Introduction Cet document vise à présenter le plus grande et le plus complex de

Introduction Cet document vise à présenter le plus grande et le plus complex de l’écrivain Pierre- Augustin Caron de Beaumarchais, le valet Figaro. Figaro est l’un des personnages principaux de la trilogie « le Barbier de Séville », « Le mariage de Figaro » et la moins connue « Mère coupable ». Dans la trilogie évoqué il y a trois Figaro, assez différents. Dans Le Barbier de Séville c’est le valet typique de la comédie, plein d’esprit, qui se moque des sots, ridiculisant sans cesse la bêtise ; dans Le Mariage de Figaro, il y a l’ingénieux habile, moins gai, qui lutte pour son propre bonheur et se révolte contre le sort, étant à la fois jeune et vieux- jeune comme un fiancé un peu tardif, mais toujours étincelant d’esprit, et vieux parce qu’à la fin de la pièce il est triste en méditant au destin ; dernièrement, dans la Mère coupable, Figaro est sensible et moralisateur. Ici nous proposons d’étudier seulement le nouveau valet de Le Mariage de Figaro, la comédie de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Pour presenter le personnage de Figaro, nous avons besoin de connaître l’homme qui l’a crée. Ainsi, nous donner un aperçu de la bibliographie de l’auteur avec toutes les étapes de sa vie aventureuse, avec des réussites et des échecs. L’un des grand personnages du siècle des Lumièrs, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais était : un dramaturge, horloger, inventeur, musicien, diplomate, fugitif, espion, éditeur, marchand d’armes, satiriste, financier et révolutionnaire. Beaumarchais, a été caractérisée par une vitalité peu commune. Il mena de front les affaires et la literature, au cours d’une carrière fertile en intrigues et en proces. Nous faisons aussi une étude de la trilogie de Beaumarchais, en particullier sur la comédie Le Mariage de Figaro. Dans sa comédie, introduit un nouveau type de valet :intelligent, cultivé, révolutionaire et libre. Figaro présente au public un visage neuf et un renouvellement de l’emploi du valet ; il est le successeur de Scapin, Sganarelle et Arlequins, des êtres habiles qui se mettent au service de leurs maîtres. Mais il est différent de le personnage traditionnel du valet de comédie : son destin n’est pas de servir, il s’est émancipé, libéré. I. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) : Bibliographie 1. Homme d’affaire et de théâtre L’un des grand personnages du siècle des Lumièrs, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est « l’homme qui a révolutionné une partie de l’histoire de la littérature, en transformant l’écrivain en industriel et en gestionnaire », dit l’auteur Sainte-Beuve.1 Son nom apparaît avec des écrivain célèbre dans le VIIIe siècle, comme : Cayotte, Diderot, Laclos, Rousseau, Bernadin de Saint-Pierre et Sade. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des dramaturges français les plus importants, ayant su renouveler en profondeur l’écriture dramatique et l’art du théâtre. Avec Molière, il est l’auteur de comédies le plus joué en France et dans le monde. Son chef-d’oeuvre, Le Mariage de Figaro, est traduit dans de nombreuses langues, adapté par Mozart à l’opéra. Au-delà de l’inventivité de la pièce, on constate que Beaumarchais s’est inspiré de sa propre existence romanesque pour écrire sa brillante comédie. A la fin du XVIIIe siècle le théâtre garde toute sa vogue et la production est très abondante, mais de qualité mediocre. Seul Beaumarchais affirme, dans la satire des mœurs, avec une vigoureuse originalité.2 Beaumarchais a traversé le siècle, et son oeuvre reflète aussi les préoccupations politiques de son temps. Le dramaturge a connu plusieurs régimes politiques et sa carrière personnelle d’homme d’affaires a fait qu’il a été impliqué dans la vie économique et politique du XVIIIe siècle.3 La vie de Beaumarchais est comme un roman d’aventure, riche en aventures audacieuses, dignes d’admiration et d’autres pas si honorables. Nous pouvons remarquer la multiplicité des activités que lui a exercées durant son existence. Il était : un dramaturge, horloger, inventeur, musicien, diplomate, fugitif, espion, éditeur, marchand d’armes, satiriste, financier et révolutionnaire. 1 www.fischedeslecture.com, link consulté le 24 juin, 2012 2 Jean Pierre Beaumarchais, Daniel Conty, Alain Rey, Dictionaire des Littérature de langue française. Auteurs A- D, Paris, Ed. Bordas, 1999, p.205. 