Comme on fait son lead ON ECRIT DANS LA MÊME COLLECTION Un monde sans fil Les p
Comme on fait son lead ON ECRIT DANS LA MÊME COLLECTION Un monde sans fil Les promesses des mobiles à l’ère de la convergence Magda Fusaro 2002, ISBN 2-7605-1183-9, 258 pages Le commerce électronique Y a-t-il un modèle québécois? Jean-Paul Lafrance et Pierre Brouillard 2002, ISBN 2-7605-1154-5, 310 pages Les relations publiques dans une société en mouvance – 2e édition Danielle Maisonneuve, Jean-François Lamarche et Yves St-Amand 1999, ISBN 2-7605-1054-9, 468 pages PRIX PRICEWATERHOUSECOOPERS DU LIVRE D’AFFAIRES 1999 La guerre mondiale de l’information Antoine Char 1999, ISBN 2-7605-1029-8, 168 pages Communications en temps de crise – 2e édition Sous la direction de Danielle Maisonneuve, Catherine Saouter et Antoine Char 1999, ISBN 2-7605-1028-X, 410 pages SUISSE SERVIDIS SA 5, rue des Chaudronniers, CH-1211 Genève 3, Suisse Téléphone : 022 960 95 25 Télécopieur : 022 776 35 27 La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage» – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du «photocopillage ». PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450 Sainte-Foy (Québec) G1V 2M2 Téléphone : (418) 657-4399 • Télécopieur : (418) 657-2096 Courriel : puq@puq.uquebec.ca • Internet : www.puq.uquebec.ca Distribution : CANADA et autres pays DISTRIBUTION DE LIVRES UNIVERS S.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : (418) 831-7474 / 1-800-859-7474 • Télécopieur : (418) 831-4021 FRANCE DIFFUSION DE L’ÉDITION QUÉBÉCOISE 30, rue Gay-Lussac, 75005 Paris, France Téléphone : 33 1 43 54 49 02 Télécopieur : 33 1 43 54 39 15 Antoine Char 2002 Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bur. 450 Sainte-Foy (Québec) Canada G1V 2M2 Préface de Michel Roy Comme on fait son lead ON ECRIT Composition typographique : CARACTÉRA PRODUCTION GRAPHIQUE INC. Couverture : RICHARD HODGSON 1 2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2002 9 8 7 6 5 4 3 2 1 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2002 Presses de l’Université du Québec Dépôt légal – 4e trimestre 2002 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Données de catalogage avant publication (Canada) Char, Antoine, 1950- Comme on fait son lead, on écrit (Collection Communication et relations publiques) ISBN 2-7605-1155-3 1. Journaux – Amorces. 2. Ouverture (Rhétorique). 3. Journalisme – Art d’écrire. I. Titre. II. Collection. PN4775.C48 2002 808'.06607 C2002-941563-2 À Isabelle Le lecteur se tue à abréger ce que l’auteur s’est tué à allonger. MONTESQUIEU Écrire, c’est prévoir. PAUL VALÉRY Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. NICOLAS BOILEAU P R É F A C E Antoine Char appartient à cette race de journalistes qui ont affronté tous les défis. Qu’il a tous relevés. Modeste et discret, il en parle peu. Il faut l’interroger longuement pour apprendre qu’il est né à Dakar en 1950, qu’il a voyagé en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire en 1965, qu’il a fait une partie de ses études dans un pensionnat de Marseille au début des années 1960. Qu’il est arrivé au Canada à 19 ans en 1969. Début d’un temps nouveau… Aussitôt, il se met au travail. Petits boulots d’abord. Puis, en 1972, le voilà pigiste à la prestigieuse revue Main- tenant. L’année suivante, il passe à la section internatio- nale du quotidien Le Jour qui l’envoie couvrir la première phase de la guerre civile au Liban en 1975. Quelques mois plus tard, il va suivre pour Le Jour le premier ministre Trudeau dans sa tournée latino-américaine et rendre compte ensuite des élections législatives portugaises un an après la révolution des Œillets. Le Jour tombe et notre collègue, pour qui le Québec n’a plus de secret, fait son entrée au bureau montréalais de l’Agence France-Presse où il reste de 1976 à 1978. Il s’y attache et y reviendra en 1980. Mais entre-temps, de 1979 à 1981, il sera surnuméraire à la Presse Canadienne. Cette prédilec- tion pour le travail d’agencier devient bientôt une vocation. Il assume en effet, de 1979 à 1989, la direction du bureau canadien d’Inter Press Service (IPS), la sixième des grandes agences internationales. Celle-ci, basée à Rome, compte 66 bureaux sur la planète et met l’accent sur les problèmes du tiers-monde. C’est un aspect de l’actualité internationale auquel Char restera toujours attentif. Il sera ensuite, ou simultanément, pigiste au (défunt) cahier Perspectives de La Presse, à Sélections du Reader’s Digest, à La Presse-Plus, à L’actualité