SOMMAIRE 0 COMPÉTENCE : COMMUNIQUER CLAIREMENT ET CORRECTEMENT EN LANGUE FRANÇA

SOMMAIRE 0 COMPÉTENCE : COMMUNIQUER CLAIREMENT ET CORRECTEMENT EN LANGUE FRANÇAISE, A L’ORAL ET A L’ECRIT, DANS LES DIVERS CONTEXTES LIES A LA PROFESSION ENSEIGNANTE....................................................................................................4 COMPOSANTE 1 : RESPECTER LES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT DE LA LANGUE FRANÇAISE, À L’ORAL ET À L’ÉCRIT........................................................5 THÈME 1 : ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX DE LINGUISTIQUE............................................................................5 THÈME 2 : ÉLÉMENTS DE LITTÉRATURE..................................................................................................11 COMPOSANTE 2 : PRODUIRE DES TEXTES DANS DIVERS CONTEXTES LIÉS A L’EXERCICE DE LA PROFESSION................................................................................23 THÈME 1: RÉDACTION DU COMPTE RENDU...........................................................................................23 THÈME 2: RÉDACTION DU RAPPORT........................................................................................................25 THÈME 3 : RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL..........................................................................................28 THÈME 4 : RÉDACTION DE LA NOTE.........................................................................................................30 COMPOSANTE 3 : AMÉLIORER SON EXPRESSION ORALE ET ÉCRITE EN LIEN AVEC LES DISCIPLINES DU METIER................................................................34 THÈME 1 : DOMAINES ET DISCIPLINES EN FORMATION INITIALE.....................................................34 THÈME 2 : ENRICHISSEMENT LINGUISTIQUE EN LIEN AVEC LES DISCIPLINES..............................35 COMPOSANTE 4 : PRENDRE CONNAISSANCE DE DIVERSES POSSIBILITES D’UTILISATION DE LANGAGES VERBAUX ET NON VERBAUX...........................45 THÈME 1 : LANGAGE VERBAL.....................................................................................................................45 THÈME 2 : LANGAGE NON VERBAL.........................................................................................................46 1 NOTE DE PRÉSENTATION 2 MODULE : LA COMMUNICATION ORALE ET ÉCRITE EN SITUATION PROFESSIONNELLE Dans le cadre de l’école, le français est le canal linguistique privilégié par lequel se réalisent les enseignements-apprentissages. De la qualité de son utilisation résulteront l’impact de l’enseignement de l’Instituteur expérimenté ou de l’élève-maître et la qualité des acquis des apprenants. Dès lors ce canal de transmission des savoirs, savoir-faire et savoir être doit être de qualité. Ce module rappelle les fondamentaux du fonctionnement de la langue française : langue de communication tant sous sa forme orale que sous sa forme écrite et la rédaction de quelques outils d’informations utiles dans l’exercice de la profession enseignante. Le module est axé sur quatre (4) composantes traitées dans le présent document à travers les thèmes ci- dessous :  Eléments généraux de linguistique  Eléments de littérature  Rédaction du compte- rendu, du rapport, du procès-verbal, de la note  Enrichissement linguistique en lien avec les disciplines  Langages verbaux et non verbaux Ce module comprend:  la compétence à développer ;  les composantes de la compétence  les thèmes à exploiter aux fins de satisfaire la compétence via les composantes ;  les contenus en liens avec les thèmes ;  les modalités d’évaluation du module  le tableau de planification des enseignement-apprentissage ;  des références bibliographiques. 3 COMPÉTENCE : COMMUNIQUER CLAIREMENT ET CORRECTEMENT EN LANGUE FRANÇAISE, A L’ORAL ET A L’ECRIT, DANS LES DIVERS CONTEXTES LIES A LA PROFESSION ENSEIGNANTE COMPOSANTES  Respecter les règles de fonctionnement de la langue française, à l’oral et à l’écrit.  Produire des textes dans divers contextes liés à l’exercice de la profession.  Améliorer son expression orale et écrite en lien avec les disciplines du métier.  Prendre connaissance de diverses possibilités d’utilisation de langages verbaux et non verbaux. 4 DÉVELOPPEMENT DES COMPOSANTES COMPOSANTE 1 : RESPECTER LES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT DE LA LANGUE FRANÇAISE, À L’ORAL ET À L’ÉCRIT THÈME 1 : ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX DE LINGUISTIQUE Le français est une discipline d’enseignement-apprentissage à l’école primaire. Le maître doit s’approprier ses principales règles de fonctionnement. La bonne utilisation des règles doit lui permettre de mettre en œuvre efficacement les programmes éducatifs. Ce thème traite de situations linguistiques dans des contextes variés de communication en Côte d’ivoire. 1. Les situations linguistiques 1.1. Le bilinguisme C’est le fait pour un locuteur de faire usage de deux (2) langues. Cela se manifeste sous plusieurs formes. 1.1.1. Le bilinguisme additif C’est la forme de développement bilingue où les apports des deux langues et des deux cultures sont complémentaires et contribuent au développement de l’enfant. Dans ce cas, le milieu familial et communautaire attribue une valeur positive aux deux langues. Ainsi la bilingualité sera harmonieuse et enrichissante. 