LA VOCATION DE L’ARBRE D’OR est de partager ses admirations avec les lecteurs,
LA VOCATION DE L’ARBRE D’OR est de partager ses admirations avec les lecteurs, son admiration pour les grands textes nourrissants du passé et celle aussi pour l’œuvre de contem- porains majeurs qui seront probablement davantage appréciés demain qu’aujourd’hui. Trop d’ouvrages essentiels à la culture de l’âme ou de l’identité de cha- cun sont aujourd’hui indisponibles dans un marché du livre transformé en industrie lourde. Et quand par chance ils sont disponibles, c’est finan- cièrement que trop souvent ils deviennent inaccessibles. La belle littérature, les outils de développement personnel, d’identité et de progrès, on les trouvera donc au catalogue de l’Arbre d’Or à des prix résolument bas pour la qualité offerte. LES DROITS DES AUTEURS Cet e-book est sous la protection de la loi fédérale suisse sur le droit d’auteur et les droits voisins (art. 2, al. 2 tit. a, LDA). Il est également pro- tégé par les traités internationaux sur la propriété industrielle. 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Vous contribuerez à ce que les auteurs vous réservent à l’avenir le meilleur de leur production, parce qu’ils auront confiance en vous. © Arbre d’Or, Genève, juillet 2005 http://www.arbredor.com Tous droits réservés pour tous pays Ernest Bosc Bélisama ou l’Occultisme celtique 3 Avant-propos de la première édition Mes ouvrages ne sont pas faits pour une seule lecture ; il faut les relire et les méditer. ballanche L’origine de la plupart des peuples est entourée de mystères, mais aucun peuple n’a une origine plus obscure que celui des Celtes, qui furent les premiers habitants de l’Europe occidentale ; en outre, les Celtes constitu- ent non seulement un peuple, mais encore une race. L’absence de documents originaux, l’insuffisance d’auteurs anciens, jointe à la main des hommes, qui ont détruit les débris des traditions et des antiques coutumes des nations celtiques, tout cela a jeté un voile ob- scur sur la vie de la race celtique. Aussi quand l’idée de tenter un Essai de Restauration de l’Occultisme celtique nous traversa l’esprit, notre première im- pression fut que la chose paraissait bien difficile sinon impossible, d’autant que, nous savions qu’il fallait diriger nos recherches du côté de l’Irlande principalement, or nous savions aussi fort bien que les moines irlandais armés de torches incendiaires, avaient brûlé plus de dix mille manuscrits en caractères runiques (écrits sur des écorces de bouleaux), lesquels manuscrits renfermaient la tradition de la race celtique, peut-être autochtone de notre con- tinent, comme nous le verrons dans le courant de cette étude. C’était donc là une riche mine détruite pour nos travaux !… Mais nous étions depuis longtemps familiarisé avec le vandalisme pieux !… En effet, quand il nous avait fallu reconstituer l’Occultisme égyptien (1), nous avions dû compter avec l’incendie de la riche Bibliothèque d’Alexandrie ; quand plus tard nous avons voulu étudier l’Occultisme hindou () nous avons 1 Cf. Isis Dévoilée ou l’Egyptologie sacrée, un vol. in-18, Librairie du xxe Siècle. Cet ouvrage est une véritable Encyclopédie de la religion, des usages, mœurs et coutumes des an- ciens égyptiens. (nda). Réédition arbredor.com, 2005. (nde) Cf. Addha-Nari ou l’occultisme dans l’Inde antique, un vol. in-18, illustré. Paris, même éditeur. 4 BÉLISAMA eu à déplorer le même vandalisme, qui avait détruit quantité de manu- scrits anciens en Sanskrit, en Tamoul, en Canari, en Devanagari ou autres langues ou dialectes (3) de l’Orient. Nous étions donc déjà aguerri pour traiter des sujets très difficultueux en nous passant de quantité de documents précieux, qui auraient singu- lièrement facilité notre tâche. C’est cet entraînement à étudier les questions les plus ardues, les matières les plus délicates et les plus difficiles avec de faibles secours, qui nous a donné le courage, l’énergie et disons-le, la hardiesse de traiter la thèse, diffi- cile et délicate entre toutes, qui faisait l’objet de nos désirs et de la présente étude. Quel plus beau sujet, pour nous en effet, que de parfaire la trilogie de nos rêves, c’est-à-dire d’exposer à des lecteurs amis, l’occultisme chez trois grands peuples de l’antiquité : L’Occultisme égyptien ; L’Occultisme hindou ; L’Occultisme celtique. Cette trilogie est aujourd’hui un fait accompli, par la mise au jour de cette nouvelle œuvre. Mais que de difficultés il nous a fallu vaincre pour la mener à bonne fin !... Surtout que les documents écrits nous faisaient presque entièrement défaut. Mais si nous ne pouvions puiser du côté des manuscrits runiques irlan- dais, il nous restait les us et coutumes anciens de l’Irlande, son Folklore ou Traditions populaires ; nous avions ensuite l’Écosse (4), que sa position éloignée, isolée et septentrionale avait mise à l’abri des invasions étrangères et des bouleversements ; enfin, l’Orient avec ses mines inépuisables ; car si la race celtique n’était pas originaire de cette contrée, elle y avait certaine- ment vécu en partie du moins. Nous étions très assurés que l’Irlande devait nous fournir des docu- ments, mais nous n’aurions pas été fâché de voir le fait confirmé par un homme compétent aussi nous sommes-nous adressé à un officier supéri- eur, un Breton bretonnant, au commandant Dufilhol. 3 Il y a dans l’Inde plus de 250 langues ou dialectes différents. 4 Nous avons trouvé des documents dans de riches bibliothèques d’Édimbourg, qui nous avaient été ouvertes sur la recommandation de notre ami A. Furby, professeur de littérature française du prince de Galles aujourd’hui Edouard vii, roi d’Angleterre. 5 BÉLISAMA Cet ami, mort il y a déjà bien des années, était très versé dans les cho- ses celtiques, nous lui avons écrit en i895 et voici ce qu’il nous répondit d’Arcal i4 novembre i895 ; nous donnons cette lettre parce qu’elle appren- dra au lecteur des choses intéressantes et confirmera ce que nous venons de dire : « Cher Ami, « L’œuvre que vous entreprenez est réellement très ardue, les druides, en Gaule surtout n’ayant rien écrit, pas même sur les choses profanes. « Que l’occultisme celto-gaulois soit comme fond le même que celui de l’Inde, pas de doute là-dessus, mais quelles différences de forme résultant de l’ambiance !... « Pline, Tacite, César, Justin, Pomponius Méla, Ammien Marcellin, Lu- cain, Tertullien (d’après Nicanter) Strabon, Diodore de Sicile, Cicéron lui- même, avec son druide l’Éduen Divitiac, ne nous apprennent sur ce sujet, rien de saillant, d’original, ni de certain. Ils font des druides des sortes de nécromans, de sorciers, de devins, de magiciens et s’étudient, on dirait, à ne les distinguer en rien, de la tourbe de leurs confrères, qui pullulent dans les diverses provinces de l’Empire : exemple cette druidesse (?) tenant une auberge à Tongres, laquelle, prédit à Dioclétien sa future élévation au rang de César. Une druidesse, fille de brasserie ! C’est un comble, ces Romains ne respectaient rien. « En ce qui concerne les druides, je partage absolument votre avis qu’ils aient eu leur ésotérisme très au-dessus du culte sanguinaire et grossier, c’est certain et que cet ésotérisme ait eu de profonds rapports avec l’ésotérisme hindou, c’est là une hypothèse très plausible, vu l’origine de deux peuples, mais c’est encore une hypothèse, « Le Mystère des bardes imprimé à la fin du xviiie siècle – en dépit de l’opinion d’Henri Martin – paraît puisé à des sources diverses et peu sûres. « Il y a bien la riche mine de la Légende irlandaise antérieure au ie siècle, bien qu’écrite depuis – dont la haute valeur au point de vue purement cel- tique est incontestable. Le très peu qu’on en sait encore nous montre en Er-inn (l’île par excellence, l’Irlande) les file ou voyant, supérieur au druide, conseiller tout-puissant des rois, sorcier, magicien redouté, pratiquant div- ers procédés de divination l’imbas-forosnai (par le sommeil magique) ; le teum loida, le dichtal di-chennail énâime (la mediumnité). 6 BÉLISAMA « Par le briamon-smethraige, le fili avait le pouvoir de faire mourir celui dont il touchait l’oreille. « Sa malédiction infligeait au maudit toutes sortes de maux. Il savait évo- quer les morts, les interroger, les rendre à témoins, etc. A l’époque où l’Irlande, l’île de Bretagne et l’Armorique se tenaient par tant de liens, on peut sans invraisemblance admettre que l’occultisme ne différait guère, l’un de l’autre au degré près. « Sans remonter jusqu’aux file, dans le Tain bo Cualgne, le héros Cochul- inn abat d’une main un arbre, le tord en anneau, y trace une inscription en caractères oghamiques. Partout le sortilège, la magie, le surhumain, chez les druides, comme parmi les guerriers. « A un autre point de vue, en ce qui concerne l’origine des dieux et des hommes, le rapport entre la Grèce uploads/Litterature/ belisama.pdf
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- Publié le Sep 08, 2022
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