Livre II L’âme en fleur Poème I « Premier mai » Symbiose avec la nature : « L’a
Livre II L’âme en fleur Poème I « Premier mai » Symbiose avec la nature : « L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise, La redit pour son compte et croit qu’il l’improvise. » Poème II Topos de la poésie ailée : « Mes vers fuiraient, doux et frêles, Vers votre jardin si beau, Si mes vers avaient des ailes, Des ailes comme l’oiseau. » Poème III « le rouet d’Omphale » Poème IV Chanson (titre rhématique, simplicité fond et forme) « Si vous n’avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi ? Si vous n’avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? » Poème V « Hier au soir » « Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux. Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle, J'ai dit aux astres d'or : Versez le ciel sur elle ! Et j'ai dit à vos yeux : Versez l'amour sur nous ! » Poème IX « En écoutant les oiseaux » « Amour, lorsqu’en nos cœurs tu te réfugias, L’oiseau vint y puiser ; ce sont ces plagiats » Poème X « Avec ton beau regard d’étoile/Qui m’éblouit » Bilan des poèmes I à X : Métaphore filée de l’oiseau pour parler de la poésie et de l’amour. Poèmes d’amour associés à la nature. Formes simples (lettre, chanson). Poèmes 11 à 30 Le poète proclame son amour des choses simples et défend des positions pacifistes, la nature lui servant de point de comparaison pour attaquer les dirigeants bellicistes : « Moi, je préfère, ô fontaines, / Moi, je préfère, ô ruisseaux, / Au Dieu des grands capitaines/ Le Dieu des petits oiseaux ! » (poème XIX) Son optimisme passe par des conseils (comme dans le tout 1er poème) et la proclamation de sa foi en l’amour : « Doute du bonheur, fruit mortel ; / Doute de l’homme plein d’envie ; / Doute du prêtre et de l’autel ; / Mais crois à l’amour, ô ma vie ! » (poème XX « Il fait froid ») Cet amour est souvent caché, en analogie avec la nature (« L’oiseau cache son nid, nous cachons nos amours. » Poème XVI), vécu « dans l’ombre des bois » (poème XII). La nature est célébrée, sacralisée comme œuvre du Créateur : « Les cathédrales sont belles / Et hautes sous le ciel bleu ; / Mais le nid des hirondelles / Est l’édifice de Dieu. » (poème XXVII) Le poète est un être exceptionnel, à l’écoute du monde. Il fréquente un monde mythologique, rencontrant Prométhée au poème XII « Églogue », volant comme lui le feu (poétique) pour le donner aux hommes, nous offrant de beaux vers : « Nous errions, elle et moi, dans les monts de Sicile. / Elle est fière pour tous et pour moi seul docile. » Hugo évoque son quotidien fait d’écriture (poème XV « Paroles dans l’ombre » : « Vous êtes mon lion, je suis votre colombe ; / Je ramasse parfois votre plume qui tombe »). Il cherche à profiter du jour présent, évoquant le thème bien connu des vanités : « Tout fuit,/ Tout s’éteint, tout s’en va […]. » (poème XIV « Billet du matin »). Le poème XXV, traversé de références à Léopoldine, est pathétique : « Que veux-tu que je devienne / Si je n’entends plus ton pas ? / Est-ce ta vie ou la mienne / Qui s’en va ? Je ne sais pas. » Le chagrin est surmonté par l’idée d’un monde après la mort : « Et les roses sont moins belles. / Que les houris/ Et les oiseaux ont moins d’ailes/Que les esprits » (Poème XIX), les tétrasyllabes tranchant avec les octosyllabes. Il célèbre, à travers des métaphores (de l’amour et de la vie), « La flamme qui ne peut s’éteindre / Et la fleur qui ne peut mourir ! » (Poème XXII). uploads/Litterature/ caernet-de-lecture-livre-ii-l-x27-ame-en-fleur.pdf
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- Publié le Jui 01, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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