LA Méthodes de travaille : Quelque soit l'activité topographique entreprise (t

LA Méthodes de travaille : Quelque soit l'activité topographique entreprise (terrain, calculs, dessin, lever, implantation,...), il faudra avoir une idée précise du système de référence intégrant le chantier, du positionnement relatif de la station (point matérialisé au sol au dessus duquel on dispose un théodolite par exemple) dans le canevas ainsi que le mode de liaison des détails au canevas. Travailler de l'ensemble vers les détails est un leitmotiv indispensable à retenir et se répéter inlassablement quelque soit le type de chantier. Comment rattacher les Détails : Si le canevas est fixé par rapport au système de référence, si on veut que le détail soit fixé par rapport au système Alors il reste à fixer le détail par rapport au canevas. - Les méthodes de rattachements des détails au canevas existent depuis la nuit des temps (on dit que le métier de géomètre est le 2ème plus vieux métier du monde). Ces méthodes, simples dans le principe, font l'objet de cours traditionnellement séparés en deux parties: Une première consacrée aux méthodes déterminant les x et y (c'est la planimétrie) Une deuxième décrivant les méthodes de déterminations des z (c'est l'altimétrie : nivellement direct et nivellement indirect) Tout topographe aura constamment en tête cette gradation quelque soit son activité. Sinon il risque d'y avoir incohérence entre les différentes parties d'un chantier. En effet:ces deux parcelles peuvent être identifiées par leurs sommets. - On matérialise, par des piquets par exemple, des points de canevas. Deux sont ici nécessaires car les distances sont ou trop grandes ou impossibles à mesurer à cause d'obstacles. - Puis, comme on l'a dit ci-dessus, on déterminera les éléments reliant les points de canevas aux détails. L'animation suivante activable par ce logo situé en bas à gauche de la page d'accueil de power point (c'est à vous de cliquer pour faire défiler toutes les diapos) devrait vous faire comprendre que pour retrouver l'unicité d'un ensemble (les détails D1 ..... D8) levé de deux points de vue différents (C1 et C2), il est nécessaire d'assurer deux liaisons entre C1 et C2 (ici le détail D5 sert de relais et la longueur C1C2 permet d'estimer la rotation de C2 autour de D5). En un mot, pour relier les détails issus de points de canevas différents, il faut absolument définir la longueur et l'orientation des segments les reliant. Ce principe qui sera détaillé dans le cours sur le "plan topographique" est très simple car utilisé dans n'importe quel domaine. La Précision : Ce titre ne veut pas dire qu'il faut, forcément, être précis mais au moins avoir une idée de celle à appliquer sur le dossier traiter. Plus la précision exigée sera contraignante, plus le temps passé sur le terrain sera important. Il faut donc adapter matériels et méthodes à ce qui est prescrit. Ni plus, ni moins! Un exemple: un collège a demandé la fourniture du plan d'un bois dont les dimensions sont, d'environ, 1.2km sur 0.4km, le joutant (accolé) afin de l'équiper de balises à trouver dans le cadre d'activités de courses d'orientation. Il fallait y faire figurer les chemins, sentes, rivière, ruisseaux, fossés, trous caractéristiques, etc. ... Le lever a été effectué avec un appareil affichant des valeurs (angles et distances) précisément (le mm et le mgon). Ce fût comme tuer une mouche à l'aide d'un canon de 75 car même s'il y avait une imprécision de 10m sur l'ensemble du travail, cela ne gênait en rien l'exploitation du plan qui ne doit, en fait, servir qu'à l'orientation et non pas à la mesure. Les distances auraient pu être mesurées "aux pas" et les angles, à la boussole graduée. Il est aussi inutile de "pinailler" le cm pour situer le pied d'une haie qui, nature oblige, n'est précise qu'à environ 10cm près. LES CONTROLES : Si le titre est écrit d'une manière exagérée, c'est parce que la page est très importante. En effet, ce terme de contrôle est le maître mot pour le topographe et ceci pour plusieurs raisons: humaine tout d'abord. En effet, mal apprécier l'épaisseur (car une faute subsistait) et donc la résistance du dernier bouchon de sous-sol restant entre le fond du lac de montagne et la galerie en cours de creusement, risque de mettre en danger la vie des intervenants dans celle-ci. économique ensuite. Dans l'exemple suivant qui s'est réellement produit, le positionnement d'une héberge (trace du toit sur le flanc de l'immeuble) qui a été facturé moins de 1000 fr. ( 5 chaînages ), a été mal exécuté car non contrôlé. Cela s'est traduit par un procès, mettant en cause l'Expert, pour un montant proche de 1,5 M de francs. social enfin. Quand le géomètre expert confie un dossier à un collaborateur, il ne le fait que quand il a confiance. Celle ci ne s'acquière qu'en rassurant. C'est pourquoi le collaborateur doit non seulement effectuer les contrôles nécessaires mais aussi les mettre en évidence. Cet aspect de la profession est si important qu'il fait l'objet d'un développement spécifique dans le chapitre consacré aux erreurs. L'Ordre de Grandeur : - Pour la plupart d'entre nous, apprécier un ordre de grandeur est une pratique très courante. Si la balance annonce pour la pesée de ce une masse de 118,32598kg, vous changez de balance (ou alors l'accouchement a été difficile!). Il est possible que les " ,32598" soient justes mais les " 118 kg" ne sont pas réalistes. Cette réalité fait partie de votre conscience car votre expérience vous informe. - Quand vous passez à la caisse d'une grande surface avec un caddy contenant trois boites de conserve (pour vous) et un paquet de couches (pour le bébé) et que la caissière vous annonce 36365.47fr, vous faites un sacré bond, même sans avoir fait l'addition à la calculette (il est vrai que les couches, pour un bébé de 118kg, peuvent être très coûteuses). Là aussi votre expérience a été utile. Le passage à l'Euro, d'ailleurs, va être perturbant sur ce plan. En topographie, il en va même pour 99.9% des travaux effectués, les unités employées sont celle des longueurs (le mètre), celle des angle (le gon : système décimal tel que 100 gon représentent un angle droit). Des aires (le m2 ou l’are) et des volume (en m3). Nous n’avons que quarte unités à dominer. - Ce n’est pas donc trop difficile à se forces à annoncer une valeur avant d’avoir effectué la mesure cela évite de grosses fautes et permet,quand elles sont présentes,de les retrouver. - Un document graphique à l'échelle permet généralement de donner aussi cet ordre de grandeur. - Le dessin de ce bâtiment qui semblait, sur le terrain, avoir ses façades perpendiculaires, met en évidence, au coup d'oeil, que l'un des quatre détails a été mal reporté. - L'ordre de grandeur des cotes permet de distinguer que celle inscrite 81.65m est fort probablement fausse. Il est quasiment certain que les 8 et 1 ont été inversés (c'est une faute très classique, informatique ou pas). Les Matériels : -La lunette : Bien que depuis quelques années, la profession voit poindre dans son horizon des stations qui pointent les détails automatiquement sans intervention humaine et ceci avec grande précision , la lunette de visée n'est pas prête à se faire détrôner. les Fonctionnalité : « A quoi sert une lunette? »  Elle matérialise la visée .  Celle ci a pour nature d'être une droite Comme toute droite  Elle peut se définir par 2 points ; - Pour l'instant notre lunette est virtuelle puisque nous n'avons utilisé que des objets géométriques que sont les droites et les points pour la définir. Mettons un peu de matière autour pour répondre aux autres fonctionnalités nécessaires, à savoir: - créer une image grossie de l'objet visé afin d'assurer un pointé plus précis. Pour cela deux lentilles convergentes sont nécessaires. - l'une tournée vers l'objet donc appelée objectif (2 à 3 cm de rayon) - l'autre appelée oculaire (3 à 4mm de rayon) car, contrairement à ce que l'on pourrait penser au prime abord, elle est tournée vers l'oeil (du latin oculus) - rendre possible le pointé en interposant une croix gravée sur une plaque de "verre" (3 à 4mm de rayon) appelée réticule - assurer la netteté de l’image d'un objet visé qui peut se situer à plusieurs dizaines de km ou à quelques mètres. On interpose ainsi une lentille divergente. Nos deux points (ici en rouge sur les schémas) qui définissaient notre droite sont matérialisés: - pour l'un, par la croisée réticulaire (c'est elle que l'on déplace pour régler, dans les ateliers de réparation, le positionnement de l'axe optique) - pour l'autre, et c'est moins évident, par le foyer avant de l'objectif (voir le cours d'optique) Ce n’est pas tout ça mais toute cette optique ne tient pas en l'air toute seule par miracle! - On la dispose pour cela dans un tube tout en assurant la liberté de translation à la lentille divergente pour assurer la netteté de l'image (c’est la mise au point) ainsi qu'à l'oculaire pour adapter la lunette à l'oeil uploads/Ingenierie_Lourd/ mise-en-station-topo.pdf

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