1 REMERCIEMENTS Je tiens fortement à exprimer mes sincères remerciements envers

1 REMERCIEMENTS Je tiens fortement à exprimer mes sincères remerciements envers ma professeure Mme. N. Kamala pour son aide gracieuse, ses sages conseils et surtout pour sa grande patience tout au cours de la rédaction de cette dissertation. Ma vive affection et profonde reconnaissance à mes parents et à mon frère pour leur soutien constant. 2 TABLE DE MATIERE 1. INTRODUCTION 1 2. CHAPTER 1 – La fantasy et les noms en traduction 5 1.1. La fantasy 1.2. Les noms dans la fiction 1.3. La traduction des noms dans la fantasy 1.4. Conclusion 3. CHAPTER 2 – La traduction des noms dans The Simoqin Prophecies 15 2.1. Les noms préexistant 2.2. Les noms à base de mots en d’autres langues 2.3. Les noms communs inventés par Samit Basu 2.4. Conclusion 4. CHAPTER 3 35 3.1. Les noms propres à ne pas changer 3.2. Les noms communs à garder dans la forme originale 3.3 Les notes infrapaginales et le glossaire 3.3.1. Les notes infrapaginales 3.3.2. Glossaire 5. CONCLUSION 45 6. BIBLIOGRAPHIE 50 3 Introduction « Qu’y a-t-il dans un nom ? » Nous cherchons à répondre à cette question fameuse de Shakespeare dans le contexte de la traduction de la littérature fantasy au moyen de cette dissertation. Nous sommes conscients que les noms sont des marqueurs d’identité importants mais est-ce qu’ils ont une signification extralinguistique dans la littérature, en particulier dans les deux genres ci-dessus ? Est-ce qu’il faut garder les noms originaux du texte ou faut-il les traduire ? Comment prendre cette décision et quels sont les procédés de traduction à adopter si nous décidons de les traduire ? Avant de traiter ces questions compliquées, nous allons contempler l’histoire de la traduction littéraire et ce que c’est la fantasy. La littérature d'un pays est un récit de la culture de son peuple. Pour approfondir notre connaissance relative à une culture particulière, c'est-à-dire les mœurs, l'histoire et les expériences communes d'un peuple, il suffit de lire leur littérature. C'est la manière la plus efficace de savoir tout, d'un coup, de la façon de vivre et de s’exprimer d’une culture donnée. La traduction littéraire, ainsi, a un rôle très important à jouer dans l'élargissement de la connaissance des cultures diverses. « The text of a translation has often been called a culture’s window on the world. »1 C’est au moyen de la traduction littéraire que nous avons accès aux pensées des cultures variées. De même, le traducteur littéraire a une responsabilité et une position très importante dans l'étude des cultures. 1 LEFEVRE, André (1992), Translating Literature:practice and theory in a comparative literature context, New York, The Modern Language Association of America, P. 11 4 « Il faut viser à l’équivalence sémantique, expressive et culturelle, compte tenu de la nature (littéraire […] etc.) du texte, des niveaux de langue, de la qualité des destinataires et de l’effet à produire sur eux. »2 Sujit Mukherjee3 avait raison de dire que la lecture faite par un traducteur est la lecture la plus profonde d'un texte. Contrairement à ceux qui lisent seulement pour leur plaisir et même ceux qui lisent pour expliquer un texte à d’autres personnes, le traducteur doit être sûr d’avoir bien compris chaque nuance d’un texte parce que c’est à lui de reproduire les mêmes idées dans une autre langue. Cela peut parfois l’exiger à changer la forme linguistique du texte sans perdre point le sens. « C’est le contexte, bien plus complexe, des rapports entre deux cultures, deux mondes de pensée et de sensibilité qui caractérise vraiment la traduction. »4 D’ailleurs, afin de bien représenter une culture envers les gens provenant d'une autre culture, il faut que le traducteur connaisse à fond les deux cultures. Traitant de deux cultures distinctes qui ont des univers de discours distincts, le traducteur doit savoir comment rendre une culture compréhensible aux gens d’une autre. Il doit d'abord comprendre chaque idée de la culture source et ensuite décider comment l'exprimer dans la langue et la culture cibles. Cela devient d'autant plus important quant à la traduction de certains genres littéraires comme la fantasy. Le Journal officiel du 23 décembre, 2007 définit la fantaisie comme un « Genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction ». 