Episode 54 : comment nous apprenons. [00:00:12] Salut à tous, c’est Hugo et je

Episode 54 : comment nous apprenons. [00:00:12] Salut à tous, c’est Hugo et je suis très content de vous retrouver pour un nouvel épisode. Si c’est la première fois que vous m’écoutez, sachez que je fais ce podcast pour aider les gens à apprendre le français. Et en particulier, les gens qui ont un niveau intermédiaire. Moi, je suis professeur de français depuis quelques années et ce que j’ai remarqué [what I’ve noticed], c’est que quand on a un niveau intermédiaire, ça peut être assez compliqué de trouver des ressources intéressantes (que ce soit [whether] des choses à écouter, à lire ou à regarder). C’est pour ça que j’ai décidé de faire ce podcast dans lequel je parle de différents sujets qui, moi, m’intéressent et j’espère que ça peut plaire aux différents auditeurs, aux personnes qui écoutent et dont vous faites partie. [00:01:04] Et vous ne le savez peut-être pas mais depuis un peu plus de quatre ans maintenant, j’habite à Varsovie, en Pologne. Malheureusement, depuis deux semaines, il fait assez froid. On a l’impression que l’hiver est arrivé même si officiellement, ça n’est pas le cas. Les températures ont vraiment beaucoup baissé [dropped] et les journées se sont raccourcies, les journées sont devenues plus courtes. En général, il fait nuit [it’s dark] vers 4 ou 5 heures. Entre 4 et 5 heures, il commence déjà à faire nuit. Donc voilà, les journées sont plus courtes, c’est un peu déprimant [depressing] parfois mais heureusement, on a encore quelques journées ensoleillées donc ça permet de garder le moral[keep your chin up] et garder un peu d’énergie. [00:01:53] Et puis, dans un mois maintenant, je vais rentrer en France pour les fêtes de Noël. Donc ça va être une bonne occasion de « recharger les batteries », comme on dit en France, c’est-à-dire de refaire le plein d’énergie, de récupérer un peu d’énergie. [00:02:10] Une autre chose qui me donne de l’énergie, c’est de recevoir vos messages (que ce soit des emails ou des enregistrements audio). Et ça tombe bien parce qu’il y a quelques semaines, j’ai reçu un enregistrement d’Amarildo qu’on va écouter maintenant ensemble. [00:02:27] Bonjour Hugo, Je m’appelle Amarildo. J’habite au sud du Brésil. J’ai connu vos podcasts à travers une amie anglaise. C’est votre élève. J’ai écouté tous les podcasts que vous avez fait. Je comprends tout ce que vous dites parce que votre français très clair. Il y a un podcast dans lequel vous avez dit que vous êtes végan. Je ne suis pas végan mais je ne mange pas de bœuf ni de porc. Mais malheureusement, je mange du poisson, du fromage, je bois du lait, etc. En tout cas, je trouve très intéressante votre manière de penser sur ce sujet. Vous avez dit dans un autre podcast que vous êtes en train de préparer un nouveau projet. Ce projet m’intéresse beaucoup. Quand il sera disponible [available],j’aimerais y participer. Merci beaucoup pour vos podcasts. Avec eux, je peux améliorer mon français. Au revoir Hugo [00:03:54] Merci Amarildo pour ton message, ça m’a fait très plaisir. Et merci aussi à Gaby, mon élève anglaise, qui t’a fait découvrir le podcast. J’ai l’impression qu’on a pas mal de Brésiliens qui nous écoutent en ce moment parce que la dernière fois, dans le dernier épisode, j’avais déjà diffusé un message d’une Brésilienne, de Fabiana. Donc voilà, j’en profite pour passer le bonjour à tous mes amis brésiliens : salut à vous et merci d’écouter le podcast ! [00:04:27] Ce qui m’a fait plaisir, Amarildo, dans ton message, c’est que tu m’as reparlé de cet épisode que j’avais fait sur le véganisme, l’épisode dans lequel j’expliquais, eh bien, pourquoi je suis devenu végan. Ça me fait vraiment plaisir de voir que ça t’a fait réfléchir à tout ça, même si, toi, tu consommes des œufs, des produits laitiers, etc. Je sais que chacun prend ses propres décisions. L’important, c’est de parfois se remettre en cause [to reassess], de questionner un peu nos habitudes et c’est simplement ça que j’ai essayé de faire avec cet épisode. D’ailleurs, c’est un des épisodes du podcast pour lequel j’ai reçu le plus de messages. Donc je vois que c’est un sujet qui semble vous intéresser et peut-être que j’en reparlerai sous un angle un peu différent dans un épisode futur. [00:05:26] Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’un livre que j’ai fini de lire récemment. C’est vrai que quand on apprend une langue, la lecture, c’est vraiment un bon moyen pour renforcer le vocabulaire. Moi, en général, la plupart [most of] des livres que je lis sont en anglais parce