Illustrations. Les illustrations de cet ouvrage ont été réalisées par Annie BRU

Illustrations. Les illustrations de cet ouvrage ont été réalisées par Annie BRUNETON, d’après les auteurs suivants : BERG, O.C. et SCHMIDT, C.F. (1893-1902). Atlas der officinellen Pflanzen, 4 volumes, Verlag von Arthur Felix, Leipzig: pp. 32, 66, 88, 106, 118, 146, 176, 298, 324, 350, 368, 388, 424, 464, 534, 554, 636, 648, 660, 684, 734, 750, 772, 790, 800, 826, 844, 874, 908, 914, 940, 992, 1022, 1056, 1086, 1180, 1186, 1218, 1274, 1316, 1342, 1346, 1362, 1372, 1390, 1402, 1406, 1412, 1428. CHAUMETON, F.P. (1814 –>1818). Flore médicale, 6 volumes, C.L.F. Panckoucke, Paris. (Vol. 3 à 6 rédigés avec la collaboration de Chamberet et Poiret; illustrations par E. Panckoucke et P.J.F. Turpin) : pp. 10, 96, 128, 138, 188, 252, 266, 314, 400, 490, 502, 546, 568, 592, 814, 962, 1006, 1194, 1224, 1270, 1302. DESCOURTILZ, M.E. (1821–>1829). Flore médicale des Antilles ou traité des plantes usuelles, 8 volumes, chez Pichard et autres, Paris. (Devient Flore pittoresque et médicale des Antilles à partir du tome 5, peinte par J. Th. Descourtilz) : p. 1138. DIETRICH, A.G. (1833–>1844). Flora des Königreichs Preussen, oder Abbildung und Beschreibung der in Preussen wildwachsenden Pflanzen (= Flora regni borussici), 12 volumes, L. Oehmigke, Berlin : p. 1110. EATON, M.E. (1930). in : Addisonia, 15, 509, New York Botanical Garden, New York : p. 518. FITCH, W.H. (1855). Curtis Botanical Magazine, 81, [sér. 3, vol. 11], 4847 : p. 44. HART, M. (1827). Botanical Register, 13, 1128, J. Ridgway, Londres (14 volumes de 1815 à 1828, devient Edwards's botanical register) : p. 604. KOHL, F.G. (1891—>1895). Die officinellen Pflanzen der Pharmacopoea Germanica, J.A. Barth, Leipzig : p. 168. KÖHLER, F.E. (1887—>1890), Medizinal Pflanzen, 4 volumes, G. Pabst, Gera : pp. 582, 864, 1452. LAMARCK, J.B. de MONET, chevalier de (1791 –>). Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature, Panckoucke, Paris : pp. 22, 202, 1322. LINDMAN, C.A.M. (1901-1905). Bilder ur Nordens Flora, 3 volumes : p. 340. MASCLEF, A. (1890). Atlas des plantes de France, 2, P. Klincksieck, Paris : p. 670. SPRECHER, A. (1907). Le Gingko biloba, Université de Genève, Institut de botanique, sér. 7, fasc. 10, Atar imp., Genève : p. 482. THOMÉ, O.W. (1885 —>1889). Flora von Deutschland Österreich und der Schweiz, 4 volumes, F.E. Köhler, Gera- Untermhaus : p. 1040. En couverture : Nerium oleander L. (Menton [06], France, juin 2015 - photographie : Annie BRUNETON). Les informations contenues dans cet ouvrage ont un but pédagogique; ce dernier ne constitue en aucun cas un guide de traitement. Contrairement à une opinion répandue, les plantes peuvent engendrer des effets indésirables, voire des manifestations toxiques graves. Elles sont en outre susceptibles d'interférer avec des traitements médicamenteux. L'automédication, en différant le diagnostic et la mise en place d'une thérapeutique efficace et reconnue, peut avoir des conséquences graves. Les patients qui souhaitent utiliser des plantes pour corriger un état de santé qu’ils jugent perturbé sont invités à tenir compte de ces faits. Jean Bruneton professeur des universités Pharmacognosie Phytochimie Plantes médicinales 5e édition Avec la collaboration de Erwan Poupon professeur à l’université Paris-Sud Chez le même éditeur Guide des plantes à fruits charnus comestibles et toxiques M. Botineau, 2015 Le préparateur en pharmacie (2e Éd.) J.-M. Gazengel, A.-M. Orecchioni (2013) Guide de poche de mycologie officinale Y.-F. Pouchus, 2012 Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs M. Botineau, 2010 Plantes à risques – Un ouvrage destiné aux pharmaciens, médecins, toxicologues et biologistes D. Frohne, H.-J. Pfänder et R. Anton, 2009 Dictionnaire pharmaceutique – Pharmacologie et chimie des médicaments Y. Landry, Y. Rival (2006) Plantes toxiques – Végétaux dangereux pour l’homme et les animaux J. Bruneton, 2005 Plantes thérapeutiques : tradition, pratique officinale, science et thérapeutique M. Wichtl et R. Anton, 2003 Phytothérapie – Les données de l'évaluation J. Bruneton, 2002 (Retirage 2012) Direction éditoriale : Fabienne Roulleaux Édition : Brigitte Peyrot Fabrication : Estelle Perez-Le Du © 2016, Lavoisier, Paris ISBN : 978-2-7430-2165-8 introduction Les quelque sept années écoulées depuis la parution de la 4e édition ont été marquées par le foisonnement de connaissances nouvelles — chimiques, biochimiques, enzymologiques, génétiques, pharmacologiques, cliniques, etc. — sur les plantes utilisées à des fins thérapeutiques, aussi bien que par l’évolution constante de la réglementation ou la multiplication des études épidémiologiques tendant à établir une relation entre micronutriments végétaux et prévention, voire ralentissement de l’évolution de pathologies variées. Alors que certains jettent encore parfois un regard condescendant sur la recherche de substances thérapeutiques d’origine naturelle, l’année 2015 a vu la consécration de cette stratégie