SEQUENCE n°1 : épicurisme et stoïcisme. TEXTE 2 : « Éloge d'Épicure » LUCRÈCE,
SEQUENCE n°1 : épicurisme et stoïcisme. TEXTE 2 : « Éloge d'Épicure » LUCRÈCE, De Rerum Natura , livre II, vers 1-19. COMMENTAIRE PBQ : la philosophie épicurienne est-elle une philosophie du renoncement ? I. Le philosophe épicurien, un sage au-dessus des hommes 1. L'observation des hommes a. Le philosophe eépicurien observe les hommes champ lexical de la vue : - « spectare » vers 2 - « cernere » vers 4 - « tueri » vers 5 - « despicere » vers 9 - « videre » vers 9 b. Les hommes sont au contraire aveugleés par l'erreur : « caeca pectora » vers 14 et « in tenebris » vers 15 le sage eépicurien = un voyant 2. La critique des hommes a. Les hommes sont plongeés dans le malheur : - lexique de la souffrance : « laborem » vers 2 ; « vexari » vers 3 ; »malis » vers 4 ; « pericli » vers 6 ; « praestante labore » vers 12 ; « quantis pericliis » vers 15 - meétaphore fileée de la guerre : « belli certamina magne [...]instructa per campos » vers 5-6 ; « certare » et « contendere » vers 11 b. Ils n'arrivent pas aà trouver la voie du bonheur : - « passim errare » vers 10 - « palantis vitae viam quaerere » vers 10 3. La joie de l'eépicurien a. Joie d'eêtre eépargneé par le malheur : - « suave » employeé vers 1, 4 et 5 - adjectif « dulcius » vers 7 et GN « jucunda voluptas » vers 3 b. Joie d'eêtre eépicurien - le sage est proteégeé par son savoir :« tenere templa munita doctrina edita sapientum » vers 7-8 ( = meétaphore) - le sage est sans troubles : « sine parte pericli » vers 6 ; deéfinition de l'ataraxie vers 18-19 (« dolor absit corpore », « mente fruatur jucundo sensu », « cura semota metuque » II. Un philosophe asocial ? 1. Une forme de meépris a. Il se tient aà part : « e terra » vers 2 ; « tueri per campos » vers 5-6 b. Cette supeérioriteé le rend presque meéprisant : verbe « despicere » vers 9 et condamnation implicite de la vaniteé humaine : - recherche de la gloire = « contendere nobilitate » vers 11 - recherche de la richesse = « emergere ad summas opes » vers 13 - recherche du pouvoir = « rerum potiri » vers 13 2. La philosophie comme refuge a. Une vie aà l'eécart des autres : « e terra » vers 2, « sine parte pericli » vers 6, « munita » vers 7 b. Une vie hors de la citeé : jamais de premieàre personne du pluriel ni aucune reéfeérence aà la citeé, bien au contraire, vivre aà l'eécart semble eêtre une des premieàres cleés du bonheur (dans la citeé, les tentations sont nombreuses : argent, pouvoir, gloire) 3. Une doctrine aà diffuser a. Le philosophe n'est pas insensible aux malheurs des hommes: - exclamations vers 14 et 15-16 - liste des errances humaines = preuve que le philosophe a observeé ses congeéneàres, donc s'est inteéresseé aà eux b. Eveiller les consciences : - l'eépicurisme apporte le bonheur (nombreux emplois « de suave » et du lexique du plaisir + comparaison entre le bonheur du sage et le malheur des autres hommes) - question rheétorique (vers 16-19) qui interpelle le lecteur et lui donne en meême temps les principes de la philosophie eépicurienne CCL – Lucreàce eégoïïste car il tente de diffuser les principes d'une philosophie devant permettre aà ses contemporains d'acceéder au bonheur - on oppose geéneéralement eépicurisme et stoïïcisme aà cause de leurs conceptions de la vie citoyenne : pour Epicure, le sage doit eêtre hors de la citeé, pour les stoïïciens le sage doit en faire activement partie ( cf. valeurs traditionnelles romaines, parmi lesquelles la « pietas » ) LIVRE II – LES ATOMES : sommaire La seéreéniteé eépicurienne, v. 1-66. — Permanence, mobiliteé, combinaisons des atomes, v. 67-120. — Les atomes compareés aà la poussieàre qui s'agite dans un rayon de soleil, v. 121-173. — L'imperfection de l'ordre universel exclut toute ideée d'intervention divine, v. 174-191. — La chute et la deéclinaison des atomes, v. 192-258. — La liberteé humaine expliqueée par la deéclinaison des atomes, v. 259- 301. — La somme de matieàre et de mouvement est toujours la meême, v. 302-316. — L'immobiliteé apparente de certains corps est une illusion de notre jugement, v. 317-344. — Varieéteé limiteée des figures atomiques, v. 345-534. — Les atomes de chaque type sont innombrables, v. 535-582. — Tout corps reésulte d'un concours d'atomes de figures diverses, v. 583- 602. — La terre renferme tous les types atomiques des eêtres qu'elle produit. 603-611. — Explication alleégorique du mythe de Cybeàle, v. 612- 672. — Fixiteé des espeàces, v. 673-745. — Les atomes ne sont point coloreés, v. 746-808. La couleur n'existe que par la lumieàre, v. 809-847. — Les atomes ne posseàdent aucune qualiteé sensible, v. 848-876. — Le sentiment et la vie sont la combinaison d'eéleéments insensibles et insensitifs. Geéneération spontaneée, v. 877-944. — Si les atomes sentaient ou eétaient accessibles aà la sensation, ils ne seraient ni simples ni eéternels ; il n'y aurait rien de permanent, v. 905-103'j. — Pluraliteé des mondes habiteés. v. 1037-1104. — Toutes les combinaisons des eéleéments sont peérissables, v. 1105-1145. — La terre et le monde que nous habitons, ayant commenceé, doivent peérir, v. 1146-1192. uploads/Litterature/ commentaire-texte2-sequence1.pdf
Documents similaires










-
25
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 21, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.0567MB