COURS INAUGURAL Présentation du programme de l’année Unité d’apprentissage 1 Le
COURS INAUGURAL Présentation du programme de l’année Unité d’apprentissage 1 Le Renouveau poétique au XXème Siècle - Alcools, Guillaume Apollinaire La Poésie négro-africaine - Antsa, Jacques Rabemananjara Problèmes d’aujourd’hui - Le travail Unité d’apprentissage 2 - Exposé sur les thèmes d’actualité - Aperçu sur la poésie malienne : Les Boutures du Soleil, Hamadoun Issebéré - Le Surréalisme : André Breton, Paul Eluard Problèmes d’aujourd’hui - Le Pouvoir Technique de l’expression : Lettre de motivation, le Curriculum Vitae Unité d’apprentissage 3 - L’entretien d’embauche - Le Théâtre négro-africain - Le Théâtre français du XXème siècle : Albert Camus, J. Paul Sartre Problème d’aujourd’hui - Culture et Civilisation - Le Terrorisme BIBLIOGRAPHIE Histoire de la Littérature et des idées en France du XXème Siècle, Hatier Candide, Voltaire De l’Esprit des Lois, Montesquieu Le Contrat social, Rousseau Trois prétendants…un mari, Guillaume Oyono MBia Une Saison au Congo, Aimé Césaire La Tragédie du Roi Christophe, Cesaire Une hyène en Jeun, Massa Makan Diabaté L’aventure ambigüe, Cheikh Hamidou Kane Aspects de la Civilisation africaine, Hampaté Ba Les Techniques Littéraires au Lycée, Claude Eterstein, Adeline Lesot, Hatier LINGUISTIQUE Présentation du programme de l’année Définition et objet de la Linguistique Les domaines de la linguistique : phonétique, phonologie, syntaxe, sémantique La Transcription phonétique Les caractéristiques structurales de deux langues nationales dont le Bamanan Fiche de séquence (Séance 1) Domaine : Langues et Communication Discipline : Français Compétence : Lire des textes variés Composante 2 : Saisir le sens d’un texte Manifestations : Identifier la nature du texte Repérer la structure de la langue (grammaire, vocabulaire) Dégager le point de vue de l’auteur Contenu : Etude de texte : Le pont Mirabeau Ressources éducatives : Humaines : professeur/élèves Matérielles : texte, tableau, craie Stratégie d’animation Travaux individuels/sous-groupes Mise en commun des travaux Déroulement des activités La pré-évaluation : 1. Les Activités : Activité 1 : Lecture silencieuse et observation attentive du texte Consigne : 1. Lis et observe attentivement ce texte 2. Précise la nature du texte (genre et type) 3. Dégage le système d’énonciation et organise-les. 4. Repère les procédés stylistiques mis en œuvre et précise sur quelle métaphore le poème repose-t-il ? 5. Mise en commun des productions Synthèse partielle Ce texte est un poème. Il est du type expressif (tonalité lyrique). 1. Système d’énonciation : Indices d’énonciations : Indices personnels : « nos », « je », « nos », « je », (poème lyrique) Présence du narrateur : le poète lui-même. Indices spatio-temporels : la disposition spatiale : poème composé de 4 strophes de 6 vers chacune. Les 2 derniers vers de chaque strophe constituent un refrain répété 4 fois. Chaque strophe est construite sur un plan identique. 1er vers : 10 syllabes = décasyllabe 2ème vers : 4 syllabes = tétrasyllabe 3ème vers : 6 syllabes = hexasyllabe 4ème vers : 10 syllabes = décasyllabe 5ème vers : 7 syllabes : heptasyllabe Absence de signe de ponctuation. Ce qui donne une impression de fluidité, de mouvement continu en accord avec le thème traité : la fuite du temps et des amours en accord avec l’écoulement de l’eau du fleuve : la Seine. Les temps conjugués : 1ère strophe : « coule » = le présent de l’indicatif domine Imparfait : « venait » (vers 4) : il sert à rappeler les faits passés. Le poète évoque le souvenir de son expérience personnelles de la vie de couple (querelles d’amoureux, faisant alterner chagrin des disputes et le bonheur de la réconciliation). Le Subjonctif : Présent dans le refrain avec l’ellipse de la conjonction « que ». (que) vienne la nuit/ (que) sonne l’heure Dans le 2ème vers du refrain, les deux verbes à l’indicatif expriment une certitude : le poète fait un constat chargé de tristesse. 