2 FLAMAND, Jacques (1983), Ecrire et Traduire, Ed. Vermion, Ottawa, P. 25 3 MUKHERJEE, Sujit (1994), Translation as Discovery in, Translation as Discovery and Other Essays on Indian Literature in English Translation, Orient Longman Limited 4 CARY, Edmond (1985), Comment faut-il traduire, Lille, Presses universitaires de Lille, P. 35 5 Ce genre est mieux connu même en français sous son titre anglais « fantasy » si bien que nous allons utiliser ce mot au lieu de « fantaisie » pour en parler dans notre dissertation. Le merveilleux est le monde du surnaturel et de la magie tandis que le fantastique est un genre littéraire dans lequel le surnaturel est vu comme une intrusion dans la vie réelle. La présence de la magie est inexpliquée et fait l'objet de choc ou de peur. Le surnaturel ne fait pas partie de la vie ordinaire dans le fantastique. En revanche, dans la fantasy, il s'agit de créer un monde où le surnaturel est normal et la magie fait partie de la vie quotidienne. Les romans de fantasy ont un mélange de légendes, de mythes et de contes où tout est permis. Les auteurs créent leur propre monde avec des créatures, des personnages et des situations, soit inventés par eux, soit empruntés des contes populaires ainsi que de la mythologie. Les œuvres de fantasy comme The Simoqin Prophecies de Samit Basu sont des mosaïques faites à partir des pièces d'ici et là des cultures diverses. Publié en janvier 2004 par Penguin India, The Simoqin Prophecies écrit par Samit Basu, était le premier roman de fantasy indien en anglais. Samit Basu qui vient du Bengal avait seulement 23 ans lors de sa publication. Il a abandonné ses études de gestion à l’IIM Ahmedabad pour devenir écrivain à plein temps. The Simoqin Prophecies est son premier roman, le premier de la trilogie Gameworld qui comprend également The Manticore's Secret (2005) et The Unwaba Revelations (2007). Cette œuvre de fantasy contient une multitude d'allusions à un grand nombre d’œuvres littéraires, de films, de la mythologie grecque, les Mille et une nuits, la mythologie indienne, l’histoire indienne, des jeux de rôles, même des bandes-dessinées. Nous avons remarqué que la plupart de ces références sont effectuées à travers les noms soigneusement choisis par l’auteur. Cette dissertation touche la traduction des noms propres et communs apparaissant dans The Simoqin Prophecies. Selon nous, les noms jouent un rôle très important dans 6 The Simoqin Prophecies. La manière dans laquelle Samit Basu se sert des noms pour créer l’effet comique est essentiel à l’œuvre. D’abord, à l’aide des noms, Samit Basu crée des nationalités pour les personnages et le lecteur peut conséquemment identifier la culture d’où provient un personnage donné. Deuxièmement, ils sont utiles pour faire des références. En manipulant légèrement les noms, Samit Basu s’en sert pour faire allusion à la culture populaire, à des personnes variées ou à des autres œuvres. Ensuite, les noms donnent à l’auteur l’occasion de faire rire les lecteurs en choisissant les noms ridicules ou qui sont en contraste avec les personnages qu’ils représentent. Nous avons pour objet de trouver les défis en traduisant ces noms dont dépendent les références et les jeux-de-mots liés avec la langue. Une autre difficulté éventuelle de traduction relative à cette œuvre est l’intervention de plusieurs cultures, majoritairement la culture indienne, et usage des noms à base de langues indiennes. Nous avons découpé notre dissertation en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons traiter la théorie de la traduction des noms. Notre recherche portera d’abord sur le genre fantasy et les divers types de fantasy. Ensuite nous allons examiner la distinction entre les noms communs et les noms propres avant d’entreprendre une étude de la recherche réalisée jusqu’au présent auprès la traduction des noms, dans les cas spécifiques de la littérature de la jeunesse ainsi que la fantasy. Le deuxième chapitre consiste en les traductions que nous avons exécutées tenant compte des théories élaborées dans le premier chapitre. Dans le troisième chapitre, nous avons abordé les noms communs et propres que nous retrouvons dans l’œuvre mais que nous avons optés de laisser sans traduire. Or, nous avons établi des notes infrapaginales et un glossaire pour les noms que nous avons jugé comme nécessitant une explication provenant d’une culture qui n’est pas généralement celle des lecteurs francophones. Entamons donc notre étude par le premier chapitre. 7 Chapitre 1 La tâche d’un traducteur littéraire pose des défis engageants surtout quand il s’agit de la littérature de fantasy. Au cours de ce chapitre, nous allons d’abord explorer le genre de fantasy, en élaborer types et caractéristiques. Puis nous allons passer à l’examen de la différence entre les noms propres et les noms communs ainsi qu’à l’étude des sens que peuvent uploads/Litterature/ au-nom-de-la-traduction.pdf

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