à un "Bar mitsva, et à ses parents THÈMES DE CETTE PAGE Quel est le sens du mot
à un "Bar mitsva, et à ses parents THÈMES DE CETTE PAGE Quel est le sens du mot Bar mitsva ? Quel seuil franchit le jeune de 13 ans qui devient Bar mitsva ? Bar mitsva, un changement de l'être Le jour de la bar mitsva Une erreur sur ce nouvel homme La véritable attitude éducative des parents Le sens de la fête Ce qui se passe le premier jour du statut de Bar mitsva Comment compter le premier jour Comprendre le calendrier juif Comment trouver la date hébraïque de votre naissance et la paracha qui correspond à votre bar-mitsva L'organisation de la fête Les téfilines (composition, écriture, sens, commentaires, pratique)< Combien de versets, de mots et de lettres à apprendre dans ma paracha Le discours du Bar mitsva Le devoir de donner la tsédaqa en en connaissant le sens Les pauvres La limite dans les dépenses à réaliser Comment se préparer à bien lire la paracha Comment continuer après la fête Rôle respectif des parents et de l'école Connaître le sens de votre nom juif Connaître la tradition de votre communauté Placer une dédicace sur le site pour la Bar mitsva de votre fils Continuer à apprendre (La Bat mitsva, célébration de l'accès aux mitsvotes pour une fille sera également traitée, par ailleurs). Quel est le sens du mot Bar mitsva ? Le mot bar a le même sens que bén qui veut dire fils. Mais quand il est joint à un autre nom, il veut dire "qui possède la qualité de", "qui relève de", "membre de", par exemple bar-mazal, qui a de la chance, bar-toqéf, qui est valide. Donc, Bar mitsva signifie : qui relève de l'obligation de réaliser les mitsvotes. Et non pas "qui arrive à la fête des 13 ans". Quel seuil franchit le jeune de 13 ans qui devient Bar mitsva ? Quand un garçon arrive à l'âge de 13 ans et un jour, il est alors capable de réaliser les mitsvotes que Haqqadoche Baroukh Hou demande aux hommes de Son peuple d'accomplir, comme un "ordre", ce qui est le sens du mot mitsva. Et il en a l'obligation au même titre que tous les autres adultes plus âgés que lui. Les Principes des Pères (Pirqé Avote) disent : "chéloche êssré la mitsvote, 13 (ans) pour les mitsvotes". Il bénéficie également des mêmes avantages qu'eux, à égalité. Par exemple, certaines prières demandent la présence de 10 hommes adultes ( un "minyane"), et celui qui franchit le seuil de 13 ans compte désormais dans le myniane au même titre qu'un homme de 20 ans ou de 60 ans, ni plus ni moins. "Etre Bar mitsva" indique donc précisément que l'on est entré dans une étape qui durera jusqu'à la fin de sa vie, c'est ce que l'on appelle : être adulte. Un changement de l'être "Etre Bar mitsva" est donc un changement d'être qui entraîne un changement d'attitude de la part des autres. Ce jeune ne fait plus partie des "enfants". On peut, certes, dire qu'il est un jeune, ou un écolier, etc. mais, pour le judaïsme, il est un adulte, pas un gamin. Il "est devenu bar mitsva" et il le restera toute sa vie. Un changement de statut. C'est un stade que l'on garde toute la vie. Il a des responsabilités, il a des droits, et la Torah s'adresse à lui : elle est une lettre et un message qu'il doit recevoir, connaître, apprendre, comprendre et appliquer. Le jour de la bar mitsva Tout homme juif qui a atteint ce seuil où il relève de la réalisation des mitsvotes de la Torah est désormais "bar mitsva". Et il le restera toute sa vie. Ce n'est donc pas un jour ni la cérémonie d'un jour. Tout jeune juif et tout adulte juifs "sont bar mitsva". Le "jour de la bar mitsva" est la reconnaissance de ce statut et non pas la fête des 13 ans. Une erreur Parfois, on voit des familles qui n'ont pas compris que leur enfant a atteint ce statut et elles n'y voient qu'une fête de passage vers l'état d'homme. Alors elles déguisent le jeune en costume d'homme, elles pensent que désormais il veulent l'aider à se comporter selon les caractéristiques les plus extérieures des hommes et parfois les plus vulgaires et elles l'initient à cela : elles le mettent en situation avec une jeune fille dans les bras et le font danser et il y a des spectacles de filles en grande partie dénudées qui dansent, ainsi ils pensent qu'il ressentira l'excitation sexuelle et sera initié. Il va de soi qu'on est là hors de tout