Les lieux de la tradition Jacques BONVIN Paul TRILLOUX , Eglise romane Lieu d'é
Les lieux de la tradition Jacques BONVIN Paul TRILLOUX , Eglise romane Lieu d'énergie Pour une géobiologie du sacré DES MÊMES AUTEURS Jacques Bon vin Vierges Noires, la réponse vient de la terre, Éd. Dervy-Livres, 1989. La Triple enceinte celtique, Éd. Mosaïque, 1991. Triskel, pierre de vie, Éd. Mosaïque, 1992. Mégalithes lieux d'énergie, Éd. Mosaïque, 1995. Paul Trilloux L'Art d'Orcival, au-delà des apparences, Éd. Dervy-Livres, 1990. Les Mystères de la vie, Éd. «Aux amoureux de la Science», 1985. Dictionnaire énergétique et symbolique de l'art roman, Éd. Mosaïque, 1996. La forme et la pierre d'après « Triskel pierre de vie», Éd. Mosaïque, 1997. © DERVY-LIVRES, 1990 ISBN : 2-85076-324-1 © Éditions DERVY, 1998 ISBN : 2-85076-969-X Jacques BONVIN Paul TRILLOUX ÉGLISE ROMANE LIEU D'ÉNERGIE Pour une géobiologie du Sacré Éditions Dervy 17, rue Campagne Première 75014 PARIS REMERCIEMENTS Les auteurs expriment ici leur reconnaissance, à tous ceux, qui de près ou de loin, ont permis la publi- cation de cet ouvrage. Et plus particulièrement à Max Mandard et Roger Ranchoux, ainsi qu'à Jean-François Besson, Marcel Mathelin et Michèle Patin. Préface << Vierges noires: la réponse vient de la terre » 1 a été le pre· mier ouvrage de Jacques Bonvin. Son succès, très important, perdure à juste raison. De nombreuses hypothèses ont vu le jour pour tenter d'expliquer le « mystère des Vierges noires», l'une des dernières, très novatrice, ayant été exposée par René Madière dans un numéro de la revue Atlantis sous le titre « La Vierge noire sur la terre comme au ciel " 2• L'une des raisons du succès du livre de Jacques Bonvin réside, à mon sens, dans son originalité : il met en œuvre une donnée, apparemment nouvelle, la « géobiologie sacrée » qui permet d'expliquer un certain nombre de constatations pour les- quelles, jusqu'à présent, on ne connaissait pas d'interprétation plausible. Ce faisant, il utilise les données les plus tradition- nelles, redécouvertes par la science la plus contemporaine. Cette même << géobiologie sacrée» permet maintenant à Jac- ques Bonvin et Paul Trilloux d'affirmer que l'église romane est un lieu d'énergie. Ce en quoi ils ont parfaitement raison. Depuis la plus haute antiquité, et dans toutes les civilisa- tions traditionnelles, les possibilités de contact entre le monde invisible et le monde manifesté sont affirmées, et les religions avaient et devraient encore avoir pour rôle essentiel de favori- ser ces contacts. Sans avoir besoin d'équations, de microsco- pes électroniques ou d'appareils ultra-sophistiqués, l'homme de 1. Dervy-Livres, 1988. 2. Atlantis n° 355, automne 1988, Dervy-Livres édit. 10 ~GUSE ROMANE UEU D'~NERGIE ces époques, par son intuition d'une part, et par d'authentiques sensations physiques d'autre part, se trouvait, naturellement, en « résonance avec la terre et le ciel ,., comme le soulignent les auteurs, et cela lui permettait non seulement de réaliser son équilibre personnel, mais également de découvrir certaines grandes lois naturelles qu'il mettait en application. Pour le druide, le chaman ou le grand prêtre, cela était relativement facile eu égard à l'environnement de l'époque qui ne subissait pratiquement au.cune de nos pollutions actuelles. Il en était encore de même au Moyen Age lorsque, sous l'impulsion conjointe des moines, clunisiens ou cisterciens, et des chevaliers du Temple, les compagnons constructeurs édi- fiaient les églises romanes, puis les cathédrales gothiques. Tous, chacun dans leur domaine, étaient gardiens de la tradition éso- térique, étant précisé qu'en la matière, l'ésotérisme chrétien était en phase directe avec les traditions des constructeurs du Temple de Salomon, des pyramides ou du Parthénon, pour ne prendre que ces exemples. Or, on sait depuis toujours que la totalité des hauts-lieux sacrés de l'antiquité étaient implantés en des sites tout parti- culièrement choisis. Les mêmes sites furent ensuite adoptés pour la construction des églises, basiliques ou cathédrales chré- tiennes, les exemples de Notre-Dame de Chartres, Notre-Dame de Paris ou Notre-Dame du Puy étant célèbres à ce sujet. Mais on ne possédait aucune explication rationnelle, au point que l'on disait souvent qu'une église avait été construite en tel lieu précis pour faire disparaître à jamais les traces du culte « païen » antérieur. En disant cela, on méconnaissait tota- lement les données traditionnelles les plus avérées, parfaitement mises en lumière par l'étude comparative des religions et des civilisations, notamment grâce à l'interprétation des symboles, la symbolique étant une méthode universelle de connaissance. Ceux qui utilisent ces méthodes savent encore - comme leurs prédécesseurs - que des règles précises doivent être observées pour la construction d'un édifice religieux si l'on veut qu'il