IIe siècle av. J.-C. Theobaldus Episcopus, Theobaldi Phisiologus, Biblioteca Na

IIe siècle av. J.-C. Theobaldus Episcopus, Theobaldi Phisiologus, Biblioteca Nacional de Madrid, Ms./Imp. 3141), la licorne devient un élément des bestiaires médiévaux. Pour chasser la licorne, on le sait, il faut une vierge. Quand elle découvre ses seins, l’arôme de la vierge attire la bête qui se blottit dans son giron. Dans la version du Phisiologus du poète anglo-normand, Philippe de Thaon (c. 1152) on lit : La met une puicele Hors del sein sa mamele Et par l’odurement Monosceros la sent ; Dunc vient a la pucele Si baise sa mamele Et sun devant se dort. (403-409) La pharmacie médiévale faisait grand usage de la corne de licorne, il s’agissait la plupart du temps de celle du narval, qui appartient à la famille des dauphins (Cf. v. 225). On trouve à Nuremberg un manuscrit rédigé entre 1577 et 1583, dont les dessins ont été pris de la Pretiosa Margarita (Novella, Venise, 1546). Dans l’un de ces dessins, la licorne s’avance vers un cerf. Pour les auteurs des traités d’alchimie cela fait allusion aux deux principes : mâle-actif, femelle- passif. (Ctesias, Indica, xxv, Migne, Patr. Gr., CIII, Col. 226 ; Aristote, Histoire des animaux, 499 b20, Parties des animaux, 663 a23 ; Pline, VII. 20.29, 21.31 ; Solinus, 52.39, 40; Elien, III. 41, IV. 52, XVI. 20 ; Commentaire à l’Hexameron de Basile, Migne, Pair. Gr., XVIII, Col. 744 ; Isidore de Séville, x ii, 2.12, 13.) L’etc. serait à l’infini. v. 36 « ligne de l’horizon ». « A la mort des rois égyptiens, les courtisans ne prenaient pas en compte les gestes évidents, la décomposition de la chair, la transformation en cendres. Ils disaient pour expliquer leur départ : le pharaon a sombré dans la ligne de l’horizon ». (Cf. Interrogando a L.L., op. cit.). v. 80 « Immortels mortels, mortels immortels, qui vivent de la mort de ceux-là et meurent de la vie de ceux-ci. » (Héraclite, Fragment 62 ; Hippolyte, Refutatio, IX, 10). v. 86 « A qui donc... » Isaïe, x l , 25. v. 88 « miroir ». Nasako, le devin, avait vu dans son miroir magique qu’il fallait chercher la Voix... dans le même lieu où Sikanekue avait trouvé le Poisson, là où elle fut sacrifiée ». (Rituel ñañigo de Cuba). (Lydia Cabrera, Anaforuana, Madrid, 1975). 20 © ÉDITIONS BELIN / HUMENSIS. TOUS DROITS RÉSERVÉS POUR TOUS PAYS - PAGE TÉLÉCHARGÉE SUR LE SITE PO-ET-SIE.FR - VOIR LES « CONDITIONS GÉNÉRALES D’UTILISATION » DE CE SITE. uploads/Litterature/ 2-1977-p18-25-pdf-page-3 1 .pdf

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