Le rôle de la lecture Selon Piaget, après l’age de 12 ans, l’enfant devient cap

Le rôle de la lecture Selon Piaget, après l’age de 12 ans, l’enfant devient capable de raisonner à partir d’hypothèses, de faire des déductions logiques, de réaliser des opérations mentales sans recourir à des objets materiels , d’exprimer l’abstraction au moyen de propositions ou de phrases. Il éprouve dèjà le besoin de comprendre le pourqoui des relations qu’il observe et de réaliser les opérations d’implication, d’équivalence, de disjonction et d’exclusion. Il est donc apte à cet ȃge, à examiner et à assimiler les nombreuses complexités de la syntaxe. C’est l’ȃge où l’élève a besoin de comprendre le fonctionnement de la langue étrangère, d’en comparer les phénomènes avec ceux de la langue maternelle. C’est à l’ȃge de l’adolescence qu’il se pose le probleme d’utiliser la lecture en langue étrangère pour créer une motivation, d’une part, et pour continuer le processus qui paraissait être interrompu – d’acquisition de la compétence linguistique et même, d’accéder au domaine de la compétence de communication par le contact au style imagé de la littérature. Comme la compétence de communication n’est pas débrayable de la culture, la lecture littéraire n’est qu’un moyen efficace et motivant d’accéder à cette compétence. La lecture – composantes de la compétence de communication que celle-ci assure – - Maȋtrise linguistique (morpho-syntaxe, lexique) ; - Maȋtrise textuelle (type de discours et de message, en tant que séquences organisées d’enoncés – agencements et enchaȋnements transphrastiques, rhétorique et manifestation énonciative de l’argumentation) ; - La maȋtrise référentielle (informations culturelles, scientifiques) ; - Maȋtrise relationnelle (échanges interpersonnels en fonction des positions et des intentions des interlocuteurs) - Maȋtrise situationnelle (les différents autres facteurs qui peuvent affecter, dans des circonstances données, les choix opérés par les usagers). Approche communicative de la lecture à la différence de l’écrit épistolaire (échange entre auteur et récepteur en vue de communiquer) il est plus difficile de reconnaȋtre que l’acte de lire représente un échange et implique de la part du lecteur, la recherche d’une communication. L’ancienne conception sur la lecture accordait un rôle passif au lecteur qui ne devait qu’être le recepteur du message du scripteur => la maȋtrise de la langue, la seule compétence activée. De nos jours – la lecture = un phénomène complexe : le texte en tant que message produit par le scripteur est soumis à une reconstruction des sens, faite par les lecteurs, en fonction de leurs connaissances linguistiques, de leur expérience de vie, de leur sensibilité, de leur état de réceptivité et de ce qu’ils cherchent dans le texte (information, plaisir). Il s’agit en somme d’une communication entre émetteur et recepteur, chacun ayant en propre ses intentions, son projet, ses stratégies de communication. Stratégies pédagogiques de la lecture Activité complexe qui suppose trois opérations fondamentales. Apprendre à lire en langue étrangère = apprendre à formuler des hypothèses et à les vérifier dans le texte. Les trois opérations sont l’anticipation, l’identification et la vérification. Lire en langue étrangère = reconnaȋtre, structurer, interpréter puisqu’il s’agit de saisir les subtilités de la langue, les sous-entendus, les éléments appartenant à une civilisation inconnue. En langue étrangère le code est peu maȋtrise, non seulement le code graphique, mais l’ensemble des modèles de la langue. => spontanément, le lecteur tend à regresser vers les activités qu’il a pratiquées à l’école +une traduction de vérification. Le texte contient un univers culturel , des faits historiques ou socio- culturels, des références mythologiques ou légendaires, des références intertextuelles, des sous-entendus. Il y a deux types de stratégies d’apprentissage de la lecture – l’approche globale et l’approche analytique-synthétique. L’approche globale – accéder au sens général du texte, sans le déchiffrer terme à terme => favorise une prise de décision si le texte vaut ou non la peine d’être lu et analyse L’approche analytique = sensibiliser le lecteur à la grammaire du texte, l’entraȋner à la compétence narrative. Le rôle de la lecture – le plus important moyen de culture, la principale occupation des loisirs de l’homme, la plus riche source d’informations scientifiques et culturelles. Lire = satisfaire une curiosité latente . Amener une certaine sensibilisation aux aspects affectifs du texte La lecture enrichit l’expérience du lecteur et participe à l’achèvement de sa personnalité. Lire c’est participer aux situations sensibles du texte , éprouver des émotions et des sentiments, déterminer entre le sujet et l’écrit une communication affective qui rend plus forte l’action éducative de la lecture. La lecture est un outil de l’enseignement qui vise à mettre en concordance l’enrichissement, l’exercice