Abréviations et sigles utilisés 7 Introduction 9 1. – Le texte en ses contextes
Abréviations et sigles utilisés 7 Introduction 9 1. – Le texte en ses contextes 13 2. – Dans un texte tout se tient ou presque 17 Une relation sémantique à double sens 19 Le cas d'un mot indépendant du cotexte 25 PREMIÈRE PARTIE SOUS L'ÉCLAIRAGE FOURNI PAR LE CONTEXTE LITTÉRAIRE 3. – Sélectionner l'acception pertinente 35 « Šm῾ » : « entendre » ou « écouter » ? 35 Un mot, deux acceptions 38 « ῾Èrèç » : « terre » ou « pays » ? 39 « Bara' » : « susciter » ? 42 « Pistos » : « fidèle » ou « fiable » ? 46 « Pisteuô » : « adhérer à une croyance » ou « faire confiance » ? 50 4. – Les ambiguïtés de la traduction littérale 53 « Hinnabé῾ » : « prophétiser » ? 53 « Śané῾ » (hébreu) / miséô) (grec) : « haïr » ? 54 « Yada῾ / gignôskô » : seulement « connaître » ? 57 « Hupokritès » : « hypocrite » ? 60 « Ochlos » chez Marc 67 « Eirènè » : seulement « paix » ? 71 5. – Résoudre une incertitude 77 « Bala῾ » en Ésaïe 28, 7 77 Que désigne l'hébreu « gadiš » ? 80 Amasser (?) des charbons ardents sur la tête 82 6. – Éclairer la signification d'un hapax ou d'un terme rare 91 De quoi s'agit-il en 1 Samuel 2, 36 ? 91 Que peut signifier l'adjectif « bahîr » en Job 37, 21 ? 93 « Bitrôn » : un lieu ? une durée ? 95 « Épiousios » dans le Notre Père 99 La vie « aiônios », vie étemelle ? 100 7. – Contexte et problèmes textuels 103 Dans le texte hébreu du Premier Testament 103 Dans le texte grec du Nouveau Testament 108 8. – Le vocabulaire d'un auteur 111 « Euthus » : un tic littéraire de Marc ? 111 Les valeurs sémantiques de « Ioudaioi » dans l'évangile johannique 113 Paul et Marc se réfèrent-ils au même « euaggelion » ? 116 9. – Stéréotypes et expressions idiomatiques 121 Lever les yeux et voir 122 L'os et la chair 128 « Quoi à moi et à toi ? » 131 L'interpellation « gunaï » 136 10. – Valeurs métaphoriques 141 Le cœur endurci 143 Vanité des vanités = ? 148 Les valeurs métaphoriques de « hèbèl » 153 DEUXIÈME PARTIE SOUS L'ÉCLAIRAGE DES CONTEXTES NON LITTÉRAIRES 11. – L'éclairage du contexte historique 159 Sous l'éclairage de ce que l'on sait de l'Histoire 159 Qu'y a-t-il derrière les récits du livre de Daniel ? 161 L'occupation romaine 163 Premiers et derniers 165 12. – L'éclairage du contexte culturel 169 Traduire un proverbe 169 Sous l'éclairage des sciences naturelles 171 Sous l'éclairage des techniques de navigation 174 Une politesse moins sommaire que la nôtre 175 Des références incompatibles 176 Valeurs métaphoriques 178 Connotation 179 13. – Évolution sémantique 187 Les avatars du titre « Christos » 187 TROISIÈME PARTIE SOUS L'ÉCLAIRAGE DU CONTEXTE INTERPRÉTATIF 14. – L'éclairage du contexte interprétatif 197 Le contexte interprétatif 197 Contexte interprétatif et statut du texte 197 Le contexte interprétatif de Jonas 199 La réinterprétation de Jonas dans l'évangile selon Matthieu 202 Le contexte interprétatif des poètes huguenots 204 Jonas selon le père Mapple 205 15. – Le contexte interprétatif du traducteur 207 Impossible traduction 207 Rien de plus que ce que dit le texte 208 Quand « torah » devient « nomos » 212 Le Targoum, une traduction orientée 222 Peut-on se fier aux intertitres ? 224 16. – Le contexte interprétatif du commentateur (1) 229 Allégorie réelle ou imputée ? 229 L'interprétation allégorique chez l'apôtre Paul 232 Une parabole allégorisée 234 L'interprétation du Cantique 235 Du protocanon hébreu au deutérocanon grec 237 17. – Le contexte interprétatif du commentateur (2) 241 Le commentateur qumrânien 241 De la Torah écrite à la Torah orale 244 Quand Thomas rapporte une parole de Jésus 247 L'interprétation en ses états successifs 251 Jean Calvin et le texte biblique 254 Des références dénaturées 257 En guise de conclusion 263 Passages bibliques cités (texte et notes) 267 Éléments bibliographiques 279 4.3 Le texte en contexte historique Un texte est nécessairement le produit de certaines personnes à certaines époques. Il se situe d'abord dans un contexte historique. Dans ce contexte on a voulu exprimer un message précis (peut être plus d'un message, mais en tout cas certains messages à l'exclusion d'autres). Les méthodes historico-critiques ont pour but de donner une interprétation du texte dans son contexte historique. Parmi elles, il y en a trois qui concernent l'histoire du texte lui même, avec ses auteurs et ses rédacteurs. Les voici: Fig. 23 L'ancienne écriture hébraïque (en haut) sur un ostracon de Lakich et l'écriture carré du même texte (en bas) 1. L'analyse des sources/44 (ou la "critique littéraire"), qui essaie de dégager les sources distinctes qui formèrent l'ouvrage actuel. Analyse à l'image de celle que fait le professeur pour essayer de retrouver les sources les livres de la bibliothèque cités dans un travail practique quand l'étudiant a négligé de mettre les guillemets et les références. 