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•V' '". ?:'•''.•, •'! In— mm WmÊ WSÊm Ud'/of Oiiaua 39003002070653 \) divers itej BIBUOTHECA t'fc -10 Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/dedanteverlainOOpach Ji U ^— jl blCii.»^ ^ <r \&lW DE DANTE A VERLAINE ÉTUDES D'IDÉALISTES & MYSTIQUES (Nouvelle édition) DU MÊME AUTEUR Introduction à la Psychologie des Mystiques. — Le mot et la chose. Leçons données à l'Institut Ca- tholique en 1901. Tralin. Du Positivisme au Mysticisme. L'inquiétude religieuse contemporaine. A. Comte, Schopenhauer, Renan, Nietzsche, Tolstoï, Occultistes et théosophes, Chris- tianisme. Bloud, 1906. (Collection Philosophie et Critique religieuse). Psychologie des Mystiques chrétiens. Les Faits. Le Poème de la Conscience, Dante et les Mystiques. Paris, Perdu, 1909. Psychologie des Mystiques chrétiens. Critique des Faits. L'Expérience mystique et l'activité subcons- ciente. Paris, Perrin, 1911. A paraître prochainement : Psychologie des Mystiques chrétiens. Critique des Faits. L'Interprétation des Faits mystiques. Leçons à l'Institut catholique de Paris en 1912-1913. Jules PAGHEU DE DANTE A VERLAINE (ÉTUDES D'IDÉALISTES & MYSTIQUES) DANTE SPENSER — BUNYAN — SHELLEY VERLAINE — HUYSMANS m f ttaxva PARIS A. TRALIN, Libraire-Éditeur 12, Rue du Vieux-Colombier, 12 ,9.2 <&\> 61BU<% Nil obstat ROLAND-GOSSELIN Imprimatur, Adam, promot. Parisiia, die 8a Mail 1912 IV ,F<2S ifta PRÉFACE DE Itfl PREMIÈRE ÉDITION (1897) Nous réunissons, à la demande de quelques amis, ces études dispersées en diverses revues : et, s'il plaît au lecteur, ce ne sera que le prélude d'un essai sur le Poème mystique. Il serait intéressant d'entrer plus avant dans le sujet et d'esquisser à la suite de Jaco- pone, Luis de Léon, et les mystiques allemands, les traits du véritable génie mystique. Un esprit de bonne foi qui manie les écrits de ses contemporains, pour y mieux retrouver leur âme, se demandera souvent s'ils s'entendent bien quand ils parlent de mysticisme. Ses recherches lui ménagent peut-être quelque surpiise, car les mots sont d'étran- ges étiquettes des choses. Les étiquettes mal placées vous déçoivent : elles vous promettent un élixir ou un baume, vous découvrez un poison ou de Veau pure. Jadis, « on réservait ce mot de mystique aux seuls privilégiés de la science théologique et de lamour divin. Les mystiques formaient une véritable aristo- VI PREFACE cralie religieuse et morale. Nous y allons aujourd'hui plus simplement. Quant une dame, parcourant un cimetière, trouve une occasion de saluer à la fois la croix et le drapeau rouge qui lui est cher, elle se sent heureuse et émue de ce I<asard, puis s'abandonne à ses réflexions mélancoliques. Le soir, elle se dit avec une douce satisfaction : « J'ai passé une après-midi mystique (l) ». Cette èpilhète revient souvent chez les lettrés de nos jours, elle surprend parfois, elle étonne même, elle déconcerte. Nous tenterons d'en user mieux. J. P. Préface de la Nouvelle Édition 1912. — M. Tralin désirant donner une nouvelle édition de ce volume, épuisé depuis longtemps, je me suis contenté de quelques corrections et additions (v. g. lettres de Huysmans, indication de nouveaux travaux sur Dante). Sauf de légères retouches, cette nouvelle édition reproduit simplement la précé- dente. (1) Abbé Delfour, La Religion des Contemporains, à propos de Pages mystiques de M m * Séverine. PRÉFACE VII Ce recueil d'articles et d'éludés sur les lettres mys- tiques fut le point de départ de travaux assez éten- dus sur les faits mystiques. La mystique, le mot et la chose ; l'inquiétude religieuse contemporaine y et les divers aspects de rdigiositè mystique ; les faits de la vie mystique chrétienne, étudiés dans leur expression littéraire et les confidences des mystiques; la critique psychologique des faits mystiques : tels sont les sujets qui nous ont retenus jusqu'ici. L'inter- prétation philosophique et théologique des faits mys- tiques reste à étudier, ainsi que l Histoire de la Mysti- que, d'après les chefs-d'œuvre des Maîtres. Les critiques, fiositivistes, protestants, catholiques, ou simplement acatholiques, ont été tellement una- nimes à louer ces petits travaux, qu'il me semble inutile de répondre aux dissidents incompétents, ou mal informés, ou de parti pris (1)'. Une remarque pourtant est utile à tous. Il sied d'avoir des ambitions modestes en des étu- des aux difficultés multiples. Je n « invente jj pas la vérité, selon le procédé de certains contemporains ; je ne prétends même pas toujours la découvrir. Tou- tefois on peut avoir la prétention, ou de l'explorer (1) Parti pris de silence, ou parti pris de grincheux, croyants ou incroyants, dont la for-mule est uniforme : « Nul n'a desprit que nos amis », ou du moins... ceux que nous croyons tels, car Ion méconnaît ses vrais amis. VIII PREFACE mieux, ou d'en être le cicérone mieux averti. Le con tinent mystique offre encore assez de forêts où les sentiers sont rares et cachés, pour qu'il y soit utile, ou d'en tracer quelques-uns, ou de profiter mieux de ceux qui existent, ou de les montrer et d'en faciliter l'accès aux visiteurs pressés. Beaucoup de catholi- ques, ou beaucoup d'incroyants, curieux des problè- mes de la mystique, trouveraient, et ont déjà accueilli avec plaisir, une synthèse littéraire des écrits des mystiques, une synthèse exacte de la critique scien- tifique de leurs phénomènes psychologiques, une synthèse solide et informée des interprétations plus profondes, philosophiques, théosophique s et théologi- ques, où les mystiques se reconnaîtraient eux-mêmes, et que la tradition de l'Eglise autorise. Si cet ensem- ble de qualités suffit à créer une originalité à ces modestes études, c'est toute celle que nous leur attri- buons. Le poème de la Conscience, les connexions de l'expérience mystique avec l'activité subconsciente, l'interprétation plausible selon divers degrés de phi- losophie, spiridialiste, religieuse, catholique, voilà le triple mode d'exposition que nous avons adopté. Cela forme une simple introduction critique à l'étude de la Mystique. Nous avons adopté la méthode de recherche, appli- quée à un groupe délimité, les mystiques chrétiens, — à un fait délimité, l'union mystique, — tout en nous PRÉFACE IX réservant de le comparer aux autres groupes, plus tard. Nous avons soumis ce fait, ainsi délimité, à une triple critique, littéraire, psychologique, philosophi- que. On citerait difficilement un seul catholique, ou un seul incroyant qui ait suivi la même marche, de la même sorte. Nous partons de plus loin, ou nous arrivons plus haut, et nous faisons converger plus de lumières variées du Savoir humain (1). Quant à Vorigine de ces études, il suffira de rap- peler qu'au Congrès de 1900, à Paris, j'en esquissai nettement les aspects ci-dessus rappelés, avec les limites de la science des faits mystiques, et les don- nées insuffisantes des travaux parus jusqu'alors. Depuis, j'ai donné un Cours libre à l'Institut catho- lique de Paris, et simultanément se fondaient des Cours à Genève, et W. James donnait ses Hibhert- lectures, peu après une chaire était /ondée à la Sec- tion (hs sciences religieuses à Paris. Les travaux de M. Delacroix en 1908, — où cinq ans après il s'assi- (1) Ceci sera mieux et plus complètement exposé à ma première leçon, l'hiver prochain. Les catholiques partent en général du fait « surnaturel » reçu pour tel, et l'étudient ; ma critique débute auparavant. Les physiologistes, et jiseudo indépendants, s'arrêtent au fait observable, sans y j indre une citique rationnelle suffisante, ou la remplacent pa>- leur Weltanschauung préconçue. Nous les trouvons in- complets ou inexacts. X PREFACE milait brillamment les théories de James on de Myers, tout en s assimilant suffisamment les faits exposés par l'école catholique, — devaient être pris en considération lorsque j'ai publié, tardivement, mon cours de 1903 à l'Institut catholique. Mais les résumés, imprimés en même nombre qu'une édition, et distribués largement à celte époque, attestent comme les compte-rendus du Congrès de 1900, la date originaire de mes petits travaux. D'ailleurs, il sied de dire que l'école catholique n'a pas attendu que ces messieurs aient découvert... l'Amérique mystique, pour l'explorer et même la défricher. Et outre les écrits des mystiques expéri- mentaux, qui constituent la meilleure source d'infor- mations, d'observations et de critiques, toute une pléiade d'écrivains ont approfondi critiqnemcnt et philosophiquement les divers problèmes de la mysti- que. Quiconque connaîtra les discussions de saint Augustin sur le fait des ravissements de saint Paul, — ou les subtiles analyses du Pseiido-Aréopagite, — ou celles de la Mystica theologia, qui figure parmi les ouvrages douteux contenus parmi les œuvres de saint Bonaventure, — et aussi bien le De Oratione de Suarez, et cent autres ouvrages profonds, ingénieux, de recherches consciencieuses et hardies, — avant de croire très originales les éludes modernes, saura qu'elles le deviendront d'autant plus qu'ils connaî- PREFACE XI tront mieux tout ce que Xécole catholique a dit avant eux, et souvent mieux qu'eux. Notre progrès consiste souvent à mettre les pro- blèmes, que discuta V antiquité, en des formes nou- velles. Le problème de la passivité et de la subcons- cience, très bien illustré par les recherches nouvelles, était posé et agité auparavant ; et pas mal résolu, nous le montrerons Y hiver prochain. Le problème de la nature de Yexpérience mystique « sans connais- sance préalable », était posé avec une uploads/Litterature/ de-dante-a-verlaine-etudes-d-x27-idealistes-amp-mystiques.pdf
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- Publié le Mar 17, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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