et l’assouplissement de la pensée. La lecture – méthode attrayante et motivante, suscite l’intérêt et la curiosité des enfants et des adolescents. Types de lecture – silencieuse – initier les élèves à comprendre ce qu’ils lisent et les habituer à diriger leur pensée sur l’intelligence du texte. La lecture expliquée – moyen de montrer les nuances, les précisions , les beautés littéraires de la langue française. On réalise la liaison entre la lecture et la grammaire, le vocabulaire, le style et l’orthographe. Sur un texte expliqué on étudie toutes les possibilités expressives du français littéraire, toutes les possibilités d’exprimer et de nuancer une idée à l’aide des synonymes, toutes les difficultés créées par les mots polysémiques, par les homonymes et les paronymes, toutes les sonorités créées par les allitérations, les rimes intérieures, etc. La lecture expliquée contribue à l’augmentation des forces de communication et de création des enfants. Elle vise un but esthétique et culturel, développe le goût littéraire, enrichit la langue et habitue les enfants à utiliser le mot juste et expressif. La lecture à haute voix (expressive) destinée à former l’art de la diction, contribue à la formation d’une bonne prononciation et de bonnes habitudes prosodiques. A l’aide de ce type de lecture, on réalise le but esthétique et social du texte littéraire : transmettre à autrui ses pensées et ses sentiments, en utilisant les ressources de l’art de bien dire. => la lecture à haute voix, plus liée que les autres types de lecture à la fonction communicative de la langue. Le lecteur=intermédiaire entre la pensée de l’auteur et celle de l’auditeur qu’il veut convaincre et intéresser car on ne peut porter vers les autres les emotions ressenties que grȃce à une conscience nette des beautés du texte et des sentiments éprouvés par l’auteur. Apprendre à lire = apprendre à penser et à parler. Conclusions – former de futurs lecteurs en langue étrangère => l’un des objectifs majeurs de tout enseignant, en choisissant de s’adresser aux apprenants non comme à des apprenants tout d’abord, mais comme à de jeunes curieux des réalités dont les livres français leur parlent. Par ailleurs, en proposant des activités pédagogiques destinées à améliorer l’acte de lecture naturelle en français ce qui suppose un entraȋnement quotidien visant à cultiver le sentiment linguistique. Par conséquent, n’importe quelle revue pour enfants peut être un puissant outil pédagogique pour la motivation à la lecture et à l’expression : son contenu tend autant à apporter des informations, qu’à faire réagir et discuter. D’où, la possibilité de résoudre autrement le problème de l’enrichissement du vocabulaire des apprenants, celui de l’initiation aux registres de la langue, celui de la construction du sens dans l’écriture. Faire saisir le sens aux lecteurs élèves, c’est leur faire comprendre ce qu’est une lecture globale, qui n’est point une lecture approximative, mais un premier pas vers une lecture approfondie. L’expression écrite – la composition L’écrit - partie intégrante de l’éducation au langage - La pratique de la composition facilité et accélère considérablement celle de la lecture et par conséquent, celle de l’acquisition de la langue ; - La composition est un excellent moyen d’entraȋnement à la réflexion sur la langue et sur l’organisation du discours. L’exercice de composition amène l’apprenant à exprimer par écrit, avec ordre, clarté et précision. Au moyen de cet exercice, il s’achemine vers une pratique plus aisée de la langue courante, discipline sa pensée et enrichit son expression. Exercice exclu au niveau débutant puisqu’il suppose l’acquisition d’un lexique riche et l’habitude de construire des phrases courtes. Le travail d’initiation à la composition repose dans une première étape, sur des exercices d’organisation de la phrase, en prenant pour point de départ l’observation d’images, de paysages, des activités destinées à développer l’esprit d’observation. L’acquisition préalable des techniques – analyse des textes modèles et dégage les expressions, les images et les tournures qui expriment les intentions de l’auteur, des exercices lexicaux à partir du texte modèle pour enrichir le vocabulaire des apprenants avec des mots expressifs. La recherche de l’authenticité – l’enseignant doit donner à l’apprenant un vif désir d’écrire, de communiquer authentiquement sa pensée. Il ne faut donc lui demander à écrire que ce qu'il connait bien et qui l’intéresse ou le touche. Pour solliciter sa réflexion active sur la vie quotidienne tout est bon : la rue, la presse, le cinéma, la télévision. « On s’accoutume à bien écrire, en lisant souvent ceux qui ont bien écrit » Voltaire. Pour bien écrire, il faut avoir quelque chose à dire. L’enseignant doit armer ses élèves pour le travail d’invention en leur apprenant à observer, en tenant uploads/Litterature/ 10-le-role-de-la-lecture 1 .pdf

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