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LE MALIN PETIT CANARD - PAGE 1 LE MALIN PETIT CANARD - MARS 2006 - NUMÉRO 342 LE MALIN PETIT CANARD LE BULLETIN ÉLECTRONIQUE DE LA COMMUNAUTÉ FRANCO-FINLANDAISE MARS 2006 - N° 342 Quand et comment êtes- vous devenu musicien? J’ai toujours aimé chanter ou siffler aussi loin que je me sou- vienne. J’ai acheté une guitare à 14 ans sans trop vraiment y toucher et un jour j’ai entendu un disque de Steve Waring et Roger Mason “ la guitare amé- ricaine” (Le Chant Du Monde) et c’est à partir de là que je me suis mis à travailler vraiment la guitare, vers l’age de 16 ans. Ensuite mon grand frère m’a beaucoup encouragé. Quels musiciens vous ont influencé? Brassens, Bob Dylan, Léonard Cohen, Bach, Philip Glass, Manos Hadjidakis, Mozart, Pink Floyd, Zappa, Django, Paco de Lucia ... Et aujourd’hui Gustavo Santaolalla, Bashung, Camille, Uakti, Sigur Ros… Quels sont les aspects posi- PAGE 4  INTERVIEW PAGE 2  tifs et négatifs d'être musicien en France? Le côté positif c’est que par rapport à l’Afghanis- tan ou au Viêt Nam on est vraiment gâtés. Le côté négatif c’est qu’on est TROP gâtés... Sé- rieusement, l’important est d’être motivés, curieux et inspirés, peut importe où l’on vit. RENCONTRE AVEC RENÉ AUBRY PAGE 3  MESSAGES - PAGE 9  L’actualité cinématographi- que revue et corrigée par Ed- mond de Saint-Pierre. Rencontres furtives et ques- tions ciblées. REGARDS CROISÉS - PAGE 7  SONDAGES - PAGE 24  SUDOKU- PAGE 25  MOTS CACHÉS - PAGE 26  TÉMOIGNAGES PAGE 7  QUELLE IMAGE AVEZ-VOUS DE LA FIN- LANDE ET DES FINLANDAIS? ...qu'ils sont blonds comme des anges... qu'il y a des autoroutes avec des élans qui ressemblent à Alain Souchon... des grandes vacances dans les maisons en bois... souvenirs, souvenirs. Jane Birkin Dans ma tête, je n'ai que de belles visions de la Finlande, mais quand même un peu plus qu'un touriste! Jacques Dutronc J'ai gardé un excellent souvenir de mon dernier passage en Finlande. Le puplic était chaleureux et enthousiaste et je me suis senti "adopté" par lui. Mory Kanté A DÉCOUVRIR... LE MALIN PETIT CANARD - PAGE 2 LE MALIN PETIT CANARD - MARS 2006 - NUMÉRO 342 L’INTERVIEW DU MOIS Quand et comment êtes-vous devenu musicien? J’ai toujours aimé chanter ou siffler aussi loin que je me souvienne. J’ai acheté une guitare à 14 ans sans trop vraiment y toucher et un jour j’ai entendu un disque de Steve Waring et Roger Mason “ la guitare améri- caine” (Le Chant Du Monde) et c’est à partir de là que je me suis mis à travailler vraiment la guitare, vers l’âge de 16 ans. Ensuite mon grand frère m’a beaucoup encoura- gé. Quels musiciens vous ont influencé? Brassens, Bob Dylan, Léonard Cohen, Bach, Philip Glass, Manos Hadjidakis, Mozart, Pink Floyd, Zappa, Django, Paco de Lucia ... Et aujourd’hui Gustavo Santao- lalla, Bashung, Camille, Uakti, Sigur Ros... Quels sont les aspects positifs et négatifs d'être mu- sicien en France? Le côté positif c’est que par rapport à l’Afghanistan ou au Viêt Nam on est vraiment gâtés. Le côté négatif c’est qu’on est TROP gâtés... Sérieusement, l’important est d’être motivés, curieux et inspirés, peut importe où l’on vit. Quelle image avez-vous de la Finlande et des Finlan- dais? J’ai passé de nombreux étés en Finlande et quelques séjours en hiver et j’aime énormément ce pays: paysa- ges, lacs, forêts, îles, silence, absence de nuit en été, élans, moustiques , pêche à la ligne, brochets, brochet- tes, saucisses, bière...et l’écho des voix et des clapotis portés le soir par le lac à l’heure du sauna, WOW !!! Les Finlandais que j’ai rencontrés sont généreux et souvent timides au début. Si certains le restent par la suite, d’au- tres au contraire se révèlent très vite chaleureux voire excentriques. La langue est très belle . Connaissez-vous la musique finlandaise ou des artis- tes finlandais? Comme tout le monde je connais Sibelius, j’ai écouté quelques compositions de Kaija Saariaho, mais j’avoue ne pas très bien connaître la musique “pop” actuelle à part 22 Pistepirkko que je connais surtout de nom. J’ai écouté pas mal de musiques traditionnelles et j’écoute surtout depuis des années un disque sublime de Kantele enregistré en 69 par Marti Pokela, Eeva-Leena Sariola et Matti Kontio que mes enfants connaissent par coeur et qui suscite toujours l’intérêt de mes amis. Je connais Aki et Mika Kaurismäki , Arto Paasilinna, le chorégraphe Jor- ma Uotinen et bien sur le Kalevala que je possède