réponde totalement à sa destination : relier (religare - reli- gion) l'Homme à l'ensemble des forces organisatrices du cos- mos, c'est-à-dire Dieu. Et tel est bien le cas de toute église cons- truite de manière traditionnelle, plus particulièrement sans doute des églises romanes, car elles ont été construites à l'apo- gée du christianisme, à l'époque où l'ésotérisme chrétien- sou- PRÉFACE 11 terrain certes, mais non moins réel - inspirait toutes les gran- des actions. Depuis toujours, on connaissait l'essentiel des règles néces- saires, mais on sentait bien qu'il en manquait quelques-unes. Comment comprendre qu'en de tels lieux où se déroulent - ou devraient se dérouler ! - des cérémonies sacrées, certains êtres, sans aucune intervention visible, sont transformés et retrouvent, ou découvrent en eux une ÉNERGIE extraordinaire qu'ils avaient perdue ou qu'ils ne possédaient pas auparavant ? On ne se souvenait plus que la terre est un être vivant. On n'attachait plus d'importance à cette réflexion de saint Ber- nard : « Crois-en mon expérience, c'est dans la forêt et non dans les livres que tu trouveras la Vie supérieure. » On avait oublié que s'il existe un courant d'eau, souterrain, sous chaque église traditionnelle, ce n'est pas pour rien. Depuis une cinquantaine d'années seulement, certains pion- niers, hommes de synthèse, prenant en compte l'ensemble des données partiellement rappelées ci-dessus, ont fait des recher- ches. Ils ont remis en lumière l'importance des courants tellu- riques, dont il convient peut-être de rappeler la définition : " Courants électriques qui circulent en permanence dans le sol, et dont les variations sont liées aux variations "externes" du magnétisme terrestre et à la conductivité du sous-sol » (Larousse). De même, ont-ils souligné les conséquences des croi- sements de courants d'eau et de courants telluriques, notam- ment en ce qui concerne les impacts de la foudre, ou l'implan- tation des mégalithes. Ce fut le cas, par exemple, du docteur Étienne Testard qui, à plusieurs reprises dans la revue Atlantis, a fait part de ses découvertes en la matière, grâce à la radiesthésie 3• C'est ainsi que, sous le titre « pérennité des lieux cultuels » il a fait part de ses observations à l'abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire (emplacement de l'ombilic des Gaules) : l'existence d'un courant d'eau souterrain venant du nord et bifurcant vers l'est dans l'axe même de l'église, cette veine d'eau se séparant en hu!t vei- nules, au centre du cœur, juste en dessous des reliques du 3. Atlantis n° 232, novembre 1965, 247 - juillet 1968, 275 - novembre 1973. 12 I?.GLISE ROMANE LIEU D'I?.NERGIE saint, et passant sous les huit colonnes du mur absidial 4• Est- ce un hasard ? De même, un ingénieur belge, Pierre Méreaux-Tanguy, a expliqué pourquoi les célèbres alignements de Carnac avaient été érigés là où ils se trouvent 5• La définition des courants telluriques fait état de «magné- tisme terrestre », connu depuis des millénaires, mais auquel les « scientistes » et les matérialistes n'attachent aucune impor- tance parce qu'il n'est pas ressenti de manière tangible. Pour des raisons analogues, la baguette du sourcier fait encore sou- rire bon nombre de scientifiques. Et cependant. .. Pour l'authentique homme de science qu'est le professeur Yves Rocard, la sourcellerie, et donc la radiesthésie (ne pas con- fondre avec la sorcellerie), reposent sur des bases tout à fait scientifiques. Il ne faut pas également oublier les forçes éleç- tromagnétiques qui ont un rôle déterminant dans notre envi- ronnement. A l'occasion d'une longue interview, le professeur Yves Rocard a déclaré 6 : «Avant l'âge de fer, l'homme n'était pas saturé par des seuils qui dépassent deux ou trois milligaus, de sorte que l'homme des cavernes, de Cromagnon, tous ces hommes là ~vaient de fortes raisons de n'avoir jamais été satu- rés. Je le pense, mais naturellement je n'en n'ai pas la preuve. A cette époque, ils faisaient plus attention à ces phénomènes, tout en n'y comprenant rien. Le chef de tribu était celui qui était le plus capable de déclarer que le campement sera bien si on le met là et dangereux si on le met ici. Les chefs de tri- bus, les nobles, se sont détectés comme cela. Les rois de France, à l'époque des mérovingiens, étaient élus s'ils étaient capables de guérir les écrouelles par le toucher. » En fait, cette non-saturation d'ondes électro-magnétiques a perduré pratiquement jusqu'au début de l'ère industrielle et surtout jusqu'à la découverte de la «fée électricité» avec tou- tes les conséquences qu'elle a engendrées. De telle sorte que les constructeurs des églises romanes pouvaient parfaitement équilibrer les ondes électro-magnétiques naturelles, les uploads/Litterature/ bonvin-jacques-trilloux-paul-eglise-romane-lieu-d-x27-energie-pdf.pdf
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