CHAKRAS, CORPS SUBTILS et PRANA CHAKRAS, CORPS SUBTILS et PRANA Dossier préparé
CHAKRAS, CORPS SUBTILS et PRANA CHAKRAS, CORPS SUBTILS et PRANA Dossier préparé, traduit et annoté par M. Buttex Les sept chakras majeurs – (A. Avalon, Kundalini, la Puissance du Serpent) LES ROUES DES CHAKRAS (d'après W.C. Leadbeater, Éd. Adyar,1927) Chakra coronal - Sahasrara Chakra frontal - Ajna 1 Chakra de la gorge - Vishuddha Chakra du cœur - Anahata Plexus solaire - Manipura Chakra sous-ombilical - Svadisthana Chakra-racine - Muladhara Avertissement Ceci est la version 1 de ce livret. Dans une étape prochaine, une fois toutes les Upanishads du Yoga traduites, je complèterai les citations sur les chakras et sur la Kundalini. 2 Qu'est-ce qu'un Chakra? En sanskrit, chakra (probablement dérivé de la racine car, bouger) recouvre diverses notions : • roue, cercle, disque • mouvement circulaire, cycle • la Roue royale, insigne de la souveraineté; l'armée qui combat sous sa bannière; la nation, le pays • mythologie : l'arme solaire de Vishnu, qui est un disque enflammé (Chakra Purusha) • yoga : centre d'énergie subtile. Dans les Écritures, l'usage ésotérique prédomine, et là aussi le mot chakra se plie à diverses applications : • Bhava Chakra, “la roue du devenir” ou ronde de l'existence (samsara), l'univers phénoménal. • Chakravartin, le Maître de l'univers, “qui fait tourner la roue de la souveraineté”. • Chakra Puja, un rituel tantrique; désigne également le cercle des initiés y participant. • Chakrakshi (chakra-akshi) : “ouvrant des yeux ronds”, épithète de Jagannatha, aspect de Vishnu en tant que Régent de l'univers, qui illustre l'expression du dieu lorsqu'il contemple les péchés accumulés dans le monde durant l'ère du Kali Yuga. • Les chakras sont des diagrammes utilisés pour déterminer le mantra adéquat à telle ou telle situation, tel ou tel étudiant. • Dans la physiologie du Yoga, les chakras sont des tourbillons d'énergie à la surface du corps éthérique, qui sont emplis de prana (l'énergie vitale) dont les divers souffles (vayus) sont décomposés comme la couleur d'un prisme ou d'un arc-en-ciel, afin de les spécialiser et de les intégrer aux divers systèmes du corps physique et des corps subtils (astral, mental et spirituel). Ils peuvent être visualisés, se manifestant comme 6 roues sur le corps et un lotus flottant au-dessus de la couronne crânienne. Il est bon de garder en mémoire les diverses images couramment utilisées pour désigner ces centres d'énergie tourbillonnante, dont le flux est si rapide qu'ils passent en général inaperçus ou brièvement aperçus, alors qu'on perçoit mieux l'aura entourant le corps : • dans les Upanishads, ce sont à la fois des roues (possédant x ou x rayons) et des fleurs de lotus (x ou x pétales); • ce sont aussi des vortex tourbillonnants d'énergie ardente; • des sources de pulsation, réparties dans le champ énergétique entourant l'être humain; • des nœuds de nadis, doublant les glandes physiques; • des fleurs exhalant des énergies vibratoires de grande beauté, témoignant du haut développement spirituel de ceux qui les portent dans leur aura. C.W. Leadbeater introduisit la notion de chakra dans la littérature théosophique en 1927, d'où ils vont imprégner largement la culture occidentale et les médecines parallèles et holistiques : « Les chakras, ou centres de force, sont des points de liaison par où l'énergie passe d'un corps ou véhicule humain à un autre. Toute personne légèrement clairvoyante peut facilement les distinguer dans le double éthérique, où elles se présentent en surface comme des concavités en forme de soucoupes ou comme des tourbillons. Leur développement est-il nul, ce sont de petits cercles d'environ cinq 3 centimètres de diamètre, émettant chez l'homme ordinaire une faible lueur; sont-ils au contraire éveillés et vivifiés, ils ressemblent à des tourbillons enflammés et scintillants; devenus beaucoup plus grands, ils ressemblent à des soleils en miniature. Nous disons parfois qu'ils correspondent à peu près à certains organes physiques; en réalité, ils se montrent à la surface du double éthérique qui dépasse légèrement les contours du corps dense. » (Les Chakras, centres de force dans l'homme – Éd. Adyar, 1927, 1987) La nature réelle des chakras est indissociable du système du Prana circulant, par le réseau des nerfs subtils ou nadis, dans les cinq fourreaux constituant le corps humain total, et le travail sur les chakras a pour but essentiel d'éveiller l'énergie divine, la Kundalini. Pour éclairer cet ensemble koshas-prana/vayus-nadis-chakras-kundalini, voici d'abord des extraits de l'introduction au MAHANIRVANA TANTRA, Traité de la Grande Libération, traduit en anglais par Arthur Avalon en 1913, jamais traduit en français. Arthur Avalon est réputé pour ses connaissances en tantrisme, son livre Kundalini, La Puissance du Serpent, est – tout comme le MahaNirvana Tantra – un des grands classiques des études sur la spiritualité orientale. MAHANIRVANA