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^y-^^. <« ' M:mi raryV^! Digitized by the Internet Archive in 2010 witii funding from University of Ottawa littp://www.arcliive.org/details/leprotvangiledOOaman LE PROTÉVANGILE DE JACQUES DOCUMENTS POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES ORIGINES CHRÉTIENNES LES APOCRYPHES DU NOliVEAU TESTAMENT PUBLIÉS SOUS 1. DIRECTION DE J. BOUSQUET VICE-RECTEUR DE l'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS ET E. AMANN DOCTEUR EN TUÉOLOGIR, LICENCIIÎ ES LETTRES PARIS LETOUZEY ET ANÉ, ÉDITEURS 7G BIS, RUE DES SAINTS-PERES 1910 ,ES APOCRYPHES 1)11 NOUVEAU ÎESTAMENT IMJHLIKS SOUS . DIHEOTION I) J. B0USQUE:T et AMANN LE PHOTÉVANOILE DE JACQUES SES REMANIEMEINTS LAÏIINS INTRODUCTION TEXTES, TRADUCTION ET COMMENTAIRE PAR EMILE AMANN D C It EN II ; L G I , LICENCIÉ è S LETTRES AUMONIER AU COLLÈGE STANISLAS PARIS LETOUZEY ET NÉ, ÉDITEURS 7 UIS, HUE DES SAlNTS-l'ÈHES 1910 NIHIL OBSTAT Parisiis, die 31 januarii 1910 J. LEBRETON IMPRIMATUR rari^iis, die jebruarii 1910 A. BAUDRILLART, V. G., RECT. FEB291<»6a A LA MEMOIRE DE GUSTAVE MOREL PROFESSEUR DE PATRor.OiilE A l'institut catholique de paris (1902-1905) AVANT-PROPOS Le Proié^angile de Jacques occupe une place à part parmi les Apocryphes du Nouçeau Testament. Il est, sans contredit, l'un des plus anciens; et, grâce à son respect scrupuleux de l'orthodoxie, il a mérité d'exercer une grande influence aussi bien dans l'Eglise latine que dans les Kglises orientales. Les légendes vénérables qu'il a mises en circulation, et qui forment la source presque unique de toutes les vies de la Vierge, se sont incorporées, plus ou moins rapidement suivant les pays, à l'enseignement ordinaire des docteurs. Il ne peut pas être indifférent à un théologien d'aujourd'hui de constater la grande place que la Vierge a tenue dès le ii^ siècle dans la pieté popu- laire, de suivre pas à pas dans les textes les transforma- tions progressives des concepts primitifs, de voir la dévo- tion à l'endroit de lu Mère de Dieu se faire, avec les siècles, plus délicate et plus tendre. C'est ce que nous avons essayé de montrer, soit dans l'introduction, soit dans le commentaire, et nous avons pensé que le meilleur moyen d'y aboutir était de mettre sous les yeux du lecteur le plus grand nombre possible de textes. A défaut des théologiens, nous espérons du moins inté- resser les exégètes et les liturgistes. Peut-être jugeront- ils curieuse la manière dont on a exploité, dans le passé, les écrits bibliques, et pittoresque la façon dont les textes apocryphes ont su franchir les portes du sanctuaire. Il n'est pas jusqu'à l'histoire de l'art, qui ne trouve intérêt VIII AVANT-PROPOS à étudier d'un peu près les sources des légendes qui ont, pendant plusieurs siècles, soit à Byzance, soit en Occident inspiré les artistes chrétiens. Nous avions songé tout d'abord à indiquer dans une note l'influence de nos textes sur l'iconographie mariale. La complexité du sujet a fait reculer notre incompétence. Le lecteur qui voudrait prendre une idée de la question trouverait de nombreux matériaux dans le volumineux ouvrage de Rohault de Fleury sur /a Sainte Vierge, et une première orientation dans les livres de M. Broussolle. Un chapitre de M. Maie, dans Uart religieux du XI11^ siècle en France, étudie d'une manière approfondie un des points particuliers du sujet. Le texte que nous publions est celui de Tischendorf; nous avons ajouté en notes les variantes les plus impor- tantes, négligeant toutes celles qui étaient purement verbales. Il ne pouvait être question, dans une étude comme celle-ci, de faire la collation et le classement des nombreux manuscrits non encore édités. Du reste l'accord général du texte de Tischendorf avec la version syriaque, plus ancienne que tous nos manuscrits, est une preuve que nous lisons le Lii^re de Jacques à peu près comme le faisaient les chrétiens du v^ siècle. On en jugera par la comparaison des variantes du Syriaque avec le texte grec actuel. Le texte latin des remaniements est beaucoup moins facile à établir; un travail analogue à celui de M. Bonnet sur les Actes apocryphes des Apôtres s'impose- rait ici. — Nous avons fait passer dans nos explications la substance des notes des précédents éditeurs. Le plus récent des commentaires, celui de Meyer, nous a été particulièrement utile; si parfois nous avons cru devoir nous en écarter, ce n*a pas été sans motifs sérieux : le lec- teur en jugera. En publiant ce premier volume des Apocryphes du Nouveau Testament, ce nous est un devoir bien agréable de remercier tous ceux qui nous ont aidé de leurs conseils et de leur expérience. MM, Bousquet et François Martin, nous ont été d'un précieux secours. Mais nous avons des AVANT-PROPOS IX obligations toutes spéciales à M. Mangenot qui fut notre maître au Séminaire de Nancy et à l'Institut catholique de Paris. C'est à lui, à sa connaissance approfondie des domaines les plus divers de la science ecclésiastique, à son inlassable complaisance que ce livre doit d'être un peu moins imparfait : nous lui disons ici notre bien vive gratitude. Paris, le 8 février 1910. Emile Amann. ADDENDA ET GORRIGENDA p. 12, note 1, au lieu de : /. ii; lire : . . 