0 P. MEDOU ESSOMBA Aristide Frédéric, Cmf. Licence canonique en sciences bibliq
0 P. MEDOU ESSOMBA Aristide Frédéric, Cmf. Licence canonique en sciences bibliques INTRODUCTION A LA COMPREHENSION DU PENTATEUQUE Notes de cours A l’usage des Etudiants de Graduat à Ngoya Année Académique : 2019-2020 République du Cameroun Ecole Théologique Saint Cyprien (ETSC) - Ngoya Affiliée à la Faculté Pontificale de Théologie (Teresianum - Rome) Yaoundé B.P. 11078 1 INTRODUCTION A LA COMPREHENSION DU PENTATEUQUE LIMINAIRE INTRODUCTION GENERALE PARTIE A : LE PENTATEUQUE AU CRIBLE DE LA CRITIQUE EXEGETIQUE Objectif spécifique Chapitre I : LE PENATEUQUE : Origine du nom-Affirmation d’une constitution identitaire I.1. De l’origine du terme I.2. « Pentateuque » : une délimitation remise en question ? I.3. Le pentateuque : une affirmation de l’identité d’Israël Chapitre II : LA « CECITE » APOLOGETIQUE SUR LE PENTATEUQUE II.1. La question de la paternité mosaïque du pentateuque II.2. Les problèmes littéraires Chapitre III : AU COMMENCEMENT DE L’EXEGESE CRITIQUE DU PENTATEUQUE III.1. L’Exégèse patristique III.2. L’Exégèse médiévale III.3. Les débuts de la critique littéraire Chapitre IV : LES PREMIERS THEORIES DIACRONIQUES IV.1. Position du problème IV.2. L’hypothèse documentaire ancienne IV.3. L’hypothèse des fragments IV.4. L’hypothèse des compléments CHAPITRE V : LA THEORIE DOCUMENTAIRE CLASSIQUE V.1. Arrêt sur le contexte historique V.2. Une nouvelle théorie en chantier V.3. Le système wellhausenien ou la consécration d’une théorie V. 4. Les limites de la théorie CHAPITRE VI : L’ECOLE DE L’HISTOIRE DES FORMES (Formgeschichte) VI.1. Contexte d’émergence VI.2. Le paradigme de H. GUNKEL VI.3. Les principes de l’Ecole VI.4. Autres figures de proue CHAPITRE VII : EN QUETE DE LA SPECIFICITE DE LA FOI D’ISRAEL 2 VII.1. La problématique du « noyau primitif » VII.2. A. ALT et la thèse du « Dieu des Pères » VII.3. A. ALT et la particularité du droit israélite CHAPITREVIII. DE L’ETUDE DU KERYGME D’ISRAEL (Traditiongeschichte) VIII.1. Le « petit credo historique » de G. von RAD VIII.2. Le Yahviste : Un érudit théologien VIII.3. Critique de la théorie CHAPITRE IX. M. NOTH ET L’HISTOIRE DE LA TRANSMISSION (Überlieferungsgeschichte) IX. 1. L’Historiographie deutéronomiste IX.2. Le Tétrateuque IX. 3. L’Amphictyonie : une perspective pan-israélite IX.4. Le Récit Sacerdotal (Pals Erzählung) IX.5. Critique CHAPITRE X : REGARD SUR D’AUTRES ECOLES D’EXEGESE X.1. L’Exégèse Juive X.2. L’Ecole Scandinave X.3. I. ENGNELL et le « Cercle de Uppsala » X.4. L’Ecole Nord-Américaine X.5. La Réception de la Théorie en milieu Francophone CHAPITRE XI : LA THEORIE DOCUMENTAIRE : De la Canonisation à sa Déconstruction XI.1. Le « consensus » des années soixante : Documents et Méthodes XI.2. Le malaise socio-politico-culturel des années soixante-dix : « Porosités » de la théorie CHAPITRE XII : LA VOIX DU MAGISTERE CATHOLIQUE XII.1. La Doctrine de l’Église à l’épreuve de l’Exégèse critique XII.2. L’Encyclique de Léon XIII « Providentissimus Deus » (1893) XII.3. Le Congrès Catholique de Fribourg (1897) XII.4. La Commission Biblique Pontificale : Sur l’authenticité mosaïque du Pentateuque (1906) XII.5. Un tournant décisif : Création de l’Ecole Biblique et Archéologique Française de Jérusalem-EBAF (1890) et de l’Institut Pontifical Biblique de Rome-BIBLICUM (1906) XII.6. L’Encyclique de Pie XII « Divino Afflante Spiritu » (1943) XII.7. La Commission Biblique Pontificale : Lettre au Cardinal Suhard (1948) 3 XII.8. Concile Vatican II. Constitution Dogmatique « Dei Verbum » (1965) XII.9. La Commission Biblique Pontificale : L’Interprétation de la Bible dans l’Église (1993) XII.10. L’Exhortation Apostolique de Benoît XVI « Verbum Domini » (2010) XII.11. La Commission Biblique Pontificale : Inspiration et Vérité de l’Écriture Sainte (2014) CHAPITRE XIII : DE LA RECHERCHE POST-MODERNE SUR LE PENTATEUQUE XIII.1. Le Pentateuque : un corpus en crise ? XIII.2. Les tendances exégétiques en présence XIII.3. Le Débat autour de la formation post-exilique du Pentateuque PARTIE A : PEUT-ON CONCLURE ? Récapitulons ! (Acquis des investigations) Et si l’on se pro-jetait … ? (Perspectives de recherches) PARTIE B : VERS UNE APPROCHE SYNCHRONIQUE DU PENTATEUQUE Objectif spécifique CHAPITRE I : A PROPOS DE QUELQUES NOUVELLES THEORIES LITTERAIRES I.1. La lecture canonique I.2. La Sémiotique I.3. L’Analyse structurale I.4. La Narratologie I.5. La Rhétorique Biblique CHAPITRE II : SOURCES ET THEOLOGIES DU PENTATEUQUE II.1. La Théologie deutéronomiste (D) II.2. La Théologie du Récit Sacerdotal (P) II.3. La Théologie de la Loi de Sainteté (H) CHAPITRE III : ETUDE CANONIQUE DES CINQ CINQUIEMES DE LA TORAH III.1. Problème de délimitation du Corpus III.2. Le Livre de la Genèse (« En un commencement… ») III.3. Le livre de l’Exode (« Noms … ») III.4. Le livre de Lévitique (« Et il appela … ») III.5. Le livre des Nombres (« Dans le désert … ») III.6. Le livre du Deutéronome (« Paroles … ») PARTIE B : POURQUOI CONCLURE ? BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE 4 LIMINAIRE : Bon à savoir ! La Bible et ses subdivisions Dérivant de grecque τα βιβλία (les livres), la Bible se présente comme une bibliothèque puisqu’on y trouve une collection de livres d’origine et de style bien différents. Néanmoins, on la subdivise en deux grandes parties : L’Ancien Testament (Ancienne Alliance ou premier Testament) : il retrace la longue histoire d’amour qui s’est forgée entre YHWH et son peuple élu, Israël. Autrement dit, dans cette première partie de la Bible, Israël a relu, à la lumière de la foi, son alliance avec son Dieu. Le Nouveau Testament (qui ne nous intéresse pas dans ce cours) met en son centre la personne de Jésus-Christ, le Messie que l’humanité attendait. Celui qui par son mystère intégral arracha l’homme du péché. Ainsi qu'on peut le noter, la bible n'est pas un traité d'histoire universelle, ni un traité de science, ni un cours systématique en matière de morale ni d'éthique. Mais, c'est un ensemble de souvenirs d'un peuple qui a vécu une HISTOIRE PARTICULIERE AVEC SON DIEU, plein d'amour et de miséricorde à son égard. L'Ancien Testament étant d'ailleurs la partie la plus ancienne qui relate ces événements. S'il est vrai que la bible renferme une diversité de livres, il n'en demeure pas moins vrai que leur nombre est fonction du canon considéré.1 En ce qui concerne l'AT il existe le canon hébreu et le canon