1.1.2. Le bilinguisme soustractif Il est la forme de bilinguisme dans lequel les deux langues en présence entrent en compétition. Le milieu communautaire dénigre, rejette ses propres valeurs du profit d’une langue culturellement et socio économiquement plus prestigieuse. Exemple : Dans certains milieux, l’on pense que parler français est plus valorisant que parler la langue nationale. Au plan de la scolarisation, le bilinguisme soustractif, dans le cas où les élèves parlent leur langue maternelle avant leur entrée à l’école, les résultats scolaires peuvent être désastreux. Mais, si au contraire l’école renforce le bagage de l’enfant en langue maternelle et en use souvent au cours des apprentissages, les résultats seront meilleurs. 5 1.2. La langue maternelle et langue seconde 1.2.1. La langue maternelle Besse et Kouamé Jérémie (1982 conçoivent comme langue maternelle la langue acquise dès le plus jeune âge en interaction avec la mère et l’environnement familial. Et N’golasso (1992) ajoute que dans l’ordre d’acquisition et de maîtrise, la langue maternelle se positionne comme la première langue qui s’impose à chacun et qu’à ce titre, elle développe la compétence de communication, en demeurant ainsi la référence dans la situation d’un bilinguisme successif ou simultané. La langue maternelle pour l’enfant ivoirien reste la langue locale c'est-à-dire le Bété, l’Agni, le Baoulé, le dioula etc… Même si pour une minorité d’Ivoiriens (Intellectuels, couples où les deux conjoints ne parlent pas la même langue…) le français est la langue maternelle, celle que l’enfant parle dès la naissance. La langue maternelle joue un rôle important dans le développement sociocognitif de l’enfant et lui offre une identité sociale et individuelle. C’est pourquoi LOUIS-JEAN CALVET(1997) soutient que l’utilisation pour la scolarisation des enfants d’une langue qu’ils connaissent déjà améliore les résultats de cette scolarisation. Elle est la langue de référence, le système sur laquelle tout apprenant d’une autre langue prend appui dans le processus d’acquisition d’une autre langue. Elle demeure donc le levier visible ou invisible dans l’enseignement d’une nouvelle langue. 1.2.2. La langue seconde Selon la sociolinguistique anglo-saxonne, la langue seconde est la situation dans laquelle se trouve toute langue qui est acquise chronologiquement après une première dans le cadre d’un bilinguisme successif. Toute langue est dite seconde, lorsqu’elle est non maternelle, non parlée dans le milieu parental mais pratiquée dans le milieu scolaire, social et institutionnel. En Côte d’Ivoire, le français a le statut de langue seconde en ce sens qu’il est appris pour apprendre autre chose, pour enseigner d’autres matières que lui-même. L’utilisation d’une langue maternelle et d’une langue seconde induit un bilinguisme. 6 2. Les interférences linguistiques 2.1. Définition L’interférence linguistique est un phénomène linguistique issu du contact de langues. Selon Mackey, « c’est l’utilisation d’éléments appartenant à une langue tandis que l’on en parle ou que l’on en écrit une autre. ». 2.2. Les types d’interférences 2.2.1. L’interférence phonétique Les éléments phonétiques de nos langues maternelles (langue première) sont souvent différents de ceux du français notre langue seconde et vice versa .Le système phonologique de la langue première perturbe bien souvent l’identification et l’articulation des sons de la langue seconde. Au cours de l’apprentissage l’apprenant opère un transfert des acquis de sa langue maternelle en fonctions de ses besoins d’expression. En clair, l’interférence phonétique est l’influence qu’exerce la prononciation des sons de la langue maternelle sur ceux de la langue seconde. Exemple : sachet « chasset » N.B : Le français prononce difficilement les sons « gb ; kp ; n’» 2.2.2. L’interférence syntaxique Elle est aussi appelée interférence structurale Elle relève de l’influence de l’organisation et de la structure d’une phrase dans une langue A sur la production d’une phrase dans une langue B. Il s’agit en fait de la déformation des structures des phrases en français sous l’influence des structures de la langue maternelle déjà acquises. Exemple : Soit les phrases :  Mon père a frappé la porte.  On dit de ne pas désobéir ta mère. Remarque : Absence de prépositions 2.2.3. L’interférence sémantique On l’appelle aussi interférence lexicale. Elle consiste à utiliser des mots de la langue seconde sous l’influence du sens dans la langue maternelle. 7 Exemples : Torcher qui en français signifie « s’essuyer, se nettoyer » devient « éclairer avec une torche » en ivoirien. Ainsi quand un Ivoirien dit : Pourquoi tu me torches ? Il veut dire pourquoi tu m’éblouis avec ta torche ?) . Pour dire que le minicar est plein et que le chauffeur peut démarrer, l’apprenti dira : « Patron, c’est gbé. » (gbé est un mot de la langue maternelle de l’apprenti et qui signifie « plein ». 3. La transcription phonétique 3.1. Définition La phonétique, du grec « phônê » qui signifie la « voix », le « son » est une branche de la linguistique qui étudie les sons utilisés dans la communication orale. Faire la transcription phonétique d’un mot ou d’une phrase, consiste à écrire le mot ou la phrase non pas à partir des lettres de l’alphabet, mais à partir des signes de l’alphabet phonétique international. (API). L’Alphabet Phonétique International (A.P.I.) est donc un système de transcription Phonétique utilisé par les linguistes pour représenter les sons du langage. 3.2. Le principe de L’A.P.I. Le principe qui sous-tend l’API est : « un seul signe pour un seul son et vice versa. » Pour transcrire un mot, on utilise : les crochets Pour uploads/Litterature/ communication-orale-et-ecrite-en-situation-professionnelle.pdf

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