A L’OMBRE DE L’ABONDANCE George Grant this page intentionally left blank A L’OM
A L’OMBRE DE L’ABONDANCE George Grant this page intentionally left blank A L’OMBRE DE L’ABONDANCE Le projet biblique pour l'action charitable George Grant Traduction en Français et publication du livre de George Grant : IN THE SHADOW OF PLENTY, The Biblical Blueprint for Welfare [ISBN 0-930462-17-3] par : La trêve de Dieu BP 167 – 92805 Puteaux Cedex, France www.trdd.org © George Grant, 2010 Illustration de couverture : Chris Kou Ce livre est disponible gratuitement en format électronique PDF, il est lisible gratuitement sur Internet (www.trdd.org), en téléchargement ou par courrier électronique personnel, à condition qu'il ne soit pas modifié. Vous n'êtes pas autorisé à vendre des exemplaires papier de ce livre que vous imprimeriez, car ils seraient sujets au copyright de l'auteur. Les citations bibliques sont extraites de la version Segond 1910 (libre de droits), sauf indication contraire. rev. j i TABLE DES MATIÈRES Remerciements...............................................................................................1 Avant-propos..................................................................................................2 Première partie : LE PROJET BIBLIQUE 10 principes............................................................................6 Introduction de l’auteur..................................................................................7 1. L’évangélisation en paroles et en actes.....................................................13 2. L’héritage du samaritain...........................................................................29 3. L’autorité par le service............................................................................42 4. Au boulot..................................................................................................52 5. Du blé pour celui qui pourvoit..................................................................61 6. La charité commence à la maison.............................................................69 7. Soutenir celui qui soutient........................................................................80 8. Le cercle parfait........................................................................................90 9. Ne pas outrepasser ce qui est écrit............................................................99 10. La fondation de la paix.........................................................................107 Deuxième partie: LE PROJET BIBLIQUE : 3 stratégies.........................................................................120 11. Ce que devrait faire l’État.....................................................................121 12. Ce que devrait faire l’Église.................................................................138 13. Ce que devraient faire les familles........................................................154 Index 162 Bibliographie recommandée..........................................................169 Livres de George Grant.................................................................170 ii Remerciements REMERCIEMENTS Dans ses célèbres Mémoires, Sir James Mackintosh, le « politicien philosophe » du XVIIIe siècle, exprimait avec noblesse sa gratitude envers sa femme dévouée. En reconnaissance des efforts de ma bien- aimée Karen, je ne puis faire mieux que de reformuler les sentiments qu’il a exprimés, son union divine étant si semblable à la mienne. « Dans mon choix, j’avais été guidé seulement par l’aveugle affection de ma jeunesse. Et j’ai trouvé une compagne intelligente et une tendre amie, une assistante pleine de discernement, la plus fidèle des épouses, et la mère la plus affectueuse que des enfants puissent jamais avoir. J’ai rencontré une femme qui, par la gentille surveillance de mes faiblesses, m’a conduit sans trop de mal à corriger celles qui étaient le plus dommageables… Pendant les périodes les plus critiques de mon existence, elle a maintenu l’ordre de mes affaires, dont elle m’a épargné le souci en le prenant sur elle. Elle m’a récupéré avec douceur de la dépression ; elle a soutenu ma nature faible et indécise ; et elle a toujours été là pour réprimander mon incurie et mon imprévoyance. C’est à elle que je dois ce que j’ai pu faire de mon existence ; à elle ce que je pourrai encore en faire. » Il y a aussi d’autres personnes qui m’ont accompagné sur la brèche pendant que je me battais pour rendre finalement « tangible » ce manuscrit : mes aînés Frank Marshall, Kemper Crabb, Dave Marshall et Brian Martin ; mes mentors James B. Jordan, David Chilton et Gary North ; mes éditeurs David Dunham et John Mauldin ; mes collaborateurs de HELP J. D. McWilliams et Suzanne Martin ; mes « compatriotes des lectures de nuit » G. K. Chesterton, Lloyd Billingsley, William Gibson, Bruce Sterling, Alexander Schmemann, R. L. Dabney, R. J. Rushdoony, J. R. R. Tolkien, outre (croyez-le si vous le pouvez, Capitaine) William Ashbless ; et bien entendu, mes amis les plus chers : Ponch, Peut, et Punk. Humble, Texas, deuxième dimanche de l’Épiphanie 1986 1 A L'OMBRE DE L'ABONDANCE AVANT-PROPOS par Herbert Schlossberg, Ph. D., Auteur de Des idoles à détruire et Le parfum de la persécution Dans les années 1970, 1980 et 1990, il y eut un grand débat dans le monde évangélique sur l’importance relative de l’évangélisation et de l’action sociale, celle-ci étant comprise essentiellement comme l’aide aux pauvres. Dans les deux camps, la plupart pensaient à l’époque qu’évangéliser signifiait prêcher l’Évangile pour amener les gens à la foi qui sauve en Jésus-Christ. Quant à l’action sociale, elle signifiait quelque chose d’un peu plus vague : pour certains, elle voulait dire exercer personnellement des activités de charité ; pour d’autres, elle signifiait surtout soutenir les activités humanitaires de l’État. Ce débat était la preuve d’une terrible faiblesse dans l’Église, aussi bien dans sa théologie que dans sa pratique. Les Évangéliques se retrouvaient unis dans leur insistance sur la Bible comme règle de la foi et de la pratique, mais ils n’arrivaient pas à percevoir que leur débat se livrait sur un terrain étranger à la pensée biblique. Dans la Loi, les Prophètes, les Évangiles et les Épîtres, il n’y a aucune idée d’opposition entre la communication de la Grâce de Dieu, d’une part, et la réalisation de bonnes œuvres, d’autre part. En vérité, c’est au cours de ses voyages missionnaires que Paul organisait la collecte de fonds pour les Chrétiens de Jérusalem qui vivaient dans le dénuement. Ce ministère était bien l’exemple premier de l’unité qui existe entre le croire juste et le bien faire. Tout au long du Nouveau Testament, l’amour est décrit comme le trait marquant de la communauté chrétienne devant ses voisins païens, l’élément qui prouve que la vie de Dieu est en elle avec authenticité. L’affirmation de Jacques « Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » coïncide avec le témoignage de la Bible entière selon laquelle la séparation entre vie intérieure et vie extérieure n’a aucun sens. De même, les œuvres sans la foi n’ont aucune signification religieuse, sauf comme témoignage permanent de l’inutilité d’essayer de nous sauver par nous-mêmes. Chaque génération de Chrétiens doit assumer la tâche d’établir comment vivre une vie intégrée, pleinement exemplaire des dimensions intérieures et extérieures, dans l’intégrité que seule rend possible la foi biblique. Une fois que l’on est d’accord là-dessus, nous voici prêts à aborder 2 Avant-propos la question la plus épineuse de ces débats : nos responsabilités envers les pauvres doivent-elles s’exercer d’abord par des activités charitables personnelles ou bien par le soutien des politiques humanitaires de l’État ? Il pouvait y avoir des excuses pour une telle discussion vers 1975, mais plus aujourd’hui, après plus de trois décennies de « Guerre à la Pauvreté », dont échec lamentable est devenu de plus en plus évident. Le remplacement de la charité chrétienne par les « bonnes œuvres » humanitaires menées par des fonctionnaires de l’État constitue une catastrophe quasiment sans précédent. Les écrivains comme P.T. Bauer, George Gilder, Marvin Olasky et Charles Murray, nous ont montré – avec des détails effrayants – comment les pauvres gens, aux USA et ailleurs dans le monde, ont été transformés par les politiques humanitaires en pupilles de l’État, en personnes sans défense, complètement déshumanisées par les programmes qui étaient censés trouver leur origine dans la compassion. Les critiques les plus amers du système d’assistance sociale de l’État sont les économistes noirs Thomas Sowell, Glen Lowrie et Walter Williams, fatigués de voir les leurs anéantis par des politiques de « compassion ». Il est honteux que nous soyons obligés de continuer d’insister sur ces raisons pour convaincre les gens que l’assistance sociale de l’État n’est pas le moyen d’obéir aux commandements bibliques d’aider les pauvres. La bataille, cependant, a été largement gagnée sur le front intellectuel, et il nous reste seulement à mener une opération de nettoyage, ainsi que le travail politique pour rendre cette victoire opérationnelle. Mais il y a encore un point à mettre au clair. Si le système d’assistance de l’État est la mauvaise méthode pour aider les pauvres, sommes-nous sûrs de vouloir trouver la bonne ? La gauche politique ne s’est pas privée d’attribuer toute opposition au système à une indifférence cruelle au bien-être des pauvres. C’est peut-être une explication intéressée, mais elle n’est pas entièrement fausse. Un de mes amis, qui dirigeait l’une des agences de l’administration Reagan travaillant sur ce problème, m’a raconté il y a quelque temps son vécu à la tête de cette agence après sa prise de contrôle. Il se vit d’abord confronté à la gauche politique, qui lui disputait chaque mesure à prendre, comme il s’y attendait. Mais il découvrit aussi que des 3 A L'OMBRE DE L'ABONDANCE conservateurs faisaient opposition à son désir de s’assurer que justice soit faite aux intérêts légitimes des pauvres. Il en conclut que beaucoup de conservateurs ne s’intéressent nullement aux pauvres. Les Chrétiens ne devraient pas se trouver dans la nécessité de choisir entre ces idéaux païens qui s’opposent. L’État n’est pas notre sauveur et nous ne cherchons pas en lui la rédemption terrestre. Pas plus qu’il n’est le moyen par lequel nous devrions promouvoir nos intérêts aux dépens de nos concitoyens. Et cela nous amène à la question de savoir comment feront les Chrétiens pour obéir au mandat biblique de servir les pauvres, après avoir vu la réalité du système d’assistance sociale de l’État. Comment pourrons-nous reconnaître qui nous devons aider, et qui nous devons éviter uploads/Litterature/ a-l-x27-ombre-de-l-x27-abondance-pdf.pdf
Documents similaires
-
21
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 27, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.9272MB