C.L.E.F (Comprendre, Lire et Ecrire le Français) L’enseignement du FLE par proj

C.L.E.F (Comprendre, Lire et Ecrire le Français) L’enseignement du FLE par projets (Cours et exercices élaborés d’après les nouvelles orientations) Langue Ecriture Lecture Oral Manuel destiné aux classes de 1ère AM M.DRISSI H. FARES Réfléchissons : Un bref contact avec ce support devra susciter la curiosité des élèves à qui il faudra immédiatement demander si ce document présente des particularités. Lesquelles ? Pouvons-nous parler de paragraphes ou de strophes ? (Laisser les élèves s’exprimer librement sur la question, appuyer leurs interventions par des exemples… (A ne pas confondre : bande dessinée et dessin animé) Puis se focaliser sur le texte et les codes utilisés (la langue et le dessin). La page d’une bande dessinée est appelée « planche » A son tour une planche est composée de plusieurs encadrés contenant les illustrations accompagnées de textes : ce sont les vignettes. Application : même consigne que celle formulée pour le poème Exercice-3-: lis ce poème, ensuite rétablis, si possible, les accords dans les mots en italique: En sortant de l'école En sortant de l'école Nous avons renc²ont Un grand chemin de fer Qui nous a emmen Tout autour de la terre, Dans un wagon doré, Tout autour de la terre, Nous avons rencont La mer qui se promenait Avec tous ses coquillages Ses îles parfum Et ses saumons fum . Jacques Prévert propos - Avant - 1 - Le manuel C.L.E.F vient s'ajouter à la panoplie d'outils dont se servent les collègues en début de carrière pour affiner leurs préparations. Il a été élaboré de manière à apporter des réponses pédagogiques concrètes en vue de mettre son utilisateur au diapason des nécessités de l'enseignement du français selon les parcours d'apprentissages préconisés. Grâce à une définition claire des objectifs, et un guidage explicite des différentes situations, il ne manquera pas de susciter l'intérêt de l'entourage de l'enfant, qui verra là un instrument utile lui offrant la possibilité d'intervenir en cas de besoin. Le caractère parfois exhaustif des cours ne se définit pas comme absolu et sans restriction, une contrainte dont il faut s'acquitter dans un délai fixé, mais plutôt comme une démultiplication des chances de voir possible la modulation des contenus à dispenser. C'est donc la réflexion sur les ressources cognitives de l'apprenant qui prévaut; beaucoup moins le souci d'arriver à terme d'une séance mal négociée faute de temps. La progression proposée est d'autant plus simple dans sa conception qu'elle permet l'acquisition des principes d'un apprentissage qui sollicite et permet l'adhésion de l'élève. Le décloisonnement des différentes activités, la régularité et la fréquence de certaines approches, le choix de supports sans nuances vont dans le droit fil d'une formation motivée par ces préoccupations fondamentales : l'efficacité dans les transferts et la réussite dans les restitutions. Comment C.L.E.F propose- t- il les différentes activités d'une séquence ? Lecture : la stratégie adoptée cherche à forger chez l'élève l'esprit du partenaire attentif à ce qu'il a sous les yeux et conscient de ce qu'il va en faire. Il est appelé alors à décortiquer l'écrit selon des procédures très schématiques qui, progressivement établies, auront le mérite de le délivrer de son attitude passive d'une part et d'autre part limiter considérablement l'interventionnisme encombrant de l'enseignant. Les modèles de cours, dans ce domaine, suggèrent qu'on projette plusieurs éclairages sur les supports. La découverte des documents dans leurs univers, les dispositions graphiques et iconiques dont ils font l'objet, les circonstances qui ont dicté leur apparition, les publics auxquels ils sont destinés et bien évidemment l'étude des critères typographiques et linguistiques investis… Tout cela fait qu'au bout du compte l'apprenant développe une représentation très structurée du texte, moins énigmatique, en harmonie avec ses capacités, et lors de ses productions il s'en servira comme référence. Oral : se pliant aux exigences d'une même fonction du langage, les activités qui animent cette séance visent à transposer, dans l'autre code, le travail de modélisation effectué en lecture. Par ailleurs l'on est également tenu de prendre en charge un élément du fonctionnement pour y opérer un traitement ciblé. Souvent on lui reconnaît cette double vocation : 1. Consolider le travail de structuration entamé et exécuté en lecture. (Mémorisation /Restitution/ Anticipation : en fonction des plans dégagés et des "matériaux"mobilisés). 