Morgane, Automnine sur Histoire de xxxx 3 Xxx, Enfant 3 Au sein de la haine, un
Morgane, Automnine sur Histoire de xxxx 3 Xxx, Enfant 3 Au sein de la haine, un coeur d’amour 3 sur Histoire de xxxx Xxx, Enfant Au sein de la haine, un coeur d’amour Abyme, aussi loin que remonte mes souvenirs, j’y ai toujours vécu. Je suppose que j’y suis née car mes parents n’ont jamais évoqué d’autres lieux. Mais ils parlaient peu du passé et me répétaient que ce qui comptait, c’était maintenant. Et qu’on soit ensemble. Qu’il fallait profiter, ne pas ressasser car on ne pouvait savoir à quoi ressemblerait demain. Eux vivants, la procrastination ne pouvait s’asseoir à notre table. Depuis mon plus jeune âge, mes parents se sont évertués à m’enseigner plusieurs leçons: 1. Les gens te détesteront sans te connaitre, 2. Ne les laisse pas noircir ton coeur. 3. Fais ce que tu sais faire, fais-le bien J’appelais ça la sainte trinité. Leçon 1 : Les gens te détesteront sans te connaitre Ils ne se trompaient pas sur cette première partie. Maman évitait toujours de sortir seule avec moi, de peur qu’on nous chahute. Avec papa, cela se passait mieux car nous profitions de son aura. Mes parents étaient assez connus en ville. Ils étaient artistes, des vrais. Et on s’arrachait les places de leurs représentations. Mon père était magicien ou escamoteur, ma mère danseuse. Dans un monde où la magie règne, faire disparaitre une montre ou une personne n’a rien d’extraordinaire, je vous l’accorde et c’est pour cela qu’on venait voir mes parents. Ils n’offraient pas de la magie ou de la danse, ils offraient de la poésie. Leçon 2 : Ne les laisse pas noircir ton coeur Et je comprends aujourd’hui la deuxième partie de la leçon - ne les laisse pas noircir ton coeur - car comme il était difficile pour l’enfant que j’étais de voir ma mère huée dans la rue alors qu’une fois sur scène, elle subjuguait les foules par sa prestance, sa beauté et suscitait, même chez les plus réticents, des regards émerveillés sous les félicitations contenues. J’avais envie de leur hurler qu’ils avaient tord, qu’ils étaient aveugles. Et bêtes ! Et mesquins ! Mais je me taisais. Ne les laisse pas noircir ton coeur. Leçon 3 : Fais ce que tu sais faire et fais le bien. Quand la colère était trop grande, et cela arrivait de plus en plus souvent à mesure que je comprenais que cette haine était sourde et aveugle à toute raison, je prenais à plume et écrivais de la poésie. Je me disais qu’ainsi, j’extrayais la noire bile de mes veines et m’en servais pour tracer des lignes et des mots et des vers. Bien que longtemps, je n’ai eu beaucoup de talents, l’exercice intellectuel était tel que j’oubliais bien vite mon ressentiment. Au delà de cet exutoire, je confiais rapidement à mes parents mon souhait de les suivre dans leurs arts. Les deux me dirent-ils. Et avec l’entrain et la candeur d’une enfant qui aiment autant l’un que l’autre, je répondais les deux. Je voulais faire de la poésie avec des mots, avec mon corps et avec des sorts. Je m’attaquais à la danse avant même de comprendre que la plupart des gens ne faisaient pas cela quotidiennement. Voire jamais. Mais j’avais depuis toujours suivi les entrainement de ma mère et tenté de reproduire les merveilles qu’elle réalisait. Avec force pratique et des entrainements qu’elle structura avec méthode, je progressais rapidement car, je le répète, la procrastination n’avait pas asile sous notre toit. Je n’égale pas encore la grâce qu’elle avait quand elle s’est éteint, il y a 3 ans maintenant, mais je n’aurais de cesse de lui faire honneur et de porter fièrement les dons qu’elle m’a légués. Mais je vais ici trop vite. Bien qu’impatiente de suivre également les traces de mon père, il me fallut attendre d’intégrer l’académie du Cryptogramme Magicien pour commencer sérieusement mon apprentissage. Je ne comptais plus les carnets que je couvris de cette