mais que je n’ai jamais lu entièrement. Comment pourriez-vous définir votre style musical? A l’image d’un de mes morceaux, ”Sirtaki à Helsinki”, une musique instrumentale sans frontières. Des chansons sans paroles. Mon blues à moi. RENCONTRE AVEC RENÉ AUBRY  Avez-vous le sentiment que votre style musical a beau- coup changé au cours des années? Oui il a évolué au fil de mes humeurs et des humeurs du monde. On distingue vraiment des périodes différentes dans mon parcours, en fonction de mes rencontres, de mes voyages, de mes lectures, de mes expériences, la cassure la plus évidentes ayant eu lieu après le 11 septembre avec Seuls au Monde. J’ai le soucis constant d’essayer de me renouveler ce qui j’espère est le cas. Quel est, dans votre répertoire, le morceau que vous préférez? Puisqu’il faut n’en choisir qu’un: Après la pluie 2 ( Album “Killer Kid” ) Préférez-vous la scène ou le studio? J’aime par dessus tout mon “home studio” qui est tout petit mais où je me sens libre et qui est le lieu où naissent toutes mes musiques. La scène, c’est très agréable quand toutes les conditions techniques requises sont réunies. C’est la cerise sur le gâteau, la rencontre physique avec le public, toujours enrichissante. Mais je préfère la création. Pendant la préparation d'un titre ou d'un album, quelle est l'étape que vous préférez? Du début de la recherche jusqu’au mixage, toutes les éta- pes me plaisent. Quels sont vos projets? Créer mon propre site internet. Continuer à composer en- core longtemps. Mon nouveau CD “Mémoires du Futur” sortira le 10 avril 2006 Seriez-vous prêt à revenir en Finlande pour faire quel- ques concerts? Plutôt deux fois qu’une. * Propos recueillis par Vincent Lefrançois LE MALIN PETIT CANARD - PAGE 3 LE MALIN PETIT CANARD - MARS 2006 - NUMÉRO 342 RENCONTRES FURTIVES Pourriez-vous nous dire comment s'est déroulé votre séjour en Finlande? Je ne suis là que depuis jeudi et nous avons eu de très belles jour- nées et je suis toujours très impressionné et très ému par la qualité de l'accueil et de l'amitié que nos amis Finlandais m'ont montré et démontrent à toutes les personnes qui viennent leur rendre visite. J'ai eu grand plaisir, non seulement à assister à ces Championnats du monde, mais à faire des rencontres très intéressantes. J'ai rencontré, bien entendu la Président de Finlande et puis d'autres personnalités aussi. Je vois, avec plaisir, qu'il y a beaucoup de Francophiles en Finlande et que la culture française a une très bonne place et qu'il y a beaucoup d'amitié entre les personnes d'expression française et les Finlandais. Quelques mots à la Communauté des Francophones de Fin- lande? Je les salue très amicalement et très chaleureusement. Monaco est aussi un pays de l'Espace francophone et il nous appartient aussi, quand il le faut, de défendre la culture et la langue française et je suis de voir que même aux confins du nord de l'Europe la culture fran- çaise est très bien représentée. S.A.S LE PRINCE ALBERT II DE MONACO  Pendant l'enregistrement d'un album, quelle est l'étape que vous préférez? En ce qui me concerne, j'apprécie vraiment les pauses déjeuner, mais pour être honnête, je pense que la chose la plus sympa c'est de partir dans un autre pays pour 5 semaines avec mes meilleurs amis, vivre dans le même appartement, sentir mauvais, rire et faire du rock 12 heures par jour. The Rasmus est vraiment populaire en Finlande, est-ce que ça veut dire que vous ne redoutez plus la réaction du public quand vous sortez un album? La sortie d'un nouvel album est toujours très excitante parce qu'on ne sait jamais comment le gens réagiront. Arrête-moi si je me trompe, mais je pense que chaque groupe a besoin d'avoir des auditeurs, non? LAURI YLÖNEN DE ”THE RASMUS”  C'est pas pour vous provoquer, mais à quoi sert un phi- losophe de nos jours? Il sert exactement à dire qu'on peut penser autrement que comme on pense à la télévision, à la radio, dans la presse. Il sert à dire qu'on peut penser pas forcément à ajouter les lieux communs. Tous les philosophes sont des alternatives au monde comme il va et c'est toujours intéressant de voir le monde autrement. On peut dire aux gens "voilà comment on vous propose de voir le monde habituellement, mais regar- dez, il y a des manières alternatives de le voir". Ca sert déjà à ça... si "servir" est le bon mot ! MICHEL ONFRAY, PHILOSOPHE  * uploads/Litterature/ 342 1 .pdf

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