Odjel za francuske i iberoromanske studije Odsjek za francuski jezik i književn

Odjel za francuske i iberoromanske studije Odsjek za francuski jezik i književnost Diplomski studij Albert Camus La peste Seminar iz kolegija Francuski roman 20. Stoljeća Studentice: Predmetna nastavnica: Ana Zvrko, Nikolina Vukoša i Paula Skurić dr.sc. Iva Šarić Zadar, 10. studenog 2012. Biographie de l'auteur Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l’Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l’après-guerre. L’œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l’absurde. En 1936, il fonde le Théâtre du Travail et écrit avec trois amis Révolte dans les Asturies', une pièce qui sera interdite. Il intègre un mouvement de Résistance à Paris durant la Seconde Guerre mondiale, et devient rédacteur en chef du journal Combat à la Libération. Il fait ses études à Alger, et même s’il s’installe à Paris au début des années 1940, les villes algériennes, Oran notamment, réapparaissent dans ses ouvrages ( L'Étranger, La Peste ). Passionné de théâtre, Camus adapte également sur scène 'Requiem pour une nonne' de Faulkner. Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1957 pour l'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes et meurt tragiquement trois ans plus tard, dans un accident de voiture. Notre civilisation technique vient d'atteindre son plus haut niveau de sauvagerie. Nous aurons à choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif et l'utilisation intelligente de nos conquêtes scientifiques. La peste L'auteur a écrit dans les premières lignes de La Peste : “A première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire. (…) La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. (…) Un lieu neutre (…), on s’y ennuie.” La Peste de Albert Camus est publié en 1947 et connaît un très grand succès. Cet oeuvre, articulée autour des thèmes de l'absurde et de la révolte, est indissociable de ses prises de position publiques concernant le franquisme, le communisme, le drame algérien.... Qu'est-ce que la Peste ? C'est le Mal sous toutes ses formes. Or le Mal est un « scandale », une absurdité insupportable. Le Docteur Rieux dit non à Dieu (« je refuserai jusqu'à la mort une création où les enfants sont torturés »), et non à la souffrance («je ne suis toujours pas habitué à voir mourir »). De cette révolte il tire une ligne de conduite et une morale : guérir. Qu'importe si ses victoires ne sont que provisoires « Ce n'est pas une raison pour cesser de lutter. » Quant à Tarrou et à Rambert qui ne se sentaient pas au début « concernés » par le malheur des pestiférés, ils s'aperçoivent qu'« on ne peut être heureux tout seul » et que la Peste nous regarde tous. Camus réintroduit donc ici le thème qui lui est cher : celui de la solidarité. Rarement un écrivain aura mis en accord sa vie et ses idées comme l’a fait Camus. Sa philosophie nous invite à ne pas « tricher ». Le narrateur ne présente pas l’ouvrage proprement comme un récit, mais il lui confère en réalité le statut de « chronique » qui, par définition, relate objectivement des événements historiques dans un ordre chronologique. Ainsi, le locuteur s’appuiera sur une documentation riche et précise, «Le Journal» de J. Tarrou, ce qui donne à l'oeuvre une notion authentique. Le narrateur opte en effet pour une focalisation complexe : il est à la fois individualisé en la personne du docteur Rieux, mais reste anonyme tout au long du récit: il utilise la 3eme personnage pour eviter le sens autobiographique en la 1e personne. Pendant longtemps, il ne montre pas que le narrateur objectif est en effet un des participants de l'action. Soif docteur Rieux existe autre narrateur, c'est Tarrou. L'un témoigne de la lutte contre la peste ( l'objectivité du dr. Rieux ), l'autre décrit la banalité de la vie. Camus s’inscrit dans une tradition littéraire, en s’inspirant notamment de récits épiques provenant de la Guerre du Péloponnèse. En outre, la construction même de l’œuvre n’est pas sans rappeler celle de la tragédie classique, dont les cinq actes évoquent clairement les cinq tableaux qui parcourent la « chronique ». Tout y est : ouverture, montée du drame, crise et retombée. Là encore, l’écrivain, par ce jeu d’intertextualité, s’efforce de se situer par rapport à ses prédécesseurs. L'analyse du roman en parties Première partie La narration commence avec la phrase qui nous dit immédiatement qu'il s'agît d'une cronique dont evenements se situent a Oran en 194... , Le personnage principal c'est le docteur Rieux. L'action ici commence „in medias res“; c'est le docteur qui découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pense que ce sont des mauvais plaisants qui s'amusent à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. A midi, Rieux accompagne à la gare son épouse qui, malade, part se soigner dans une ville voisine. Quelques jours plus tard, une agence de presse annonce que plus de six mille rats ont été ramassés le jour même. Quelques personnes commencent à émettre quelques récriminations contre la municipalité. Puis , soudainement, le nombre de cadavres diminue, le rues retrouvent leur propreté, la ville se croit sauvée. Monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tombe malade . Le docteur Rieux essaye de le soigner. Sa maladie s'aggrave rapidement. Rieux ne peut rien faire pour le sauver. Le concierge succombe à un mal violent et mystérieux. Rieux est sollicité par Grand, un employé de la mairie. Il vient d'empêcher un certain Cottard de se suicider. Les morts se multiplient. Rieux consulte ses confrères. Le vieux Castel, l'un d'eux, confirme ses soupçons : il s'agit bien de la peste. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ce que les autorités prennent conscience de l'épidémie et se décident à "fermer" la ville. Deuxième partie Dans la deuxième partie on se trouve déjà en été... La ville s'installe peu à peu dans l'isolement. L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels : " la peste fut notre affaire à tous" („Može se reći da je od toga časa kuga bila stvar svih nas!“) , note le narrateur. Les habitants éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l'extérieur de la ville. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne , demande en vain l'appui de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider , semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d'Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration , en s'abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l'écriture d'un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l'instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité. Tarrou, fils d'un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l'épidémie . Lui ne croit qu'en l'homme . Il fait preuve d'un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint. Troisième partie Selon nous, l'entière troisième partie c’est l’observation du narrateur de la situation en général ; la tension monte et l'épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu'il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune , comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés . Ils donnent l'impression d'avoir perdu leurs souvenirs et leur espoir . Ils n'ont plus d'illusion et se contentent d'attendre. Quatrième partie Cette partie se déroule de septembre à décembre. Dans une grande partie on trouve Tarrou dans le rôle du narrateur qui narre de Cottard. Rambert a eu l'opportunité de quitter la ville, mais il renonce à partir. Il a décidé de lutter jusqu'à la fin aux côtés de Rieux et de Tarrou. L'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon et les souffrances qu'éprouve ce jeune innocent ébranlent Rieux et troublent les certitudes de l'abbé Paneloux. L'abbé se retranche dans la solitude de sa foi, et meurt sans avoir sollicité de médecin, en serrant fiévreusement contre lui un crucifix. Tarrou et Rieux, connaissent un moment de communion amicale en prenant un bain d'automne dans la mer. A Noël, Grand tombe malade et on le croit perdu. Mais, il guérit sous l'effet d'un nouveau sérum qu’a inventé Castel. Des rats, réapparaissent à nouveau, vivants. Cinquième partie Au début de cette uploads/Litterature/ albert-camus-la-peste-le-seminaire.pdf

  • 21
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager