PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I- OBJECTIFSDE LA LECTURE 1-Pourquoi lire ? II-TYP

PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I- OBJECTIFSDE LA LECTURE 1-Pourquoi lire ? II-TYPES DE LECTURE 1- La lecture traditionnelle 2- La lecture indicative ou sélective 3- La lecture en diagonale 4- La lecture active surlignée 5- La lecture active annotée III-LA LECTURE AU CAMEROUN 1- La lecture comme phénomène culturel 2- Le livre : l’édition, la librairie et la bibliothèque 3- Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) III-SUGGESTIONS CONCLUSION Bibliographie INTRODUCTION 1 Le mot « lecture » vient du latin « lectura » qui renvoie à « l’acte de lecture ». La lecture est une activité permettant à l’individu d’acquérir des connaissances ou d’informations contenues dans un texte. C’est une action matérielle de déchiffrer ce qui est écrit.Iser donne une conception plus exhaustive de la lecture dans les propos suivants : La lecture est interaction dynamique entre le texte et le lecteur, car les signes linguistiques du texte et ses combinaisons ne peuvent assumer leur fonction que s’ils déclenchent des actes qui mènent à la transposition du texte dans la conscience de son lecteur. (Iser, 1976:198) Le texte lu transforme donc son consommateur. Il crée une communication éducative entre ce dernier et son contenu. Il y a des lieux qui ont un pouvoir d’autorité sur la pratique de la lecture. Nous pensons à l’espace scolaire et universitaire qui a des bibliothèques et à l’endroit commode pour la lecture de recherche. Ainsi, en ce qui concerne le Cameroun, les citoyens ont-ils un comportement qui les tend régulièrement vers la lecture ? Ont-ils des livres à leur disposition ? Quelle est la part du gouvernement dans cette entreprise culturelle ? Telles sont là, les questions auxquelles nous nous attellerons d’explorer afin de déboucher sur quelques propositions. I- LES OBJECTIFS DE LA LECTURE 1-Pourquoi lire ? 2 La lecture possède de nombreux avantages et bienfaits. Elle permet d’apprendre de nouvelles choses, de se former, de développer son vocabulaire et son expression orale. La lecture peut grandement contribuer au développement cognitif personnel, dans la mesure où vos lectures auront un impact sur votre esprit. Elle demeure le soubassement c’est-à-dire la fondation des études. Tout ce que nous savons, nous l’avons acquis par le biais de la lecture. Au niveau de la recherche, il s’agit de savoir questionner un texte, de repérer le support et le type d’écrit, de pouvoir explorer la partie importante du texte, d’émettre des hypothèses, de mémoriser des informations et d’en neutraliser d’autres. La lecture joue un rôle du premier plan. Etant donné que dans l’enseignement supérieur les indications bibliographiques prennent le pas sur les cours dispensés par les professeurs, l’étudiant est ténu de se reporter à la lecture pour compléter sa compréhension. En littérature, c’est au lecteur que revient le rôle de donner vie à l’œuvre littéraire par le sens qu’il dégage et la signification qu’il lui donne. Sans cela, l’œuvre littéraire est inerte, sans âme et sans vie. Dans cette optique, la narratologie a été consciente de la fonction du lecteur dans l’analyse des textes narratifs. L’écrivain, même dans le choix du thème de son œuvre, se fait une idée de celui qui la recevra c’est-à-dire le lecteur. Selon Jean-Paul Sartre, c’est le choix fait par l’auteur d’un certain aspect du monde qui décide du lecteur et réciproquement, c’est en choisissant son lecteur que l’écrivain décide de son sujet. Ainsi tous les ouvrages de l’esprit contiennent en eux-mêmes l’image du lecteur auquel ils sont destinés. L’écrivain connaît son lecteur et vice versa, conclut-il. II- TYPES DE LECTURE 1-La lecture traditionnelle Le but de cette lecture est de se détendre, prendre connaissance des nouvelles. C’est une lecture passive, car elle consiste à faire la lecture normale d’un texte du début à la fin pour le plaisir ou pour se détendre. Ce type de lecture convient à plusieurs usages : lecture de roman, du journal, d’un magazine. Cependant, elle sera insuffisante pour classer l’information ou la mémoriser. Pour avoir la compréhension d’un texte théorique, il faudra relire plusieurs fois le texte et manipuler l’information. 2-La lecture indicative ou sélective Elle a pour but de chercher et choisirdes textes sur un sujet particulier, afin de prendre connaissance d’un ouvrage. Il s’agit donc, de lire la page de couverture, de lire la présentation faite de l’ouvrage, d’identifier la date de la première édition et nombre d’éditions, de lire la table de matière pour avoir une idée générale du livre ou du résumé. S’il s’agit d’un article, il faut cependant lire le résumé, l’introduction et la conclusion, si le temps le permet. 