1 Lycée de Rao Année Scolaire 2019/ 2020 Classe : 1er L’ Discipline Français :

1 Lycée de Rao Année Scolaire 2019/ 2020 Classe : 1er L’ Discipline Français : Professeur : Mr Fall Thème La Deuxième Partie De Nini la mulâtresse du Sénégal Plan : Introduction I Biographie et Bibliographie 1. Biographie 2. Bibliographie II Les personnages 1. Les mulâtresses 2. Les Noirs 3. Les Blancs III) Résumer IV) Structure du Roman et thème dominant 1) 4ème séquence : • Le Maraboutage 2) 5ème séquence • La veille de l’indépendance 3) 6ème séquence • Le jour J V) Le temps et l’espace a) Le temps B) L’espace Conclusion 1. Aminata Diaw 2. Aminata Dieng 3. Dieynaba Dieng 4. El hadji Abdou Dieng 5. Moussa Dieng Les Exposants Introduction Abdoulaye Sadji est né en 1910 à Rufisque, région du Cap Vert au Sénégal. Il a fait une partie de ses études à St-Louis. Il était instituteur. Il est mort en 1961. Il a écrit "Nini" en 1954. Son regard sur les mulâtresses, et notamment sur son personnage Nini, est permanent dans le livre. Il est continuellement présent, à la fois moqueur, irrité, peiné. Il analyse, tel un psychiatre, le cas de Nini, emblématique des vestiges d'une société : l'adoration du blanc qu'on "singe", le mépris du noir qu'on rejette, le déni de sa part noire, la déchirure entre les deux, les contradictions, le gâchis d'une vie. Cette thématique du rejet de son propre sang noir a été traitée par d'autres auteurs. Notamment Myriam Warner Vieyra, originaire des Antilles et mariée au cinéaste sénégalais Paulin Vierya, racontera dans "le quimboiseur l'avait dit" qui porte sur l'assimilation et l'acculturation, le rejet d'une jeune fille noire par sa propre mère métisse (mariée à un noir plus foncé qu'elle), juste parce qu'elle est trop noire. A travers le résumé de la deuxième partie, je travaillerai donc particulièrement sur le Structure du Roman et les thèmes ainsi que le temps et l’espace utilisé. I Biographie et Bibliographie  Biographie de l’auteur Abdoulaye Sadji est né en 1910 à Rufisque, région du Cap-Vert, au Sénégal. Il fait ses études coraniques comme tout sénégalais musulman de sa génération jusqu’à l’âge de 11 ans, après des études coraniques, il rejoint les bancs de l’école française à l’âge de onze ans, puis fréquente le Lycée Faidherbe avant d’intégrer l’École normale William Ponty. Il devient en 1929 l’un des premiers instituteurs africains et exerce en Casamance, à Thiès, Louga, Dakar et Rufisque. Puis en 1932 il défie les autorités coloniales en devenant le deuxième bachelier sénégalais, où il occupe ensuite le poste de directeur d’école et d’inspecteur Primaire de 1959 à sa mort, en 1961 . Si sa mort prématurée ne lui a pas permis d’avoir d’écrit plus longtemps, ses œuvres restent comme des références de la littérature sénégalaise et particulièrement « Maïmouna », étudié dans toutes les classes sénégalaises et qui constitue l’un des plus beaux livres de la littérature nationale  Bibliographie de l’auteur Son œuvre compte entre autres des articles dans Présence africaine, Paris-Dakar et dans de nombreuses revues africaines. Il est également l’auteur d’essais et de contes tels que Tounka (1952), Modou Fatim (1960) ou encore Leuk-Le-Lièvre (1953), en collaboration avec Léopold Sédar Senghor (qui en assure la partie grammaticale). Ces ouvrages témoignent de son attachement et de son intérêt pour la culture africaine. Ses ouvrages les plus connus et les plus étudiés demeurent Maïmouna (1953) et Nini, mulâtresse du Sénégal (1954[]), deux romans qui relatent le parcours de jeunes femmes africaines qui, à l’image d’un continent en transition, connaissent espoir, doutes et désillusions. Dans ces deux ouvrages, Sadji se livre à une analyse sans complaisance de la société africaine. Il n’en est pas moins un ardent défenseur de son pays et de sa culture (notamment par la création de la première station radio en langue nationale). Cette culture, il la veut perméable et ouverte sur les autres civilisations. En témoignent sa germanophilie (inédite pour l’époque) et le syncrétisme religieux qu’il a défendu et vécu, au grand dam de l’élite religieuse sénégalaise. II Les personnages Etudier les personnages dans ce roman revient surtout à explorer des mentalités. Les mentalités des races noires, blanches, et surtout celles des mulâtresses, ces métisses biologiques comme écrivait Frantz Fanon dans Peau noire, masques blancs. Etudier les personnages, c'est également s'attarder souvent sur la psychologie des Noirs. Voilà en somme à quoi s'en tenir pour lire à travers l'analyse des protagonistes du récit. Nous verrons pour plus de commodité pratique l'« élément » mulâtresse, ensuite la population noire et enfin les Blancs. 