8. Les différents systèmes à l'extérieur du bâtiment sont peints de différentes

8. Les différents systèmes à l'extérieur du bâtiment sont peints de différentes couleurs pour distinguer leurs différents rôles. • La structure et les plus grands composants de ventilation ont été peints en blanc, • les escaliers et les structures d'ascenseur ont été peints en gris argenté, • la ventilation a été peinte en bleu, • la tuyauterie de plomberie et de contrôle d'incendie peinte en vert, • les éléments électriques sont jaunes et orange, et le moteur de l'ascenseur les pièces et les gaines, ou les éléments qui permettent la circulation dans tout le bâtiment, sont peints en rouge. L'un des éléments de "mouvement" pour lesquels le centre est le plus connu est l'escalator (peint en rouge sur le bas) sur la façade ouest, un tube qui zigzague jusqu'au sommet du bâtiment offrant aux visiteurs une vue étonnante sur la ville de Paris. 9. Les tubes d'escalator en plexiglas qui parcourent les six étages de la façade ouest du Centre Georges Pompidou. ESCALIER MÉCANIQUE « C'est un bâtiment qui fait semblant, c'est une parodie de la technologie » Renzo PIANO. Une structure visible : « un mécano géant » Toute la structure du bâtiment est à l'extérieur, ainsi que tout ce qui le fait fonctionner : les circulations et les tuyaux. Ceci est à la fois la conséquence d'un besoin d'espace à l’intérieur du bâtiment et une volonté des architectes : dans une construction, tout doit être montré, rien ne doit être caché. La structure est conçue comme un jeu de construction géant : métallique, peinte en blanc, elle est constituée d'éléments qui se répètent et s'assemblent pour former une trame régulière. Ici, il n’y a pas de murs porteurs comme dans la plupart des constructions (souvent une épaisse paroi séparant l'intérieur de l'extérieur) : c’est la structure métallique (poutres, poteaux, gerberettes, tirants ...) qui porte tout le bâtiment, qui le fait tenir debout. Et cette ossature métallique qui s'affiche fièrement soutient les façades en verre. Le verre a en effet remplacé le béton, relégué exclusivement au sous-sol. Ces façades sont de grandes parois de verre, offrant la transparence. Un long escalier mécanique « la chenille » dessert chaque niveau de la façade pour chaque étage. Pour créer ces grands plateaux libres, toute la structure du bâtiment est à l’extérieur, ainsi que tout ce qui le fait fonctionner : les circulations et les tuyaux. Cela en fait une sorte de grande usine, ou comme le dit Piano, une parodie de technologie. Squelette tripes et artères sont ainsi donnés à voir, exposés en plein air, sur la rue et sur la piazza. Le code des couleurs du centre : bleu => air, vert => eau, jaune => électricité, rouge => circulations. II – ANALYSE sémantique Beaubourg, c’est aussi un besoin d’espace, dégagé l’intérieur, mais aussi la volonté des architectes de tout montrer, de ne rien cacher. C’est aussi un jeu et une provocation. Les architectes proposent ici une architecture transparente, qui répond à la volonté de créer un lieu vivant pour l’art contemporain et la culture pour tous. Partout dans le centre, le visiteur a une vue vers l’extérieur. Le bâtiment reflète ainsi la ville et l'absorbe. Un Centre polyvalent G. Pompidou entend ainsi moderniser Paris et refaire d'elle une capitale artistique et culturelle : « Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel comme on a cherché à en créer aux Etats-Unis (…), qui soit à la fois un musée et un centre de création où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audiovisuelle, etc. Le musée ne peut être que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La création, évidemment, serait moderne et évoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait des milliers de lecteurs qui du même coup seraient mis en contact avec les arts. Tout cela coûte cher ( …). Mais si l'objectif est atteint, ce sera une réussite sans précédent. » Le Monde, 17 octobre 1972. Ainsi, le bâtiment abrite 4 institutions : – une grande bibliothèque publique – un centre de design – un institut de musique contemporaine – un musée d'art moderne uploads/Ingenierie_Lourd/ pmpd.pdf

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