par le choix du comité Nobel. Soixante-trois ans après avoir distingué la découverte de la streptomycine par Selman WAKSMAN, le prix Nobel de médecine a honoré William CAMPBELL et Satoshi OMURA pour celle de l’avermectine — issue d’une bactérie — et Youyou TU pour celle de l’artémisinine, issue d’une plante, l’armoise annuelle [1]. La genèse de ce qui est devenu le traitement de référence mondial du paludisme non compliqué (cf. p. 933) résume parfaitement les grandes étapes de la valorisation d’une substance naturelle d’origine végétale : triage biologique de plantes utilisées par la médecine traditionnelle, reconnaissance de l’importance du mode de préparation, isolement et détermination de la structure de la substance active, étude du mécanisme d’action, essais cliniques, mise au point de dérivés hémisynthétiques plus maniables, tentatives de création de molécules synthétiques incorporant le motif moléculaire responsable de l’activité, etc. Peu importe finalement que les techniques de la biologie synthétique permettent maintenant d’assurer une partie de l’approvisionnement en dérivés de l’artémisinine (cf. p. 935), le point de départ demeure — et demeurera longtemps — la plante (ou le microorganisme, ou l’organisme marin). Un autre temps fort de l’année 2015 a été, sans conteste possible, la publication de la synthèse, par une simple levure de boulanger (Saccharomyces cerevisiae) d’un opiacé largement utilisé comme antalgique, l’oxycodone [2]. La prouesse — 23 gènes ont dû être introduits dans la levure — n’a conduit qu’à quelques microgrammes de substance, et sa production industrielle ne s’inscrit sans aucun doute pas dans le futur proche. Certes. Mais on ne peut plus faire l’économie d’une question fondamentale : à terme, sera-t-il toujours nécessaire de cueillir ou de cultiver une plante pour produire les substances complexes qu’elle renferme? (c’est déjà une réalité pour l’artémisinine...) [3]. Bien qu’ils ne concernent pas les plantes médicinales, on retiendra aussi, au titre de 2015, les remarquables travaux fondamentaux de chercheurs français sur la biosynthèse du géraniol dans les pétales de rose : ils ouvrent la voie à la création de fleurs à couper qui auront retrouvé le puissant et envoûtant parfum qui leur fait généralement défaut [4]. Bien sûr, ces avancées fondamentales et technologiques font appel à des savoirs et technologies qui n’entrent pas dans le champ de la pharmacognosie, mais elles ne pourraient pas exister sans le travail préalable qui conduit à la connaissance du végétal et de ses constituants. De la même façon, le développement de produits biosourcés, de substituts aux produits issus de ressources fossiles ou encore de biopesticides, tout comme la connaissance des mécanismes allélopathiques valorisés par l’agroécologie, constituent autant de champs d’investigations pluridisciplinaires auxquels les spécialistes des substances naturelles sont à même d’apporter une indispensable contribution. Dans un autre domaine, les années récentes n’ont vu survenir aucun fléchissement de l’intérêt de nos contemporains pour les « plantes médicinales » et les « compléments alimentaires » [5]. Au contraire : deux Français sur trois font confiance à la phytothérapie. Comme l’a récemment résumé Pierre CHAMPY, « le contexte économique français des produits de santé à base de plantes est florissant [6] ». En 2013, trois des dix principaux médicaments de « prescription médicale facultative » vendus dans les officines françaises étaient (en valeur) des extraits végétaux. En 2014, l’aromathérapie y a généré un chiffre d’affaires de 166 millions d’euros. L’essor des « dispositifs médicaux » à base de plantes est lui aussi notable [7]. Malheureusement « certaines niches du marché sont douteuses, voire confinent au charlatanisme [6]». Le marché des compléments alimentaires, dispensés pour près de 50 % d’entre eux en pharmacie, est également en forte croissance : 1,48 milliard d’euros en 2014 (+ 6,4 %). Si l’on ne connaît pas la part exacte des ingrédients végétaux dans ces compléments, on note que, par segments (« minceur », « tonus », etc.), ils sont souvent parmi les leaders : en quelques années l’acérola a pris 10 % du marché de la vitamine C... Dix des vingt-et-un compléments alimentaires les plus vendus en 2013 en officine (en nombre d’unités) contenaient une ou plusieurs plantes. Cet engouement pour le naturel, comme la quête d’un bien-être par les plantes (?), est international : le marché des plantes pour tisanes représentait 1,75 milliard de dollars aux États-Unis d’Amérique en 2013 (thés inclus) et les seuls compléments à base de plantes y ont engendré un chiffre d’affaires de 6,3 milliards (+ 7,9 % par rapport à 2012). Mais les plantes les plus vendues ne sont malheureusement pas les plus anodines (yohimbe, séné) ou celles dont l’activité est la mieux établie, loin s’en faut uploads/Ingenierie_Lourd/ pharmacognosie-phytochimie-plantes-medicinales-5e-ed-sommaire 1 .pdf

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