Les Mangas – Introduction Les mangas sont des bandes dessinées japonaises. Ils

Les Mangas – Introduction Les mangas sont des bandes dessinées japonaises. Ils sont l'équivalent de nos BD franco-belges telles que Spirou, Tintin,Titeuf etc... Ils peuvent être adaptés sous forme d'animation (anime ≠ manga). 1 - Les origines du manga Le terme « manga » pourrait se traduire par la manière de « divertir au travers de l'art graphique » et apparaît vers le XVIII ème siècle mais ce n'est que bien plus tard qu'il est véritablement associé aux BD japonaises. L'illustre auteur OSAMU Tesuka (1950 – 1970) démocratisera d'ailleurs ce terme notamment grâce à son œuvre célèbre « Astro-boy » qui sera notamment adapté en animé dans les années 60 ce qui facilitera l'émergence de cet art dans d'autres pays. En France, il faudra compter encore 20 ans pour observer à travers les écrans les animes japonais (Albator, Saint-Seya, Dragon Ball, etc...). En raison du succès majeur de ces animes, certains éditeurs commenceront à publier des mangas (les + populaires en 1er puis proposeront d'autres titres). Cet effervescence fera l'objet d'un cataclysme puisque ce succès déclenchera l'apparition d'une kyrielle de maison d'éditions dédiés aux mangas. A l'instar de la littérature, du cinéma et autres formes d'art, ils possèdent eux aussi une myriades de styles (graphique et ou narratif) ainsi que des genres (shônen / seinen, etc...). 2 – Le style graphique d'un manga ➢La planche représente la page d'une BD ◦la planche est composée de cases délimités par un cadre ▪le cadre n'est pas toujours fixe et sa taille ainsi que sa forme peuvent s'étirer de façon horizontalement / verticalement et même prendre d'autres formes géométriques. L'auteur choisit cette délimitation pour jouer sur les perspectives pour transmettre des sensations, des idées, du dynamisme... ▪Il se peut que le système de cadre soit totalement occulté par le phénomène « d'incrustation » où les cases se superposent les unes au-dessus des autres. ▪Les cases composent une bande (succession H/V de cases) formant soit une scène ou une séquence. La scène représente une suite d'images dans un même décors tandis que la séquence peut se faire pas forcément dans le même décors. • Les angles de vues correspondent à la perception d'une scène / séquence. Un angle en plongée pose le le regard du lecteur au dessus de l'action ou du personnages pour y transmettre un sentiment de danger, menace tandis que la contre-plongée offre une vue du dessous pour y faire apparaître les personnages ressortant victorieux ou pour montrer leur force, leur importance dans le récit. Enfin le champ-contrechamp consiste à reprendre une même scène en l'élargissant sous un angle opposé (quand 2 personnages s'affrontent, etc...) • Un plan est composé d'une seule image / case représentant le sujet que l'on peut voir à différentes distances. Le plan panoramique offre une vue d'ensemble où la place est laissée au décors. Le plan général offre toujours une vue d'ensemble mais de moins loin. Le plan moyen cadre les personnages en entier pour se focaliser sur l'intrigue. Le plan américain offre une place secondaire au décors et les personnages sont prédominants (cf One piece). Le plan rapproché se concentre d'encore plus près sur les personnages coupés à la ceinture pour davantage exprimer la psychologie. Le gros plan se focalise seulement sur les visages en y faisant disparaître le décors. Enfin le très gros plan coupe de manière drastique une partie du visage (les yeux / la bouche). • On pourra même parler de division narrative dans une scène / séquence, on utilisera le terme de découpage pour exprimer le fait de scinder une suite de cases pour former une narration. Celui-ci détermine alors le contenu spécifique pour chaque case. ◦Ce même découpage n'est pas forcément linéaire.L'auteur peut changer à sa guise l'ordre et la chronologie de sa trame comme l'ellipse en omettant volontairement certains éléments de l'histoire pour produire un effet de raccourci. Il peut aussi utiliser l'analepse (=flashback / retour en arrière) ainsi que la prolepse grâce à laquelle sont mentionnés des faits qui seront produiront bien plus tard. En bonus, l'itération iconique consiste à reprendre plusieurs fois la même case tout en y changeant les dialogues. ▪La case est composé aussi d'une bulle où les dialogues sont typographiés contrairement au lettrage qui lui est tracé à la main. (forme / épaisseur / police). On y verra aussi les onomatopées qui serviront de simulation pour des sons particuliers ainsi que des idéogrammes. uploads/Litterature/ article-sur-les-mangas.pdf

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