2. La critique de genre/45 (ou de la forme). Nous avons vu dans le chapitre 1.3l'importance du genre pour la compréhension des textes. Cette méthode essaie d'étudier ces questions de manière organisée. Comparer notre texte avec d'autres du même genre peut nous éclairer (quand un étudiant présente une demande de recours après la publication des résultats de l'année, les éléments qui attirent l'attention du conseil sont ceux qui se distinguent des éléments conventionnels du genre surtout les raisons qu'il propose!). 3. L'analyse de la rédaction/46 met en relief le travail des rédacteurs, et essaie de comprendre leurs intérêts et leur message. Fig. 24 Un juif de nos jours prie à côté de l'ancien mur du temple à Jérusalem Une autre méthode historico-critique consiste à voir l'histoire comme "background"/47 du texte. En général, on doit essayer d'expliquer les références aux personnages et aux événements historiques, aux coutumes sociales, et aux lieux. Cette tentative de comprendre le texte en fonction de son arrière-fond peut mener à une lecture partisane, comme dans "l'analyse matérialiste" qui se fonde plus ou moins directement sur les philosophies socio économiques de la gauche. Les approches historico-critiques se basent sur une conviction commune. Seule une interprétation d'un texte qui se fonde sur le message historique du texte est fidèle au texte. Cette conviction qui était devenue commune aux exégètes suite à la Réforme a été la base de toute étude exégétique savante jusqu'à récemment. Les opposants modernes de cette approche historique nous montrent que cette approche confond le texte avec ses producteurs. Il est vrai que je ne suis pas fidèle à l'auteur si je ne me fonde pas sur son message historique, mais le texte n'a t il pas une vie indépendante de son auteur? Un texte ancien peut "parler" aujourd'hui sans que l'on connaisse le nom même de l'auteur (cf. le cas d'une fable traditionnelle)./48 Ces approches historico-critiques soulèvent aussi un problème interne à savoir: si l'on doit se baser sur le message historique du texte, il s'agit encore de savoir sur lequel. Car selon ces mêmes méthodes, le texte biblique a subi plusieurs rédactions et plus d'un livre a été réinterprété avant d'atteindre sa forme actuelle. Prochiane section: 4.4 Le texte en contexte canonique 4.4 Le texte en contexte canonique Les exégètes ont toujours reconnu que les textes bibliques sont à lire à la fois dans leur cotexte proche et en fonction du contexte biblique. Cette affirmation fait la base d'une approche récente de l'exégèse originaire des Etats Unis. En réaction contre "l'historicisme" des méthodes historico- critiques, la critique canonique met l'accent sur le contexte biblique du texte. Elle veut comprendre le texte comme "écriture" chrétienne. Elle étudie donc un texte par rapport à son contexte biblique, elle veut le comprendre comme la tradition nous l'a donné. L'intérêt est focalisé sur le texte en tant qu'"écriture sainte", canonique, et de ce fait les questions d'auteurs, de rédaction etc. importent peu; seul le sens biblique, canonique, a de la valeur. Cette approche ressemble à l'interprétation dogmatique traditionnelle, mais s'en distingue cependant. Pour l'interprétation dogmatique, le contexte d'interprétation est la doctrine chrétienne, tandis que pour l'exégèse canonique, c'est le canon, la Bible. Pour le protestant, les deux sont proches, car pour lui la doctrine doit se baser sur la Bible; mais la doctrine n'est pas la Bible. Toujours dans la théologie protestante, une des fonctions de l'exégèse, est justement la critique des exposés doctrinaires. Laissons le fondateur de l'approche canonique parler: [L'analyse canonique] essaie ni de prendre le texte comme une simple source d'informations reçues à travers une lecture oblique, ni de reconstruire une histoire du développement religieux. Au contraire, elle considère la littérature dans sa propre intégrité./49 L'étude canonique de l'A.T. partage avec certaines des méthodes modernes de critique littéraire le désir d'être fidèle envers l'intégrité du texte lui même, ne s'intéressant pas aux uploads/Litterature/ abreviations-et-sigles-utilises.pdf
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- Publié le Fev 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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