Revue Philosophique de Louvain Francesco Gentile, L'« esprit classique » nel pe

Revue Philosophique de Louvain Francesco Gentile, L'« esprit classique » nel pensiero del Montesquieu Jean-Robert Armoghate Citer ce document / Cite this document : Armoghate Jean-Robert. Francesco Gentile, L'« esprit classique » nel pensiero del Montesquieu. In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, tome 67, n°95, 1969. p. 494; https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1969_num_67_95_5508_t1_0494_0000_1 Fichier pdf généré le 25/04/2018 494 Comptes rendus Francesco Gentile, Z'« esprit classique » nel pensiero del Montesquieu (Pubbl. délia Facoltà di Giurisprudenza deU'Università di Padova, 45). Un vol. 24x17 de xn-348 pp. Padova, Cedam, 1965. Prix : 4500 lires. Ce livre sur Montesquieu est le début d'une plus vaste étude que M. Gentile veut consacrer à définir la délicate notion d'esprit classique au XVIIIe siècle. Le choix un peu étroit d'une problématique posée par Taine n'a pas gêné l'A. pour tracer brillamment, dans une première partie, les origines classiques du concept. Mais les sources cicéroniennes ne font pas oublier que l'esprit est « l'attribut principal de nos temps modernes » (Essai sur les causes..., éd. Nagel, t. III, p. 419). L'A. note fort justement à ce propos : « l'esprit est quelque chose de typiquement moderne, inconnu des anciens, et ne pouvant, par là, être compris qu'en se coupant de la civilisation classique et de la tradition, au ton sévère desquelles (Montesquieu) préfère une vérité plus spontanée, plus idyllique» (p. 93). Esprit et justice, esprit et histoire : dans les deux dernières parties de l'ouvrage, l'A. utilise, en les développant, les quelques principes brillamment, mais brièvement exposés par M. Louis Alt- husser (Montesquieu — La politique et l'histoire, Paris, 1959). L'A. a bien saisi la richesse de la triade esprit-lumières-savoir dans la pensée de Montesquieu (p. 279); on pourrait néanmoins regretter, ou du moins contester, la mécanisation de la méthode de Montesquieu évoquée par l'A. comme une sorte de synthèse entre son regret d'une Antiquité révolue et son intérêt pour une efficacité scientifique accrue : comme l'a montré M. Althusser (op. cit., p. 9), une méthode nouvelle naît d'un projet classique (édifier la science politique) appliqué à un objet nouveau (faire la science de toutes les sociétés concrètes de l'histoire). Mais, quoique limité à Montesquieu, le livre de M. Gentile va déjà plus loin, et sa conclusion de méthode pourra s'appliquer à d'autres qu'au seigneur de la Brède. Jean-Kobert Armogathe. Kaymond de Boyer de Sainte Suzanne, Alfred Loisy entre la foi et l'incroyance. Préf. de Henri Gouhier. Un vol. 21,5x14,5 de 232 pp. Paris, Éd. du Centurion, 1968. Prix : 19,80 FF. Loisy est né en 1857, il est mort en 1940. Il semble que le recul devienne suffisant pour arriver à parler de lui sans passion et avec l'objectivité de l'historien. L'auteur y est, croyons-nous, parvenu, avec l'aisance d'un diplomate qu'il est, et bien qu'il ne soit, comme il le dit lui-même, ni exégète, ni historien, ni philosophe de profession. A quel titre ce livre a-t-il donc été écrit ? Au titre de l'amitié ; et avec la délicatesse et la profondeur de compréhension que celle-ci seule peut conférer — surtout quand il est question de situer la vie et l'œuvre de Loisy « entre la foi et l'incroyance ». Ajoutons que le présent livre nous donne, en une quarantaine de pages, quelques lettres inédites dont l'intérêt est évident, puisque l'amitié et la correspondance de uploads/Litterature/ 1969-alusion-de-jean-robert-armoghate.pdf

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