hypothèse de travail : la Zac Joseph Bédier b/ le cas du Trapèze de Boulogne – Billancourt 1 5 9 SOMMAIRE B. coordonner : hiérarchiser et spatialiser 1/ la conception urbanistique à échelle intermédiaire : « la part « visible » des projets urbains dans la ville » a/ les projets d’ « organisation urbaine » : architecture urbaine ? b/ proposition sur la Zac Joseph Bédier : un projet d’architectureS urbaineS C . Hypothèse de travail : lecture et analyse du site, confrontation avec l’héritage 1/ la Zac Joseph Bédier : une portion « emblématique » du territoire de le Ceinture a/ lecture analytique du site b/ la position adoptée 2/ la Zac Joseph Bédier :un site particulier a/ de forts atouts paysagers b/ la rue Maryse Bastié : une voie concentrique « supplémentaire » D . Hypothèse de travail : un projet d’architectureS urbaineS sur la Zac Joseph Bédier et précision des objectifs sur le secteur Bastié 1/ faciliter les cheminements piétons a/ faciliter les cheminements piétons en affi nant la trame viaire b/ Porte de Vitry : faciliter les cheminements piétons enétablissant une programmation adaptée 1. implanter les logements le long de la rue Maryse Bastié 2. implanter des types d’activités adaptées à leur situation 2/ protéger le quartier des nuisances du Boulevard Périphérique 3/ préserver une vue sur Paris depuis le Boulevard Périphérique 4/ Etablir une relation visuelle entre Quartier et Bd. Périphérique: deux mondes antagonistes: séquence B 5/ Affi cher un rythme bâti marqué sur le Boulevard Périphérique 6 / mettre en valeur les espaces publics : affi rmer leurs spécifi cités a/ principe général b/ sur la rue Maryse Bastié E. La conception urbanistique à échelle intermèdiaire : un premier conditionnement de la transmission 1/ Conception « essentielle » 2/ Conception et transmission : deux phases superposées F. Coordonner : manager, c’est-à-dire organiser le travail collectif 1/ coordonner les équipes de maîtrise d’œuvre : une consultation encore a/ Les unités de projet et le découpage des lots : cas général b/ proposition : consultation encore ouverte à de multiples hypothèses de répartition des maîtres d’œuvre. 2/ coordonner les équipes pluridisciplinaires : la composition et la gestion d’un ensemble de compétences autour du projet. 16 18 24 28 38 III. Seconde étape de la coordination architecturale : transmettre, élaboration du Guide de projets : attitude, méthode et principes A. Transmettre : Du cahier des prescriptions au Guide de projets 1/ les documents d’accompagnement de la coordination : garde-fou et/ou guide ? a/ les contraintes contractuelles architecturales / les règles architecturales b/ l’application des règles, marges de manœuvre c/ la règle et l’exception : apport potentiel des consultation d’architecture 2/ L’élaboration du Guide de projets : de multiples allers-retours entre cadre de conception et « tests de réceptivité architecturale » a/ Méthode appliquée à la rédaction guide : « simuler » des consultations d’architectes b/ l’élaboration du Guide de Projets comme partie intégrante de la conception urbaine B. Structure du Guide de projets : dimension didactique et marges d’insinuation 1/ Structure habituelle des cahiers de prescriptions architecturales : structure par objets prescrits 2/ Guide structuré selon l’exposé des objectifs du projet urbain 3/ Guide composé de quatre bandes parallèles et complémentaires a/ les objectifs b/ les prescriptions, recommandations, orientations ou indications c/ les potentialités d/ les illustrations C. le couple volume disponible / S.H.O.B à bâtir : volume de liberté 1. Gabarit, constructibilité et type 2. Volume disponible et volume de liberté 3. Volume minimal : une piste abandonnée IV. La traduction des objectifs en prescriptions/ recommandations/ orientations/ indications dans le Guide de Projets du secteur Bastié (à lire après le Guide de projets) A / La question des usages 1/ la programmation des bâtiments a/ Des logements le long de la rue Maryse Bastié b/ Des bureaux répartis par petites unités de travail le long du Boulevard Périphérique, à la porte de Vitry c/ les dispositifs de porosité visuelle de la séquence B 2/ le statut et l’usage des espaces libres 3/ Les accès 41 44 49 50 B/ La question du rapport à l’espace public 1/ le rythme des constructions 2/ l’orientation des constructions 3/ les règles d’alignement 4/ Les hauteurs minimales, maximales et relatives des constructions C/ L’unité d’ensemble/ la diversité des parties 1/ un thème récurent de la coordination architecturale a/ Bercy : l’unité avant tout : des modalités de coordination « très dessinées » b/ Concours pour une « façade-enveloppe » sur l’île Seguin : un extrême c/ les prescriptions limitées à l’objectif : exemple de l’îlot Saint Maurice 2/ la position adoptée : contrôler, indiquer et inviter les équipes consultées à se positionner a/ l’équilibre entre unité et diversité, maintenu à l’état de principe b/ Une consultation ouverte (voir II E) CONCLUSION 56 66 70 INTRODUCTION Comment transmettre le projet urbain aux projets d’architecture ? L’objectif de ce travail est de réfl échir sur la transmission des projets urbains aux projets d’architecture. Ce questionnement est d’abord né d’une expérience professionnelle dans une agence d’architectes- urbanistes. Celle-ci m’a confrontée d’une part à la diffi culté, en tant que maître d’œuvre, d’hériter d’un projet urbain « trop » défi ni architecturalement au travers des cahiers des prescriptions; et d’autre part, en tant qu’urbaniste, de laisser libres les conceptions architecturales, tout en assurant l’émergence d’une qualité d’ensemble. (Diffi culté de représenter le projet urbain sans sur-décrire l’architecture, sans fi ger une image arrêtée ; ou de rédiger un cahier des charges en essayant d’y traduire le projet, sans imposer aux futurs maîtres d’œuvre, un cadre de conception trop rigide.) Ce qui m’a le plus interpellée dans la confrontation de ces deux expériences, est que, malgré la présence d’une culture commune plus que développée (puisque nous étions tantôt coordonnés, tantôt coordinateur), dans un cas comme dans l’autre, l’articulation entre projet urbain et projets architecturaux s’est toujours présentée comme une des conditions principales de la réussite du projet et comme un point délicat, critique. Que ce soit dans la maîtrise d’œuvre avec la réception d’un contexte fi ctif (contenu dans les documents de transmission du projet urbain) ou du point de vue de l’urbaniste (ou du coordinateur) avec la mise en place de ce contexte fi ctif. La question s’est alors posée : Si la présence d’une culture commune forte ne suffi t pas à générer une réelle participation, comment peut-elle naître ? en interrogeant un peu plus loin cette vaste question, j’ai constaté le paradoxe apparent entre, d’une part, les objectifs proclamés du projet urbain : conception partagée et négociation; et d’autre part, la pratique généralisée qui montre au premier abord un assujettissement des projets architecturaux au projet urbain, par le déroulement linéaire et le cloisonnement entre les phases de conception, et par la mise en place fréquente d’un cadre strict de contraintes. La réfl exion menée porte donc sur la transition entre un projet d’urbanisme à échelle intermédiaire et un projet d’architecture. Elle se concrétise par la rédaction d’un « guide de projets », qui n’est pas un cahier des prescriptions architecturales, mais une base pour un travail de uploads/Ingenierie_Lourd/ memoire-diplo-me.pdf

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