TANTRA, Traité de la Grande Libération D'après la traduction anglaise d'Arthur Avalon Extraits de l'Introduction Le corps humain Le corps humain est Brahma-para, la cité de Brahman. Ishvara en personne pénètre dans l'univers manifesté en tant qu'individu, jiva. D'où la maxime (maha-vakya) "Tu es Cela", signifiant que l'ego (qui est considéré comme jiva uniquement du point de vue d'une fausse identification, upadhi) est Brahman. Les cinq fourreaux Dans le corps se trouvent cinq kosha ou fourreaux – anna-maya, prana-maya, mano- maya, vijñana-maya, ananda-maya, soit les corps physique et vital, le double corps mental, et le corps de félicité. Dans le premier, le Seigneur est soi-conscient, se percevant comme brun ou blond, petit ou grand, vieux ou jeune. Dans le corps vital, Il se sent bien vivant, affamé et assoiffé. Dans le double corps mental, Il pense et comprend. Et dans le corps de félicité, Il demeure dans la plénitude et le bonheur. Ainsi vêtu de ces cinq vêtements, le Seigneur, bien qu'omniprésent, apparaît comme s'Il était limité par eux. Anna-Maya Kosha Dans le corps physique, qui est nommé le "fourreau de nourriture" (anna-maya kosha), règnent les éléments terre, eau, et feu, qui sont ceux qui gouvernent les Chakras inférieurs, les centres Muladhara, Svadhishthana, et Mani-pura. Les deux premiers éléments produisent la nourriture et la boisson, qui sont assimilées par le feu digestif, puis converties en particules du fourreau de nourriture. Les indriya sont à la fois les facultés sensorielles et les organes des sens. Dans le corps sont les organes physiques des sens, distincts des facultés sensorielles. Dans le corps physique (sharira-kosha), il y a six fourreaux externes – c-à-d. le système pileux, le système sanguin, la chair, qui proviennent de la mère, et le système osseux, le système musculaire, et la moelle, qui proviennent du père. 4 Les organes des sens (indriya) sont de deux sortes – à savoir: jnanendriya, ou organes de perception, par lesquels est livrée la connaissance du monde extérieur (oreille, peau, œil, langue, nez); et karmendriya, ou organes d'action – bouche, bras, jambes, anus, pénis, dont les fonctions respectives sont la parole, la saisie, le déplacement, l'excrétion, et la procréation. Prana-Maya Kosha Le second corps est le prana-maya-kosha, ou "fourreau d'énergie vitale" (prana), qui se manifeste comme air et éther, qui sont les éléments qui gouvernent l'Anahata et le Vishuddha chakra. Il y a dix vayu (souffles), ou forces vitales internes, dont les cinq premiers sont les principaux – à savoir, le prana couleur de saphir; l'apana, couleur d'un nuage nocturne; le vyana couleur d'argent; l'udana couleur de feu; et le samana couleur de lait. Ils sont tous des aspects de l'action d'une seule divinité, Prana-devata. Kundalini est la Mère du prana, qu'Elle engendre, Elle qui est la Mula-Prakriti [la Nature primordiale - NdT] illuminée par la splendeur de l'Âme Suprême. Prana est vayu, ou la force d'action universelle qui se divise, en pénétrant dans l'individu, en cinq fonctions. Envisagé plus spécifiquement, prana est l'inspiration, dont sort l'expiration, se déployant sur une distance de seize et vingt-quatre centimètres respectivement. Udana est le vayu ascendant. Apana est le vayu descendant, expulsant les gaz, les excrément, l'urine, et la semence. Le samana est le vayu collectif, qui attise le feu corporel, "conduisant et distribuant la nourriture, etc., à travers le corps entier." Vyana est le vayu séparatif, qui effectue la division et la diffusion. De ces forces dérivent la respiration, l'excrétion, la digestion, et la circulation. Mano-maya, Vijñana Kosha, and Ananda-maya Kosha Les deux corps suivants sont le mano-maya et le vijñana kosha. Ils constituent l'antah- karana, qui est quadruple – à savoir, le mental dans son double aspect de buddhi et manas, le sens du moi (ahankara), et chitta. La fonction du premier est le doute, sangkalpa-vikalpatmaka, incertitude-certitude; celle du second, la détermination (nishchaya-karini); celle du troisième (l'ego), la conscience (abhimana). Manas enregistre automatiquement les faits que les sens perçoivent. Buddhi, s'occupant de ces enregistrements, discrimine, détermine, et prend connaissance des objets enregistrés, qui sont ajoutés puis confrontés au soi subjectif de l'Ahankara. La fonction de chitta est la contemplation (chinta), faculté par laquelle le mental au sens le plus large suscite lui-même le sujet de sa réflexion et se penche dessus. Car tandis que buddhi ne connaît que trois moments, durant lesquels il naît, existe, puis meurt, chitta perdure. L'antah-karana est maître des dix sens, qui sont les portes extérieures par lesquelles il regarde vers uploads/Litterature/ chakras-corps-subtils-et-prana.pdf
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- Publié le Aoû 03, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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