et à Femme-Plus. Il est surnuméraire au Devoir depuis 1993 comme préposé au pupitre et chroniqueur à la section internationale. Avec la limpidité d’un « pro », il y analyse à la « une » un dossier de l’actualité étrangère. Comme beaucoup de journalistes, Antoine Char éprouve une attirance pour l’enseignement, comme en témoignent les sept chapitres de ce livre. Il est donc, à partir de 1985, chargé de cours puis professeur au Dépar- tement de communications de l’Université du Québec à X Comme on fait son lead, on écrit Montréal et, de 1995 à 2001, responsable du programme de jour- nalisme de cette institution. Il y obtient un baccalauréat en science politique en 1972 et une maîtrise en communication en 1992. Il a aussi rédigé La guerre mondiale de l’information et collaboré à La communication en temps de crise, deux ouvrages publiés aux Presses de l’Université du Québec. Comme tous les grands du journalisme, notre confrère n’aime pas tellement qu’on parle de lui, de sa vie, de son métier. Sa capacité de travail que lui envient ses collègues et ses étudiants est sans limites. D’où ce constant souci d’exactitude et de transparence qu’on trouve dans ses articles d’analyse comme dans ses reportages. Même épuisé après de longues sessions à la rédaction, il se refuse toujours à bâcler un texte, à sécher un cours. Un journaliste qui parvient, comme Antoine Char, à passer près de 15 ans dans des agences de presse sans perdre la tête ou la vie, est d’ordinaire promis à une longue carrière. La cadence trépi- dante du travail dans ces hauts lieux de l’information exige en effet des rédacteurs et des reporters, non seulement une concentration soutenue malgré la rumeur des machines et l’agitation des équipes, mais aussi la rapidité d’exécution et un sens aigu de la précision. La passion du métier, la rigueur professionnelle et une forte résistance physique s’imposent pour accomplir les missions plus exigeantes. Un reporter qui ne craint pas les vents du large n’est jamais sûr de l’heure à laquelle il va rentrer à la maison. À ceux qui se portent dans les pays où sévissent les combats armés, la parfaite maîtrise de soi n’est plus un vœu, mais une obli- gation. De même, en pleine crise politique, chez soi ou à l’étranger, l’aptitude à transmettre sans délai au siège de l’agence l’information recueillie pêle-mêle devient indispensable. Sur le terrain, le reporter doit aussi apprendre à distinguer l’accessoire de l’essentiel, à se méfier enfin des francs-tireurs qui ont souvent la tentation (ou l’ordre) d’éliminer ces gêneurs que sont les correspondants. C’est pourquoi, dans ce métier, quand une situation se com- plique et que la sécurité paraît incertaine, on reconnaît les actifs et les passifs, les forts et les faibles, les créateurs et les résistants. Je n’hésite pas à ranger Antoine parmi les dynamiques et les inventifs. S’il ne sait pas, il va aux sources. Si les sources restent silencieuses, il insiste, enfonce, fait sauter les verrous du silence. Il sait que la quête de l’information, épuisante et laborieuse, surtout en situation de Préface XI conflit ou de crise, exige du reporter intuition, imagination et audace. Antoine Char a mené sur plusieurs fronts cette incessante bataille de l’information. On observe chez lui cette qualité que possèdent plusieurs des meilleurs journalistes : ils ne sont jamais insensibles à la misère des hommes, aux inégalités de ce monde dont souffrent, depuis leur naissance, d’innombrables enfants d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique, à la pauvreté insoutenable des démunis, à l’injustice, à l’exaspération des révoltés. Ils savent surtout y faire référence dans leurs comptes rendus, avec respect et compassion. Ils ont une culture et une mémoire. Et c’était sans doute pour voir de plus près deux des pays les plus cruellement éprouvés par la guerre et le génocide que notre collègue obtenait en 2000 une bourse de la fondation Asie- Pacifique pour faire des reportages au Vietnam et au Cambodge. L’art du lead, le vertige de la page blanche, l’épithète perdue. N’en parlez pas trop aux journalistes d’autrefois, aux roquentins des guerres oubliées, aux vétérans de 39-45, car si vous ouvrez la boîte de Pandore, ils vous raconteront jusqu’à épuisement l’angoisse qui les habita quand, dans uploads/Litterature/ 166-9782760516977.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 03, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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