3 www. alalettre.com, link consulté le 13 juin, 2012 Beaumarchais, a été caractérisée par une vitalité peu commune. Il mena de front les affaires et la literature, au cours d’une carrière fertile en intrigues et en proces. Les Philosophes du VIIIe siècle regardèrent Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais avec méfiance. Il apparut bientôt comme leur chef de file. 2. La jeunesse et les aventures (1732-1774) Né dans une famille aisée en 1732, sous le règne de Louis XV, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est fils d’un horloger cultivé, qui favorise l’éducation intellectuelle de son fils. D’autant plus que l’enfant est le seul garçon qui survit au milieu de cinq soeurs. Comme Chérubin dans le Mariage, il grandit ainsi dans un climat féminin. Comme les enfants de sa classe sociale, il est mis en pension à dix ans à Alfort, non loin de Paris, et rentre en 1745 chez son père comme apprenti horloger. Il était un garçon exceptionellement précoce et vif, perspicace, sagace, passionné de musique et imprégné d’une forte volonté de la hausse dans le monde. 4 L’adolescent est doué, il lit beaucoup, notamment les auteurs alors à la mode comme l’anglais Richardson, mais aussi Voltaire et Molière. Il développe notamment des dons pour la musique et pour les séductions amoureuses. C’est pourquoi on peut retrouver dans le personnage de Chérubin le souvenir d’un adolescent libertin, sans cesse en quête d’amourettes faciles « Caron fils », comme on le désigne alors, se distingue surtout par sa grande intelligence et ses talents d’inventeur : en 1753, il imagine un système d’horlogerie qui permet de renforcer la précision des montres tout en réduisant leur taille. Mais, premiers déboires : un autre horloger parisien, Lepaute, lui vole l’idée ce qui donne lieu à des polémiques dans les journaux. Caron présente son invention en 1754 devant l’Académie des sciences en écrivant un Mémoire pour justifier de son invention. Reconnu comme le seul inventeur de ce système, Caron bénéficie d’une certaine renommée, ce qui lui permet d’obtenir de prestigieuses commandes, celles de madame de Pompadour, favorite de Louis XV, ainsi que de la famille royale. À 22 ans, Caron jouit déjà d’une certaine aura dans Paris et gagne beaucoup d’argent. 4 www.theatrehistory.com , link consulté le 24 juin, 2012 3. La noblesse et les lettres Cet éternel amoureux qu’est le jeune Caron rencontre en 1755 Madame Francquet dont le mari est « Contrôleur de la bouche », c’est-à-dire qu’il surveille et organise ce que mange le roi. Enrichi, Caron achète au mari de sa maîtresse cette charge et devient le garant de « la viande de sa majesté ». En 1757, il épouse madame Francquet, devenue veuve. Ce mariage lui permet de prendre le nom de Beaumarchais, terre qui appartient à sa nouvelle épouse. Mais à peine marié, Beaumarchais se retrouve veuf. S’ensuit un interminable procès avec la famille de son épouse, début de nombreux procès qui jalonneront sa vie. Les années 1758-1763, Beaumarchais gravite dans le monde des affaires et l’on pourrait appliquer une des répliques de Suzanne à ce que fut alors sa vie : « de l’intrigue et de l’argent, te voilà dans ta sphère ! » Beaumarchais fréquente le milieu des financiers, il rencontre le banquier Lenormand d’Etioles (époux officiel de madame de Pompadour), puis Pâris-Duverney, un autre très riche financier. C’est en 1761 qu’il achète la charge de « secrétaire du roi », qui l’anoblit. Ces charges sont purement honorifiques, et Beaumarchais n’exerce pas vraiment la fonction de secrétaire, mais louvoie dans les affaires. Il acquiert d’autres charges, plus ou moins glorieuses, mais qui lui confèrent une assise sociale et financière. C’est durant cette période qu’il écrit ses premières pièces qui sont des parades, des divertissements de société et des farces. En 1763, il compose sa première pièce d’envergure, Eugénie, un drame larmoyant, genre que le public de l’époque apprécie. La pièce sera crée en 1767 au Théâtre-Français (ancien nom de la Comédie-Française), avec un certain succès. 5 Beaumarchais poursuit ses activités dans les sphères du négoce. Il se rend en Espagne, traite des affaires pour Pâris-Duverney, épouse une riche veuve, Madame Lévêque, qui meurt en 1770, laissant Beaumarchais dans la gêne. Malgré l’achat de charges, des mariages avantageux et des premiers succès littéraires, au seuil de ses quarante ans, Beaumarchais vit toujours dans une certaine instabilité sentimentale et matérielle. 5 L. de Loménie, Beaumarchais et son temps,Paris, Michel Lévy, 1856, p.195 Il voyage fréquente les salons, anime la Société du Tempe. Entre temps, il, se cultive, lit Richardson, nos grands écrivains du XVIe et du XVIIIe siècle, ainsi que leurs maître antiques. Une vocation le pousse vers le théâtre : la mode est aux spectacles larmoyants et il se réclame de Diderot.6 4. Les premières tentatives dramatiques Ses activités variées, qui lui valent une sulfureuse réputation d’aventurier, sont aussi l’occasion de production de textes où, pour défendre ses positions, il fait parfois appel à son art consommé du théâtre (Mémoires contre Goëzman, 1773-1774, où il uploads/Litterature/ beaumarcahispierre-augustin-carondeiilicenta.pdf

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