judaïsme, que c'est la pire des initiations contraire à la découverte de l'amour qui intègrerait en soi une sexualité responsable, intime et délicate. On ne sera pas surpris ensuite des désastres qui arriveront dans la relation amoureuse et conjugale. De plus, le sens essentiel est absent : l'entrée d'un nouvel homme dans la Torah. La véritable attitude éducative des parents Nos Sages disent qu'à ce stade des 13 ans, le yetser ha râ (instinct du mal) du jeune ne domine plus sur son yetser ha tov (instinct du bien) et que ses parents ont réussi à atteindre ce stade par leur éducation. Le judaïsme est caractérisé par le conscience de ces exigences éducatives familiales. L'école n'est qu'une aide et ne peut pas remplacer ce devoir essentiel des parents qui est une obligation de la Torah. Elle ne peut pas être déléguée à l'école, même à l'école juive la meilleure qui ne devra être considérée seulement comme une adjointe qui aide les parents. Le sens de la fête Nous fêtons un individu parce qu'il est reconnu assez développé, assez noble, assez responsable et assez intelligent pour prendre la responsabilité de la Torah et cela se fête. C'est une grande date dans la vie de quelqu'un. C'est une grande date dans la vie de la communauté. On fête aussi la joie des parents qui ont réussi à amener un enfant à cette étape grandiose. C'est aussi une fête pour eux car l'enfant devient responsable de soi et, à cause de cela, le père dira la bénédiction citée plus bas. On fête les grands parents qui ont l'émotion de voir les générations d'une famille juive se poursuivre et la Torah être assumée à nouveau par un maillon supplémentaire dans la chaîne des générations. C'est aussi leur réussite de Juif et d'êtres humains. On fête parce que c'est une nouvelle réussite du judaïsme et du projet de la Torah. Donc, quand on dit : "quand est-ce le jour de ta bar mitsva ?", l'expression est une erreur, il faudrait dire : "quel jour deviendras-tu Bar mitsva" ? C'est important,pour ne pas dire des choses inexactes. Ce qui se passe le premier jour du statut de Bar mitsva Nous comprenons maintenant ce qui va de dérouler : - il va réaliser la mitsva de mettre les téfillines chaque matin avant une certaine heure, - il va se joindre chaque jour à un minyane d'au moins 10 hommes pour la prière du matin, - il va dire les trois prières chaque jour, - il va accomplir le Chabbate dans toutes ses règles, - il va étudier la Torah chaque jour, afin de la connaître et d'apprendre toutes les mitsvotes qu'il va accomplir. - si c'est un jour où on lit la Torah en public (lundi, jeudi, chabbate), il montera à la Torah et lira sa paracha. Si, malgré ses efforts sérieux il n'y parvient pas à la lire toute entière, il en lira une portion. En tous cas, il montera à la Torah et dira les bénédiction au Chabbate de sa paracha. Comment compter le premier jour Puisque le jour juif comment au coucher du soleil, on atteint l'étape de Bar mitsva à la tombée de la nuit qui commence ce jour du 13e anniversaire de la naissance. Evidemment selon le calendrier juif et non pas selon le calendrier chrétien (ayons un peu de bon sens et de dignité personnelle !). Un petit calcul pour des années spéciales. Il y a ces cas : - si l'enfant est né au premier mois de Adar d'une année ordinaire, et que l'année où il atteint ses 13 ans est une année avec deux mois de Adar, il devient Bar mitsva pendant le mois de Adar chéni. Une telle année est nommée année embolismique (chana méoubététe). - si l'enfant est né au premier mois de Adar I d'une année embolismique (chana méoubététe), il deviendra Bar mitsva au jour correspondant du mois de Adar ordinaire, Adar I. - si l'enfant est né dans une année embolismique (chana méoubététe), et que l'année où il atteint l'âge de 13 ans est également une année embolismique, en ce cas, il deviendra Bar mitsva au jour correspondant du mois de sa naissance, Adar I ou Adar II. - si l'enfant est né au mois de Adar chéni (Adar II) d'une année embolismique (chana méoubététe), il peut se faire que ce mois supplémentaire n'existe pas l'année où l'enfant atteint uploads/Litterature/ bar-mitsva.pdf
Documents similaires










-
26
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 05, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 1.2601MB