encre si noire alors que je combattais les regards méprisants de mes camarades par des efforts redoublés dans la pratique de la résonance et bien que je n’avais pas les facilités intellectuelles des meilleurs, je ne leur cédais en rien en volonté. Leçon 4 : Fais le Bien La vie suivit son cours entre entrainements et représentations, entre dur labeur et tendres joies. J’étais protégée, aimée et dans un foyer uni malgré l’adversité qui se hérissait en barrière dès que je franchissais le seuil de la porte. Mais ce bonheur commença à se faner et loin des chatoyantes couleurs de notre belle saison, le froid s’empara de nos coeurs. Il y a 4 ans, alors que je venais de fêter mon seizième automne, la santé de maman commença à faiblir et tous nous nous inquiétions. Cependant, quand il nous parut évident que ce n’était pas une maladie passagère, nous avons décidé de faire front en attendant le rétablissement de ma mère. Nous ne pouvions nous permettre de laisser les affaires du duo sombrer et nous décidâmes de concert que je remplacerai ma mère. Cela me permettrait de me faire connaître et à la renommée de notre petite entreprise de perdurer. Les débuts furent quelque peu laborieux mais je ne pouvais décevoir mes parents et rapidement, je m’améliorais. Il me fallait jongler avec les études de magie mais à coeur vaillant, rien d’impossible. Malgré nos efforts redoublés, nos soins et notre amour, ma mère perdit progressivement ses couleurs et sa vie durant de longs mois de déclin. Nous n’avons pas compris d’où venait le mal et encore aujourd’hui, je l’ignore. Je ne sais si mon Père le découvrit ce qu’il se passa mais il ne s’en ouvrit pas à moi. Je n’osais l’interroger tant sa souffrance était grande. Incapable de s’en remettre, il se mura dans une discipline de fer et, à ses côtés, je progressais rapidement et parvint à me faire un nom. Mon oncle, très présent dans les affaires, me proposa même de m’essayer à une carrière en solo en plus des représentations en duo. Il avait, parmi ses clients, des personnes qui s’intéressaient aux arts de la scène et sans doute, cela me serait utile pour me faire connaître. Mon père, tout à sa douleur ne chercha pas à me retenir et je commençais à me produire chez de riches personnages, dans de grandioses demeures dont les ornements et richesses ne cessaient de m’émerveiller. Mon oncle et mon père avait des conceptions très différentes des prestations que peuvent offrir les artistes. Sur ce qu’était l’esprit de l’art aussi. Je ne le compris que bien plus tard mais j’étais rapidement devenue une marchandise. Choyée et chouchoutée certes, embellie par les plus belles parures, assurément, mais un objet d’agrément malgré tout. Cela commença simplement lors de ma première prestation. Il insista pour revoir le numéro et pour choisir ma tenue. Il était bien plus fortuné que nous ne l’avions jamais été et soutenait mordicus que je ne pouvais …. —> Reste à développer : - Mort du père et reprise de ma garde par mon oncle - Mort de désespoir de mon père - Développement par mon oncle de ma carrière de manière méthodique pour ouverture de réseau - Impressionnée de l’accueil positif des gens : ne se rend pas compte qu’elle est un monstre de freak show : mais un joli monstre. Comme on habille un singe en costume, on la pare de bijoux, sans s’inquiéter de décence —> Développement du faible - Idée de faire de la magie avec la danse. Deux danseurs : moi et mon danseur qui a la caractéristique d’être discret sur - Déploiement de numéros spéciaux à voir Faible à développer à la place de la musique : - Option 1 : être facile à « acheter » avec de jolies choses - Option 2 : usage de drogue de « calme » sur uploads/Litterature/ automnine.pdf
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- Publié le Oct 14, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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