3-La lecture en diagonale 3 La lecture en diagonale à pour but de faire du repérage de l’information dans un livre ou texte. C’est un peu le prolongement de la lecture sélective, elle consiste à faire survoler toutes les pages d’un texte sans fixer un point particulier. Les yeux se promènent de gauche à droite en diagonale, à travers chaque paragraphe : résumé, titres, sous-titres, images, tableaux. On ne cherche pas le détail du texte, mais plutôt se faire une idée du contenu du texte. Ce type de lecture permet de prendre connaissance d’un grand nombre de pages en peu de temps. Elle permet également de repérer les passages pertinents qui pourront être lus plus en détail par la suite. 4-La lecture active surlignée Elle a pour but d’assimiler l’information pour mieux la comprendre, la mémoriser et l’utiliser. Il s’agit de faire une lecture attentive et concentrée de tout le contenu. La lecture active surlignée consiste à s’approprier l’information pendant que l’on fait la lecture, comme souligner des idées principales, encercler des mots clés, mettre en évidence à l’aide d’une accolade un passage important. La lecture active surlignée est souvent précédée par la lecture indicative et diagonale. Elle permet d’identifier les passages importants, d’avoir une idée précise de ce que l’on recherche, afin de mieux comprendre le texte. 5-La lecture active annotée Elle facilite le repère de l’information. Elle permet de faire des liens entre les concepts, entre les différentes idées de l’auteur et de comparer les différents écrits. Elle établit le plan du texte et la pyramide d’arguments et permet l’analyse d’un texte en profondeur. Elle surpasse la lecture active surlignée, car on note des commentaires. C’est une lecture active avec un plan ou une structure argumentative. III-LA LECTURE AU CAMEROUN 1-Lecture comme phénomène culturel Ce qui reste vrai, c’est que le nombre des personnes qui sont assidues à la lecture n’est pas très élevé en Afrique en général et au Cameroun en particulier. « Le livre n’intéresse qu’un nombre insignifiant d’autochtones ayant été initiés aux arcanes de la lecture et de l’écriture en langue française. » (Kayembe, 122) Les Noirs ne lisentpas et resteront toujoursnos esclaves, il s’agit ici du titre de l’article que DeeLee avait lu un matin sur les ondes d’une radio de New York. Cet article, malheureusement dépeint une certaine réalité. Il convient de noter que l’ignorance constitue la première arme de ce maintien dans l’esclavage. Un grand homme une fois déclara : « La meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir est de la mettre dans un livre. » Cette déclaration ne laisse pas les jeunes camerounais indifférents. Et si les jeunes s’intéressaient à la lecture, auraient-ils des livres à leur disposition ? 2-Le livre : l’édition, la librairie et la bibliothèque. 4 Le livre camerounais a d’abord été produit par des maisons d’éditions de l’extérieur. C’est le cas des premiers écrivains qui ont écrit hors du pays, étant en exil. Ainsi, de l’époque coloniale à nos joursdes maisons d’éditions ont été créées. C’est le cas de la maison d’édition missionnaire CLE (Centre Evangélique Littéraire) et des maisons d’éditions locales comme SOPECAM (Société de Presse et d’Edition du Cameroun), CEPER (Centre d’Edition et de Promotion pour l’Enseignement et la Recherche) et l’édition panafricaine commeNEA(les Nouvelles Editions africaines). Malgré les efforts fournis par ces dernières, la production des livres demeure une équation non résolue. Car, elles sont souvent confrontées à des difficultés des subventions. Certains auteurs, préfèrent partir se faire publier ailleurs fuyant l’hostilité du gouvernement qui, à leur égard, ne les laisse pas publier certaines œuvres de fiction ou critiques pouvant répondre aux besoins du lectorat camerounais. Quant à la librairie classique, elle est visitée généralement par les enseignants et étudiants mais cela se fait souvent en cas de nécessité ou d’obligation universitaire. Car, la librairie de la rue a pris le dessus, en effet, c’est là que les élèves ou étudiants estiment que le prix est abordable. C’est ce qui pousse parfois la librairie classique à livrer ses stocks à cette dernière à bas prix. Certes, les adolescents ne lisent pas assez mais cette absence d’intérêt pour la lecture est due aussi à une absence de structures de médiation. La création des centres culturels et des bibliothèques sur l’ensemble du territoire nationale pour répondre aux besoins des consommateurs, reste très loin de la réalité. Ainsi dans son entièreté, le Cameroun n’a comme bibliothèques fonctionnelles que les centres culturels français, l’institut Goethe, le British Council, le centre culturel américain. En tant uploads/Litterature/ tpe-la-lecture-au-cameroun.pdf

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