« 40 règles de base de l’orthographe » « 40 règles orthographiques permettent d

« 40 règles de base de l’orthographe » « 40 règles orthographiques permettent d’écrire sans faute 80 à 85 % de n’importe quel texte journalistique ou littéraire courant ». Voilà une affirmation qui promet, c’est le moins que l’on puisse dire ! Elle n’est pas de moi. Elle est de Léonard Massaranti, enseignant suisse qui l’énonce en 2003, après 45 ans d’enseignement. Et, dans un document au titre tout aussi prometteur, « Parcours sans faute », il a effectivement publié ses 40 règles. Cette recherche d’efficacité m’a séduit. Aussi, j’ai décidé de remettre le tout « au goût du jour ». J’ai regroupé certaines règles, et j’en ai introduit d’autres. Et j’ai réécrit l’ensemble en m’efforçant de m’éloigner d’un style « grammairien » pour aller vers quelque chose de plus léger, de plus souriant. Gros travail ! C’est ce travail que je vous offre, aujourd’hui. C’est une première approche que je crois très utile. Elle permet de découvrir ces 40 règles, et d’en comprendre leurs applications au travers de très nombreux exemples. Mais il est possible, j’en suis certain, d’aller au-delà… J’ai créé le « Blog Orthographique », et, entre autres choses, on y trouve 75 fables et 25 chansons, 100 petites histoires en rimes et en rythmes qui mettent en scène l’orthographe, et permettent de s’en souvenir avec un sourire. Après les 40 règles de base, vous trouverez donc la liste complète de mes fables et chansons, avec, pour chacune, un lien vers sa page de présentation dans le blog. Et ces pages vous proposent, pour chacune, une vidéo d’extraits. Et vous découvrirez que, sans doute, travailler sans même s’en rendre compte, avec sourires et bonne humeur, c’est très efficace ! Amusez-vous bien ! JV Voyer Les 40 règles... Quelle, qu'elle, qu’elles, quel, quels, quelque, quelques... Petit texte bizarre… Voyons, voyons… De quelles montagnes pourrais-je vous parler, de quels paysages, pour construire quelques textes bien tournés destinés à montrer quelles sont les utilisations de ce petit mot, qui se camoufle, et sous quels déguisements, afin d’être masculin singulier, quel bonheur par exemple, ou bien féminin singulier, quelle joie, ou bien masculin pluriel, quels plaisirs, ou bien féminin pluriel, quelles satisfactions… etc… Mais, ces différentes formes, il faut bien qu’elles obéissent à une règle, quelle qu’elle soit ! Oui, c'est vrai, ce petit texte bizarre n'a guère de sens ! Quelle ou qu'elle, quel, quels... Quel souci ! J’ai écrit une petite fable sur ces quelques mots. Extrait : « A les entendre, ils sont pareils tous ces quel, quels, quelles, qu’elle, mais en regardant bien ce qui les suit on ne les écrit pas pareil ! Quel souci ! » … « en regardant bien ce qui les suit »… mais, n'y aurait-il pas là quelque piste, quelque indice...? Sans doute, sans doute… En effet, je me suis laissé dire que « quel, quels, quelle ou quelles » sont suivis d'un nom masculin ou féminin, au singulier ou au pluriel (avec toutes les combinaisons possibles, bien sûr, masculin singulier, féminin pluriel, etc. !). Et ils s’accordent avec ce nom ! Quel bonheur ! Quels ennuis ! Quelle migraine ! Quelles joies ! Et, toujours de source bien informée, on me dit que « qu’elle et qu’elles », eux, sont suivis d'un verbe… et comme le sujet et « elle » « elles » le verbe est au singulier, ou pluriel ! Les bonbons qu’elle aime. Les bonbons qu’elles aiment. Quelque, quelques… Là nous passons à un adjectif, désigné comme étant « indéfini », c’est-à-dire pas précis du tout ! Il n’a pas exactement le même sens selon qu’il est au singulier ou au pluriel. S’il signifie très exactement, très précisément, « un quelconque parmi d’autres non définis », alors, il est au singulier ! Les bateaux ont toujours le risque de couler suite à quelque tempête. Il s’agit d’une tempête quelconque, dont on ne connaît ni le lieu ni le moment ni la force. Il mange quelque gâteau. Il s’agit d’un gâteau quelconque, pris au hasard, et à propos duquel on ne sait rien. Mais s’il signifie « plusieurs », sans précision de nombre, il est au pluriel. Les bateaux ont toujours le risque de couler suite à quelques tempêtes. Il s’agit de plusieurs tempêtes successives dont on ne connaît pas le nombre, mais qui, peu à peu, risquent d’endommager le bateau au point de le faire