„BOECE" provençal ETUDE LINGUISTIQUE Thèse pour le Doctorat d'Université présen
„BOECE" provençal ETUDE LINGUISTIQUE Thèse pour le Doctorat d'Université présentée à la Faculté des Lettres de Strasbourg par VLADIMIR RABOTINB LIBRAIRIE UNIVERSITAIRE D'AESACE Í, Place de l'Université, 1 STRASBOURG 1930 ERRATft Pages Ecrit Lire 12, 1. 8 1 L 17, n. 2 a palatal n palatal 32, 1. 2 d'en bas . . pomnar nomnar 33, 1. 19 bis (suppr.î 47, n. 47 1. 2 . . . calena catena 49, n. 56 i. v (suppr.î) 54, n. 80 auven de auven de 59, n. 109 lim." p. 69 ... . Chabaneau „Gram. lim„ p. 69 59, n. 110 Chabaneau „Gram (suppr.î) 70, n. 167 .... ana analogiques ibid n. 173 Cf. Anglade (suppr.î) 72, notes, L 6 . . . Porsdike 1. c. p. 25 n. 175 „R. d. L r." XVIII, p. 114. ce fait a été confirmé une fois de plus par Porsdike L c. p. 25. 75, 1. 4 CS (nouvelle alinéa 1.) 89, n. 6, 1. 2 ... escomptes .... exemples 102, n. 64 cred . credo 110, n. 11, dern. 1. . sibilaire sibilare 121, n. 49, 1. 9 . . . répartition les textes répartition (les textes 125, I. 4 accupar acupar 133, n. 110, dern. I. . Macrabru Marcabru 134, n. 118 .... p. 36 p. 107 156, n. 90 de la et le 167, n. 149 .... p. 99 p. 97 192, 1. 9 supprimer à partir de nThésaurus" Jusqu'à Stengelîîî I Le „BOECE" provençal ETUDE LINGUISTIQUE Thèse pour le Doctorat d'Université présentée à la Faculté des Lettres de Strasbourg par VLADIMIR RABOTINB LIBRAIRIE UNIVERSITAIRE D'AESACE 1, Place de l'Université/ 1 STRASBOURG 1930 CAC 91S9 A Monsieur Ernest HOEPFFNER/ professeur de philologie romane à l'Université de Strasbourg, en témoignage de mon aifection respectueuse et reconnaissante. AVANT* PROPOS. Grâce à l'aide généreuse qui nous a été accordée par le Gou- vernement Français, nous avons eu la possibilité de concevoir et de réaliser cet ouvrage à l'Université de Strasbourg, où pendant plus de deux années nous n'avons trouvé que des prévenances et des attentions de toutes parts. L'expression de notre gratitude ira tout particulièrement à Monsieur le Recteur de l'Académie, Christian PFISTER, qui dès notre arrivée nous réserva le meilleur accueil. Nous sommes aussi extrêmement obligé à Monsieur Ga- briel MAUGAIN, doyen de la Faculté des Lettres, d'avoir bien voulu nous procurer tous les moyens pour faciliter nos études. Au cours de notre travail, nous avons été constamment gui- dé par notre maître Monsieur Ernest HOEPFFNER, à qui nous ne saurons jamais exprimer assez toute notre reconnaissance pour la sollicitude qu'il n'a cessé de nous témoigner. Nous sommes également redevables de bien des indica- tions phonétiques et morphologiques à Monsieur Pierre FOUCHE, professeur à la Faculté des Lettres, qui nous a tou- jours aidé de ses précieux conseils et à qui nous sommes heureux d'adresser à cette occasion nos plus chaleureux remerciements. Nous devons de même beaucoup de reconnaissance à Mon- sieur le professeur E. KOHLER, qui nous a initié à l'étude des langues méridionales, ainsi qu'à Monsieur le lecteur d'italien E. FERRARI délia TORRE, dont les cours nous ont été de gran- de utilité. Nous remercions aussi bien vivement Monsieur le Secré- taire de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg WILL, comme Monsieur le Directeur de la Bibiothèque Muni- cipale d'Orléans, qui ont mis à notre disposition le précieux ma- nuscrit d'Orléans. Il nous est très agréable d'adresser notre hommage recon- naissant à Monsieur le comte Antonio BOSELLI, Directeur de la Bibliothèque Royale de Palerme, qui a bien voulu nous en- voyer l'exemplaire de son édition — la dernière chronologique- ment — du poème sur Boèce qui était devenue introuvable. En couronnant nos longues études par ce modeste travail, qu'il nous soit permis de présenter, enfin, notre respectueuse reconnaissance à nos anciens maîtres à l'Université de Belgra- de : Monsieur Eugène ANITCHKOFF, notre initiateur dans le domaine de la philologie romane, Monsieur Miodrag IBROVAC, notre professeur et guide durant plusieurs années dans nos études littéraires, et Monsieur Paul MASSET, qui n'a pas le moins contribué à développer en nous le culte ardent de la langue française. INTRODUCTION Vu l'état actuel avancé des connaissances philologiques concernant la Romania, l'absence d'une étude linguistique ap- profondie du plus ancien texte provençal littéraire, qu?est le «Boèce», présente, sans conteste, une grande lacune. La néces- sité pressante d'un pareil travail avait été signalée récemment par M. E. HOEPFFNER dans le chapitre II de son Introduc- tion à la «Sainte Foy» ('). En effet, la seule édition critique