42, note 3, ligne 3, au lieu de:/, ; lire : -(.)6,. p. 62, note 1, lire -.Geschichte des j'udischen Volkes, t. ii, 2^ édition, 1898, p. 20. p. 73, ligne 22. — Grâce à l'extrême obligeance de"M. E. Rostagno, conservateiu" des mss. à la Bibliothèque Laurentienne, nous sommes on mesure d'identifier le ms. de Tischendorf.C'est le Codex Lauren- lianus-Gaddianus 208. (Cf. Bandini, Calalog. suppl., t. ii, p. 203-204.) Voici le résumé de la description, qu'a bien voulu en faire pour nous M. Rostagno.—^Manuscrit en parchemin, xiv^ siècle, 61 folios anciens, précédés do 4 f^^ récents; 16 centimètres sur 12. Du manuscrit pri- mitif il manque le premier du premier cahier, et le deuxième ca- liior ton! entier, d'où une différence entre la numérotation ancienne cl la lannérotation récente. — Le manuscrit renferme deux écrits, un premier traité dont le titre a disparu avec le premier f"; et f** 57* le Transitus healîe Mariée Virginis. Le titre du premier traité peut être restitué, au moins par conjecture, grâce à Vexplicit qu'on lit i'o 57' : Explicit summa seu liber de Creatione niundi et Angelorum et de pueritia Christi et aliorum multorum bonorum. Amen. C'est une farrago qui commence par l'exposé du dogme de la Trinité, et raconte l'histoire sommaire de la création, celle des anges, etc. Voici les titres de quelques chapitres : de principio rnundi, de angelis, de ordinatione inundi,... de gloria et hcatiludine homiiium,... de sepiem viliis capi- talibus,... dédie fudicii,... de pœnis inferni, de gloria paradisi, de divi- nis ojficiis,... de officio lamenlntionum, de ordine missarum et earum significatione. C'est à ce dernier chapitre que se relie sans aucune transition, comme un simple chapitre du traité précédent, le texte de Pseudo-Matthieu, i'' 29"^. /« iiieftîts illis erat i^ir in Jérusalem nomine Joachim. L'histoire se termine f° 57'. Sanctus apostolus et evangelis- ta Joannes manu sua scripsit hune libellum ebraycis litteris consi- gnatum, quem Jeronimus doclor ille perspicuus hoc opus de ebrayco in latinum deduxil. p. 93, ligne 22, au lieu de : iv^ siècle ; lire : n^ siècle. p. 113, note 1, dernière ligne, au lieu de : xxiii; lire : 23. p. 136, note 1, ligne 10, lire : /,' /, . p. 156, ligne 12, ajouter : S. Thomas, Summa theol., III, q., a. 3 PROTEVANGILE DE JACQUES mentionne le Liber de ortu SaU'atoris, qu'il déclare d'ailleurs apo- cryphe. p. 234, ligne 7, rh* avry; ', c'est la leçon de F" et H. — A, di- sent : -, bi•/ ; B, I : -o ; L : ; -jTr,;,'. . 265, commentaire, ligne 21, et page 266, texte, ligne 3, au lieu de : -jva ; lire :, p. 266, ligne 6, au lieu de ; rfiv.n-x•/ ; lire :. p. 319, commentaire, ligne 10. Le Talmud de Jérusalem, Sota, i, 4-6; II ; m, 1-5 ; v, 1, décrit minutieusement les cérémonies de l'é- preuA'e. On n'y trouve nulle part d'allusion à cette particularité que l'homme soupçonné devait faire sept fois le tour de l'autel. Ce peut être une déformation légendaire d'une cérémonie primitive. INTRODUCTION CHAPITRE PREMIER ANALYSE DES TEXTES On trouvera dans le présent volume, édités d'après Tis- ctiendorf ^, le texte grec du Protêtan gile de Jacques et les remaniements latins qui l'ont remplacé en Occident. Une connaissance sommaire du contenu de ces divers textes est indispensable pour l'étude des doctrines qui y sont ren- fermées. Ce sera notre excuse si nous proposons, aussitôt après l'analyse du texte primitif, celle des textes latins, dont l'histoire aurait dû être reportée au chapitre m de cette introduction. . Le Protévangile de Jacques. Le Protévangile de Jacques rentre dans la catégorie des Evangiles apocryphes de l'enfance qui prétendent combler à l'aide d'emprunts faits à la tradition ou à la légende, et même à l'aide de simples fictions, les lacunes des Évangiles canoniques. On a coutume de désigner sous ce titre, depuis le xvi^ siècle, une histoire sommaire des événements qui ont précédé, accompagné ou suivi immédiatement la naissance uploads/Litterature/ amann-le-protevangile-de-jacques-et-ses-remaniements-latins-1910.pdf

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