2. Verbaliser des situations, des faits relatifs au thème de la séquence pour prendre en charge des difficultés probables ou de survoler des points de langue dont le développement a été jugé inopportun dans l'immédiat (les exercices de construction). Langue : L'initiation aux principes de la grammaire textuelle s'érige de manière périodique et latente (progression thématique / mots de liaison : art. logiques – chronologiques / mots de reprise…) elle repose donc sur l'interdépendance des différentes activités d'une même séquence ainsi que sur l'aspect cohésif du projet. Sensibiliser à l'intérêt de tel ou tel autre point de langue est le préalable de toute formalisation à un niveau phrastique; C'est pourquoi des rétroactions surviennent sporadiquement vers les sources pour réfléchir aux décisions à prendre. La prise en charge explicite d'un fait grammatical ou d'un réseau lexical donné répond à ces attentes : - Faire acquérir à l'élève les bases de l'étude des groupes fonctionnels (phrases courtes, simples) et l'analyse logique (la phrase longue et la notion de rapport) avec une prédilection pour la réalisation pratique (la construction) en matière d'exercices. - Parfaire l'ouvrage de structuration et de la formation logique en recentrant la réflexion sur les modes d'insertion du terme ou de l'expression dans un ensemble donné (réseaux sémantiques/ champs lexicaux…). - Manipuler les formes verbales en fonction des systèmes d'énonciation en adéquation avec les types d'écrit. Reproduire correctement le potentiel lexical acquis par la réhabilitation de propos - Avant - 2 - certaines démarches dont la dictée, exercice que soutient occasionnellement l'orthographe de règles. Ecriture : C'est sans doute l'ultime séance de la séquence mais dans la confection du projet, elle ne constitue qu'un jalon, une première tentative qui vient sanctionner deux événements décisifs : la typologie et la pratique linguistique. Ce caractère mixte, à la fois globale et synthétique, de l'expression écrite doit faire l'objet d'une attention constante. Les sollicitations qui figurent dans ce manuel sont planifiées de façon à favoriser une expression personnelle, créative, qui rayonnera ultérieurement au niveau collectif. Ainsi deux grandes étapes se succédant sont à distinguer : A/- Préparation à l'écrit : cette première phase de la leçon équivaut à l'installation d'un "échafaudage", car provisoire et ne constitue qu'un entraînement arrangé pour permettre, tout en l'assistant, de mesurer l'aptitude de l'élève à réussir une expression saine et positive (élaboration de canevas; reconstitution de textes puzzles; passage d'un code de communication à un autre…). B/- Production écrite : c'est le travail que l'élève devra réaliser seul en répondant aux attentes formulées dans les consignes. En définitive : La progression vers des situations d'apprentissage de plus en plus méticuleuses se fait dans la souplesse grâce à un mouvement en spirale. Toutes ces activités gravitent autour d'un thème central (Le projet) et concourent à la prise de conscience quant aux modalités de sa réalisation. Il n'y a pas de place dans les contenus et les approches méthodologiques au sacré, à l'immuable savoir révélé, il revient à chacun d'enclencher un processus d'apprentissage qui maintienne l'élève dans une quête permanente de la connaissance. Evoluer sous le même ciel et ouvrir la voie vers différents horizons, c'est l'unique ambition de C.L.E.F. L'auteur. propos - Avant - 3 - Préambule (Séquences pour envisager autrement la lecture) Bien que ne figurant pas dans les instructions officielles, cette démarche se veut être une option dont l'effet est de fournir à l'apprenant des outils d'analyse et de synthèse. La lecture, cette activité capitale dans l'enseignement de la langue, doit être perçue comme l'idéal à atteindre, et parce qu'elle n'est jamais acquise, elle doit faire l'objet d'un perfectionnement continu. Au cours d'une vie, un même texte nous procure des sensations qui peuvent ne jamais être identiques. Cela s'explique par notre faculté à nous approprier les moyens d'un regard toujours mieux élaboré. Elle ne se limite donc pas à une simple construction de sens; elle a pour enjeu essentiel de diriger l'apprenant vers une maîtrise progressive des fonctions de l'écrit, pour aspirer au développement de ses aptitudes à communiquer un raisonnement ou la richesse d’une sensibilité personnelle. C'est une attitude qui adopte la recherche sur la forme du contenant comme étant indissociable de l'étude des aspects organisationnels, fonctionnels et linguistiques du contenu. Que l'on s'attelle à considérer le texte uniquement comme une masse compacte de termes et de phrases à déchiffrer et l'on s'offusque et se lamente de n'avoir face à soi que des" potaches blasés" relève du contradictoire. Donner les causes de la connaissance et non la connaissance toute faite, c'est assurer en partie l'autonomie de l'élève face à l'écrit. Et c'est là l'essence même d'une pédagogie qui veut se donner les moyens de l'efficacité. S'agissant des programmes destinés aux classes de 1°AM, ces séquences seront consacrées à l'installation d'éléments intermédiaires constants en vue d'étayer la recherche sur l'identification des particularités du texte narratif. Séquence-1- : la communication Séquence -2- uploads/Litterature/ clef 1 .pdf

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