avec l'étude de la langue du «Boèce» publiée en 1884 par F. HONDGEN (2) n'était déjà guère satisfaisante pour son épo- que (3). Aujourd'hui, étant données les erreurs qu'elle contient et surtout la méthode arriérée d'après laquelle elle avait été fai- te, elle peut être considérée comme inexistante. Nous nous sommes donc proposé ici de combler ce vide dans la mesure du possible. Pour réaliser le présent travail, nous nous sommes servi principalement des chrestomathies de Bartsch, Appel et Cre- scini, en comparant notre texte et les commentaires qui s'y trou- vent avec la reproduction photographique du manuscrit contenu dans le Recueil de M. E. Monaci. Aux mois de janvier — mars 1930, nous avons eu la bon- ne fortune de pouvoir collationner nous-mêmes le précieux ma- il), p. 20. (2) . L'édition d'A. Boselli dans la collection d'E. Monaci, Rome, 1903, actuellement épuisée, ne donne que le texte suivi de glossaire. (3) . V. le compte-rendu de Paul Meyer dans la «Romania», XIII, pp. 494. 495, cf. XX, p. 185. — 10 — nuscrit d'Orléans (4). Nous avons pu nous rendre compte que la photographie de M. Monaci reproduit fidèlement, mais en plus petits caractères, le texte de notre manuscrit (5). En dehors des ouvrages spéciaux, qui sont tout indiqués pour les travaux de ce genre, nous avons dû consulter de nom- breux articles touchant plus ou moins près notre sujet. Nous nous sommes, en outre, imposé le devoir de faire la révision complète des principales revues de philologie roma- ne, en y puisant tous les renseignements qui nous paraissaient intéressants, mais en écartant soigneusement tout ce qui pour- rait constituer un fatras inutile (6). Ayant en vue d'entreprendre prochainement une édition critique du «Boèce», nous nous bornons ici à une étude pure- ment linguistique comportant deux parties : la phonétique et la morphologie. Pour faciliter la vérification sur place des faits que nous signalons, nous ajoutons en fin de notre ouvrage le texte tel que le donne le manuscrit. (4) . Aujourd'hui, N° 444 (anc. 374). Pour sa description, nous renvoyons à l'ancien- ne revision du manuscrit de Paul Meyer dans la «Rom.» I, p. 266 et suiv. Aux remarques déjà faites, nous ajouterons ici les suivantes: au v. 175, dans la phrase morz no l'es a doptar, le mot es au bord de la page a complètement dis- paru, par suite de l'oblitération. Au v. 177 le mot rascóndre (dans toutes les éditions rascûndre: le mot est indistinct sur la photographie) était écrit primi- tivement rascûndre, mais son u avait été aussitôt corrigé en o. Nous signale- rons aussi qu'une déchirure du parchemin, antérieure encore à l'exécution de la copie, a occasionné l'intervalle entre les mots aval et arreuso 212, et, au ver- so, entre el et ma, 256. (5) . La photo 18 correspond à la p. 269 du manuscrit etc. (6) . Pour la méthode et le plan général de notre travail, nous devons beaucoup à l'ouvrage cité de M. L. HOEPFFNER . Première Partie : Phonétique. Chapitre I. VOCALISME. A. — Voyelles toniques. Voyelles toniques ouvertes et fermées. L'analyse la plus minutieuse des assonances du «Boèce» donne encore moins de renseignements précis sur l'état vocali- que de la langue, que ne le fait l'examen de la «Sainte-Foy ('). Ceci tient non seulement à la brièveté relative de notre frag- ment, mais aussi au fait que le «Boèce» au point de vue de la variété des rimes-assonances est beaucoup moins riche que la précieuse chanson d'Agen (qui en plus ne connaît que de véri- tables rimes). Cependant dans les assonances (ou rimes) du ((Boèce», qui sont toutes masculines, nous avons du moins la chance d'avoir à faire à toutes les voyelles, sinon à toutes les nuances et combinaisons possibles, comme nous l'aurions dési- ré (2). Quoique nous ayons dans beaucoup de cas de simples assonances (v. L. 22 charceral : pecaz, poestat), nous sommes néanmoins frappés de trouver dans un poème aussi ancien que le nôtre une observation aussi stricte de la qualité des voyelles toniques des mots rimant ou assonant entre eux dans une même laisse (3). Ainsi dans les laisses 2, 12, 13, 15 ,17, 18, 21, 26, 28, 32 à la fin de chaque vers on ne trouve que des e fermés toniques; dans les laisses 3, 4, 5, 8, 29, 31 que des o fermés (1). V. E. HUfc.PH-NER ^Introduction», p. 48, 51. 2.) En effet sur 257 assonances-rimes que nous donne le poème, 86 présentent le cas de l'a uploads/Litterature/ cac-9189 1 .pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 10, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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