2ème strophe : l’Impératif présent (restons) ‘’face à face’’ : prouve la volonté du poète d’éterniser l’amour. Harmonie 3ème strophe : « s’en va » exprime une réalité, une certitude exprimée avec une grande tristesse 4ème strophe : Présent permanent (présent de vérités générales) « je demeure » pour clore le poème est un présent d’actualité. Le poète fait un constat désespéré : il demeure seul avec sa souffrance Activité : vers une construction de sens du texte Consigne : 1. A partir des indices relevés, dégage deux thèmes principaux dans ce texte et justifie- les 2. Mets en commun les productions et restituez-en la synthèse Synthèse partielle : La fuite du temps /La souffrance du poète face à l’amour perdu Synthèse générale : La poétique de G. Apollinaire : Apollinaire se sent « créateur » et « prophète ». Sa poésie est lyrique, mélancolique. Il rénove l’expression poétique : « le rythme même et la coupe des vers, voilà la véritable poésie ». Il supprime toute ponctuation ; il allie les vers au dessin et invente les calligrammes « la Colombe poignardée et le jet d’eau », « soleil cou coupé ». Apollinaire oriente la poésie vers de voies inexplorées et s’affirme comme précurseur du Surréalisme. Paratexte : Apollinaire a connu 5 femmes : Annie Playden : anglaise connue en Allemagne (1899 1904) Marie Laurencin (peintre) : 1908 1912 Louise de Coligny-Chantillon « Lou » 1914 Madeleine Pagès 1914 1918 Jacqueline Kolb « la jolie rousse » qu’il époue en Mai 1918-Novembre 1918 Le XXème siècle marque une étape importante dans l’histoire de la littérature française. En effet, il est placé sous le signe du renouveau poétique. Celui-ci se traduit par l’avènement de nouvelles formes d’écriture et l’exploration de domaines qui étaient jusque là méconnus. L’un des acteurs de cette révolution fut Guillaume Apollinaire. Influencé par la poésie symboliste dans sa jeunesse, Apollinaire prône un renouvellement formel constant. Il supprime la ponctuation, allie le vers au dessin et invente les Calligrammes ‘’La Colombe poignardé et le jet d’eau. Avec les audaces de sa poésie incantatoire, Apollinaire incarne l’esprit d’avant-garde. Il oriente la poésie vers des voies inexplorées et s’affirme précurseur du surréalisme. FICHE DE SEQUENCE ( 1) Introduction au thème du travail Dans Jocelyn (Episode des « Laboureurs »), Lamartine écrit : « O travail, sainte lois du monde » et V. Hugo dans « Fonction du poète » renchérit : « Dieu, le veut dans les temps contraire/ Chacun travail et chacun sert » Ces affirmations témoignent de l’origine divine du travail. En effet, la Bible, dans sa « Genèse », après le renvoie de l’homme et de la femme du Jardin d’Eden et à propos de l’homme nous dit : « Eh bien, par ta faute, le sol est maintenant maudit. Tu auras beaucoup de peines à en tirer ta nourriture pendant toute ta vie ; il produira pour toi, épines et chardons. Tu devras mangé ce qui pousse dans les champs ; tu gagnera ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retourne à la terre. Car tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière » Le travail est considéré donc comme l’essence de l’homme. L’homme est un être de besoins et, les besoins sont des matières de subsistance : les premiers besoins satisfaits, engendrent de nouveaux besoins. L’homme ne peut satisfaire ses besoins qu’en ‘’s’appropriant de la nature (la rendre propre en la travaillant, en la transformant, en l’humanisant et en la mettant au service de l’homme pour son développement). Cette œuvre est une œuvre sociale collective. Cependant, c’est à ce niveau qu’il faut chercher l’aliénation : - Le travail comme matérialisation de l’homme : le travailleur est aliéné du produit de son travail ; ce produit n’appartient pas à lui mais au patron ; c’est une marchandise (car la force de travail devient une marchandise donc, l’homme devient une marchandise Ex : les travaux forcés pendants la colonisation - Le travail comme déshumanisation de l’homme : le travailleur salarié est aliéné. Il crée mais ne se crée pas. Le travail n’est plus qu’un gagne pain, une besogne. - Le travail comme asservissement de l’homme : loin d’être libéré par le travail, le travailleur est asservi au bon vouloir d’un autre homme. Ex : l’Esclavage II. Origine du mot travail : Le mot travail vient du latin « tripalum », un instrument de torture (appareil a trois pieux qui sert à ferrer les chevaux rétifs). Ce sens se retrouve encore dans les expressions comme « femme en travail », « travailler son adversaire au flanc » ou « travailler un suspect ». Dans l’antiquité, le travail avait deux sens : « labor » (peine de l’homme) et « opus » (œuvre créatrice. A Athènes, comme à Rome, les citoyens ne travaillaient pas. Ce sont les esclaves qui faisaient les travaux manuels et même exerçaient les professions d’Intendant (faire des courses, des commissions), des précepteurs ou des Médecins. Les citoyens n’avaient qu’une activité pour quelque uns d’entres eux qui se limitait à peu près à la profession d’avocat, d’hommes politiques, d’écrivain etc. En France, jusqu’à la révolution française, le travail est interdit à la Noblesse sous peine de dérogeance. Elle peut seulement entrer uploads/Litterature/ cours-inaugural.pdf
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- Publié le Aoû 02, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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