couler. Il mange quelques gâteaux. Il s’agit de plusieurs gâteaux mangés à la suite, mais dont on ne connaît pas le nombre. En rimes et en rythmes Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus : Fable « Quelle jolie robe ! » L’accord des adjectifs Attention, début sérieux ! L'accord des adjectifs : il se fait toujours avec le nom. Il le qualifie, il le détermine.Tous les savants grammairiens sont d'accord sur ce point fondamental ! Il le qualifie, c'est-à-dire qu'il met en avant, qu'il montre, une qualité, ou un défaut. Par exemple. Un garçon bon, de bonnes filles, une personne mauvaise, des chemises propres, des pantalons sales. Il le détermine, c'est-à-dire qu'il met en avant, qu'il montre, un aspect qui caractérise le nom. Un gros livre, une haute montagne, une grande route, etc. on ne peut pas dire que gros, haute, grande, sont des qualités des défauts. Ce sont des adjectifs qui précisent une particularité du nom, une qualification de ce nom. L'accord des adjectifs composés. Une évidence ? Si un adjectif s’accorde, deux adjectifs s’accordent aussi : Alors, bien sûr, si l'adjectif composé comprend deux adjectifs… les deux s'accordent ! Des framboises aigres-douces Une autre évidence ? Si l'adjectif composé comprend un élément invariable ; il reste invariable, et seul l'adjectif s'accorde ! Des petits pois extra-fins Mes sœurs bien-aimées Maintenant, quelque chose qui n’est pas du tout une évidence : Dans les adjectifs composés qui décrivent une couleur, au pluriel, les deux éléments sont invariables ! Des robes bleues, des robes vertes, des robes bleu-vert ! Des robes rouges, des robes claires, des robes rouge-clair ! L'accord des adjectifs de couleur : plein les yeux ! Bon, alors… Un adjectif de couleur, c'est un adjectif, donc une nappe bleue, des nappes bleues. Oui, mais… si on commence à mélanger des couleurs, rien ne va plus ! Comme on vient de le voir, les nappes bleues deviennent des nappes bleu clair, sans « e » ni « s » à bleu, ni à clair ! ! Plus surprenant, alors ? Bon… Si l'adjectif qualificatif vient en fait d'un nom… de la moutarde, des olives… et bien… il ne s'accorde pas au pluriel : des serviettes moutarde, des casquettes olive, des fleurs orange, des yeux marron. Et c’est vrai aussi avec les pierres précieuses : Des yeux saphir, des étoffes améthyste ! Nous voilà à demi-morts ! Encore un truc un peu chinois. Juste un exemple avec l'usage de « demi ». Regardez bien : on va dire une demi-heure, mais on va dire aussi une heure et demie, et deux heures et demie... et oui, il ne s’accorde pas avant, mais il s’accorde après, et, juste pour rire, « demi », en plus, va s'accorder en genre, mais pas en nombre ! Et, sous peine de migraine, nous n'allons pas parler de « nu-pieds » et de « pieds nus » ! En rimes et en rythmes Pour apprendre facilement, avec un sourire, vous trouverez, en fin de cet ebook, la liste complète des 25 chansons et 75 fables du « Blog Orthographique », dont, en rapport direct avec la règle ci-dessus : Fable : "Sur la plage" Fable : "Hé, ho, grenouille" ! Notre ou le nôtre ? Votre ou le vôtre ? Avec ou sans accent circonflexe Bon, alors, on respire et on y va… Notre ou le nôtre ? Après un article comme le, la, les, au, du, etc…, on met un accent circonflexe sur le ô de notre, ou de votre. Ce chapeau, c’est le vôtre. Ces dossiers, ce sont les nôtres. En arrosant tes fleurs, mets un peu d’eau aux nôtres. Pour réussir, il faut y mettre du nôtre. Dans les autres cas, c'est-à-dire quand notre ou votre est directement suivi d’un nom, ou d’un « groupe nominal », c’est l’adjectif possessif, et il n’y a pas d'accent : le « o » reste sans chapeau ! Votre chapeau. Nos dossiers. Allez, répétez sans respirer : Cette maison, c'est la nôtre, et notre maison est plus jolie que la vôtre, même si votre maison est plus grande que la nôtre. Accent circonflexe, autres accents, et ponctuation Puisque nous parlons de l’accent circonflexe, j’indique que, pour moi, les accents et la ponctuation ressemblent à ces toutes petites choses que l’on ajoute aux plats, quand on fait la cuisine : les épices. Oui, les accents (dont, évidemment, l'accent circonflexe !) la ponctuation, sont les épices du bon français, le uploads/Litterature/ 40-regles-de-base-de-lorthogra-jean-vincent-voyer.pdf

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