1. Les mulâtresses Nini : Nini, c'est son diminutif ou son pseudonyme, car elle s'appelle Virginie Maerle. Elle a 22 ans dans le roman. Son portrait physique est favorable, car Nini est belle Nini est souvent triste parce qu'elle est hantée par le sang noir qu'elle a dans ses veines et qu'elle veut ignorer, mais affiche une mine joviale, gaie. Madeleine Meckey ou Madou. Elle est l'amie de Nini et sa réplique, mais moins blanche et moins raffinée qu'elle. Elle a aussi honte de l'élément noir de sa peau. C'est pourquoi elle ne veut que son ami Perrin voit ses parents. Grand-mère Hélène et tante Hortense : ce sont les deux seules parentes qui restent à Nini. Elles ont eu leurs moments de rêve d'être épousées par des Blancs. Maintenant, désillusionnées, elles se replient sur elles-mêmes et trouvent refuge dans la religion chrétienne, et ne ratent jamais la messe. Dédée est la mulâtresse de « demi-teinte » qui se marie avec un Blanc M. Darrivey. Il y a aussi la tante de Dédée, Sylvie. Elle tient à son gendre et est très jalouse de lui. La population mulâtresse est constituée également d'autres comparses telles que Nana p, Lia p. Mimi, Nénée, Nénette, Titi. Elles sont des amies, autant dire des compagnons de Nini. 2. Les Noirs Ndiaye Matar : A le juger par ses manières et sa tenue, tout laisse croire que c'est un Blanc. Voilà ce qui justifie que sa lettre à Nini soit surprenante. C'est un noir, et son nom l'identifie. Bakary : le boy de la famille de Nini. Un vrai noir avec la couleur et la tradition. Il représente le type du boy esclave. A cause de lui, Perrin pense que Nini vit l'époque de l'esclavage, par la manière de celle de la traiter. Il est docile et candide. Son français petit nègre le caractérise p.12. Mamadou : le planton dans le service où travail Nini. Il est le contraire de Bakary. Loin d'être soumis, souvent de mauvaise humeur et très rancunier, mais son travail comme il faut. Il représente le nègre rebelle. Il parle bien français, mais fait toujours exprès de parler wolof avec Nini, histoire de se moquer d'elle. Du côté des Noirs, Nini est apparentée. Khady, c'est la cousine de sa grand-mère Hélène. C'est elle qui servira de relais entre grand-mère Hélène et sa tradition. Elle emmène cette dernière à un marabout manding. Fatou Fall est une cousine noire de Nini. Elle est très belle, car les Blancs l'apprécient plus qu'à Nini. « Elle est rudement belle, la « djiguène », échappe à Perrin. Et cela est confirmé par son ami qui ajoute « follement séduisante » p.143, à croire que les Blancs en deviennent fous. D'ailleurs Nini en devient même jalouse devant les remarques de ses invités Martineau et Perrin. Le marabout manding, représente à la fois l'islam et la religion africaine animiste. 3. Les Blancs Il y a surtout Jean Martineau et Perrin, les collègues de travail et de bureau de Nini. Respectivement aussi amants occasionnels de Nini et de Madou. Martineau est un intellectuel, licencié en droit et diplômé de Sciences-Po p. Perrin est un homme franc qui n'hésite pas faire des remarques blessantes à l'endroit de Nini, et des compliments envers les Noirs. D'autres personnages blancs sont épisodiques à l'image du patron de Nini M. Darrivey, c'est lui qui épouse la mulâtresse Dédée. Il est l'adjoint des Services Civils Le portrait que dresse Nini de lui est très complaisant pp. Le docteur Finot représente la médecine blanche moderne. III. Résumé de Nini L’histoire du roman se passe dans l’ancienne capitale du Sénégal, Saint-Louis, et durant l’époque coloniale. Il s’agit d’une toute petite tranche de vie d’une mulâtresse Virginie Maerle, connue sous le diminutif Nini. Elle vit avec les seuls parents qui lui restent, sa tante Hortense et sa grand-mère Hélène, des mulâtresses elles aussi. Nini commence à sortir avec un collègue de bureau, le français Jean Martineau. Leur relation devient toujours plus intime, mais le rêve plusieurs fois répété de la jeune fille d’épouser un Blanc et partir avec lui en France va encore s’envoler. Martineau et son ami Perrin seront licenciés par la compagnie les «Entreprises Fluviales » et ils vont devoir rentrer en Europe. Une fois rentré, Martineau épouse une compatriote et retourne en Afrique Equatoriale Française avec elle. La grand-mère de Nini étant morte, pour fuir les mauvaises langues et les chahuts de ses amies, Nini part pour la France après avoir vendu l’immeuble qu’elle avait hérité de ses parents uploads/Litterature/ 2-nini-la-mulatresse-deuxieme-partiz.pdf

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