que c’est vraiment la langue qui domine dans le domaine de la recherche, des revues académiques, etc. Donc j’ai l’impression d’être un peu snob, parfois, parce que je lis assez rarement des livres en français, finalement. Depuis que je parle anglais et que je suis capable de bien comprendre les livres, ce que je lis, eh bien j’ai tendance à plutôt m’orienter vers des livres en anglais parce que souvent, ce sont les livres de référence. [00:06:14] A présent, je ne lis pas vraiment des livres anglais pour améliorer mes compétences, pour améliorer ma compréhension de la langue. C’est simplement quelque chose qui est devenu une habitude. Pour moi, c’est plus ou moins la même chose, en fait, de lire un livre en français ou en anglais, peu importe [it doesn’t matter]. Et souvent, les informations intéressantes sont plus accessibles dans la littérature anglo-saxonne. [00:06:41] Et vous savez aussi sûrement que j’apprends le polonais, comme j’habite en Pologne. Donc depuis quelques mois, j’essaye de lire de plus en plus de livres dans cette langue. Au début, j’avais commencé avec quelques romans [novels], souvent des romans qui étaient écrits dans les deux langues (donc une page en anglais et une page en polonais). C’était pas mal mais malheureusement, pour moi, les histoires n’étaient pas très intéressantes et le vocabulaire n’était pas non plus très utile. [00:07:11] En général, et ça, c’est très personnel, je trouve que dans les romans, il y a beaucoup de mots qui sont, certes [admittedly], très jolis mais qui ne sont pas les mots les plus utiles, surtout quand on est à un niveau intermédiaire. À mon avis, quand on est au niveau intermédiaire, c’est plus utile de lire des livres qui ne sont pas des romans, qui ne sont pas de la fiction (par exemple, des essais ou des biographies) parce que dans ce type de livres, vous allez avoir des mots de vocabulaire de la vie quotidienne, des choses que vous allez vraiment pouvoir utiliser dans vos conversations. Alors que dans les romans, dans les histoires, la fiction, très souvent, il y a beaucoup de mots descriptifs qui ne sont pas utilisés dans la langue quotidienne, dans la langue de tous les jours. [00:08:05] Après, vous savez aussi que, je pense que quand on apprend une langue, le plus important, c’est de faire des choses qui nous procurent du plaisir, qui nous donnent du plaisir. Donc si vous avez plus de plaisir en lisant des romans, eh bien continuez de lire des romans. Mais à mon avis, au niveau intermédiaire, c’est plus utile de se concentrer sur des autobiographies, des essais, bref sur des œuvres qui ne sont pas de la fiction. Ah oui d’ailleurs, vous pouvez aussi chercher des livres sur le développement personnel [self-help] parce que là aussi, vous allez trouver beaucoup de mots très utiles, beaucoup de vocabulaire et d’expressions de la vie quotidienne. [00:08:45] Voilà, je referme cette petite parenthèse sur la lecture [I bring this small digression about reading to an end] et on va passer à notre sujet du jour, au sujet de cet épisode : le livre How we learn qui a été écrit par le journaliste Benedict Carey, publié en 2014. Donc l’auteur, Benedict Carey, c’est un journaliste qui travaille au New York Times depuis de nombreuses années et qui couvre plutôt les sujets médicaux et scientifiques. [00:09:17] D’ailleurs, je trouve que, en général, les Américains sont excellents pour vulgariser [popularize] les sujets compliqués. Autrement dit, pour prendre des sujets assez techniques, assez compliqués, qui normalement sont plutôt réservés à un public d’experts, et les rendre [make them] accessibles au plus grand nombre pour, on pourrait dire, « démocratiser » ces connaissances qui sont très pointues. [00:09:44] Justement, c’est exactement ce que fait Benedict Carey dans son livre. En fait, ce livre Comment nous apprenons (How we learn), c’est une synthèse des dernières recherches en psychologie, en psychologie sociale et en neurosciences, qui se concentre sur la façon dont notre cerveau absorbe et mémorise de nouvelles informations. Autrement dit, sur les différentes techniques qu’on peut utiliser pour apprendre quelque chose. [00:10:17] Dans ce livre, on peut dire que l’auteur a deux objectifs principaux. [00:10:24] Le premier objectif, c’est de démentir [to refute] les idées préconçues que l’on a sur l’apprentissage. Une idée préconçue [preconception], c’est un peu comme un préjugé, comme un stéréotype, c’est-à-dire une idée qu’on obtient à l’avance, sans uploads/Litterature/ 54-comment-nous-apprenons.pdf

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