grec, marqués par quelques différences de contenu. La Bible hébraïque est divisée en une triple partie (TaNaK, acronyme formé à partir des initiales syllabiques en hébreu désignant chacune des parties) : ATTENTION Ainsi qu’on peut le noter, la Bible n’est pas un traité d’histoire universelle, ni un traité de science, ni un cours systématique en matière de morale ni d’éthique. Mais c’est un ensemble de souvenirs d’un peuple qui a vécu une histoire particulière avec son Dieu, plein 1 Bien qu'il existe une certaine confusion lors des débats autour du canon biblique, il sied néanmoins de retenir que le terme « Canon » revêt deux acceptions : a) « canon » veut dire règle, norme, principe, loi ou corpus de lois qu'une autorité compétente et légitime promulgue. Norme qui par le fait devient une garantie parce que l'on y est désormais lié et/ou soumis. b) « canon » signifie, dans un second moment, une liste de livres qui, parce que officiels, sont désormais reconnus comme fondamentaux et dotés d'une certaine autorité (doctrinale et éthique), de manière à définir l'identité de la communauté dans laquelle ils sont employés. Cfr. J.L. SKA, Antico Testamento l. Introduzione, .... p.99. Au sujet de la thématique sur le canon biblique, on peut consulter : J.D. KAESTLI — O. WERMELINGER (Ed.), Le Canon de l'Ancien Testament. Sa formation et son histoire, Genève, Le Monde de ta Bible, 1984 ; J.-N. ALETTI E. HAULOITE et al., Le canon des Ecritures. Etudes historiques, exégétiques et systématiques sous la direction de C. THEOBALD, Paris, LeDiv 140, 1990 ; J.-M. - H.J. DE JONGE (Ed.), The Biblical Canons (BETL 163), Leuven, Peeters, 2002 ; P.s. ALEXANDER — J.D. KAESTLI (Ed.), Le canon des Ecritures dans les traditions juives et chrétiennes, Lausanne, Editions du zèbre, 2007 ; L.M. Mc DONALD J.A. SANDERS (Ed.), The Canon Debate, Peaboby (MA), Hendrickson, 2002 ; L.M. Mc DONALD, The Biblical Canon : Its origin, Transmission, and Authority, Peaboby (MA), Hendrickson, 2007. 5 d’amour et de miséricorde à son égard. L’Ancien Testament étant d’ailleurs la partie la plus ancienne qui relate ces événements. S’il est vrai que la Bible renferme une diversité de livres, il n’en demeure pas moins vrai que leur nombre est fonction du canon considéré. En ce qui concerne l’Ancien Testament il existe le canon hébreu et le canon grec, marqués par quelques différences de contenu. La Bible hébraïque est divisée en une triple partie (TaNaK, acronyme formé des initiales syllabiques en hébreu désignant chacune des parties) : -TORAH : (La loi) : il est relaté l’origine du monde et de l’humanité, la naissance d’Israël comme peuple, son alliance avec YHWH et son cheminement avec lui. -NEBIIM : Ils actualisent dans la vie, les exigences de la loi. NB/ Le lien que nous trouvons entre les deux, c’est-à-dire, la Torah et le Nebiim est que les prophètes rappellent la loi de Dieu donnée à son peuple. -KETUBIM (les Ecrits) : Ils se focalisent davantage sur les grandes questions de l’existence humaine. (Mort, uploads/Litterature/ cours-pentateuque.pdf
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- Publié le Apv 24, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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