Nom de l’élève : N° candidat : La poésie du XIXème siècle au XXIème siècle Obje
Nom de l’élève : N° candidat : La poésie du XIXème siècle au XXIème siècle Objet d’étude : Œuvre intégrale : Les Fleurs du Mal de Baudelaire. Lecture analytique. Textes ayant fait l’objet d’une explication linéaire Texte 1 : L’Albatros. Texte 2 : Spleen. Texte 3 : A une passante Texte 4 : Le crapaud, Tristan Corbière. Parcours associé : l’alchimie poétique, la boue et l’or. Lecture analytique (explication linéaire) Documents complémentaires et histoire des arts Le pain, Francis Ponge, le parti pris des choses Le cageot, Francis Ponge J’ai tant rêvé de toi, Corps et biens, Robert Desnos. Tableau le cri, Edvard Munch, 1893 Œuvre lue en lecture cursive : Poèmes Saturniens de Verlaine. Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIème siècle Œuvre intégrale : la princesse de Clèves, Mme de la Fayette. Lecture analytique1( textes ayant fait l’objet d’une explication linéaire Texte 1 : « Il parut alors….. » Texte 2 : « la rencontre » Texte 3 : « l’excipit » Texte 4 : la lettre 81adressée par la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont, les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos « Mais moi…….laisser voir ».. Parcours associé : individu, morale et société Lecture analytique 2( explication linéaire) Documents complémentaires et histoire des arts Thérèse Raquin d’Emile Zola L’excipit de la princesse de Montpensier de Mme de La Fayette. L'incipit de l'Education sentimentale, Flaubert, " ce fut comme une apparition" Tableau :George de la Tour( 1593-1652°, Madeleine aux deux flammes [Œuvre lue en lecture cursive : la peste d’Albert Camus La littérature d'idées du XVIème siècle au XVIIIème siècle Montaigne, Les Essais, livre 1, chapitre XXXI , des cannibales, des coches. Lecture analytique1( explication linéaire) Texte 1 : « Or je trouve…… Texte 2 : « Ce n’est pas comme on pense….qu’il est mort ». Texte 3 : « ils dirent qu’ils trouvaient……..de hauts- de – chausses. [Intitulé du parcours : notre monde vient d’en trouver un autre Texte 4 : Le nègre de Surinam, Candide, Voltaire PREMIÈRE PARTIE DE L'ORAL – L'EXPOSÉ Liste épreuve orale anticipée de français – Lecture analytique2 (explication linéaire) Documents complémentaires et histoire des arts Montesquieu, De l’esclavage des nègres. Montesquieu, Lettres Persanes, comment peut-on être persan? Image : destruction des Indes(1598), Théodore de Bry Œuvre lue en lecture cursive : Candide de Voltaire. Langue : phrase simple et phrase complexe, l’interrogation directe et indirecte, l’expression de la négation. Le théâtre du XVIIème siècle au XXIème siècle Œuvre intégrale : Le malade imaginaire, Molière. Lecture analytique 1 (textes ayant fait l’objet d’une explication linéaire) Texte 1 : acte2 , scène5, "Monsieur Diafoirus- il se retourne vers son fils......de beaux discours". Texte 2 : acte 3, scène 12, "Toinette s'écrie: Ah! mon Dieu! Ah, malheur.....votre famille pour vous", Intitulé du parcours : spectacle et comédie Lecture analytique (explication linéaire) Beaumarchais, Le mariage de Figaro, acte 1, scène 1 [Œuvre lue en lecture cursive : Don Juan, Molière Je proposerai l'œuvre suivante : La poésie du XIXème siècle au XXIème siècle Parcours; l'alchimie poétique, la boue et l'or DEUXIÈME PARTIE DE L'ORAL – L'ENTRETIEN A une Passante Le Crapaud Un chant dans une nuit sans air… – La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. … Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif… – Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre… – Un crapaud ! – Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue… – Horreur ! – … Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son œil de lumière… Non : il s’en va, froid, sous sa pierre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bonsoir – ce crapaud-là c’est moi. Ce soir, 20 Juillet. Tristan Corbière - (1845-1875) Les Amours jaunes Documents complémentaires Le pain La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, – sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation Francis Ponge, le parti pris des choses,1942 Francis Ponge, LE CAGEOT À mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme. À tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d’être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques, — sur le sort duquel il convient toutefois de ne s’appesantir longuement. Objet d'étude: Personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours Lecture 3 Enfin M. de Nemours y alla lui-même, sur le prétexte d'aller à des bains. Elle fut extrêmement troublée et surprise d'apprendre sa venue. Elle lui fit dire, par une personne de mérite qu'elle aimait et qu'elle avait alors auprès d'elle, qu'elle le priait de ne pas trouver étrange si elle ne s'exposait point au péril de le voir et de détruire par sa présence, des sentiments qu'elle devait conserver; qu'elle voulait bien qu'il sût, qu'ayant trouvé que son devoir et son repos s'opposaient au penchant qu'elle avait d'être à lui, les autres choses du monde lui avaient paru si indifférentes qu'elle y avait renoncé pour jamais ; qu'elle ne pensait plus qu'à celles de l'autre vie et qu'il ne lui restait aucun sentiment que le désir de le voir dans les mêmes dispositions où elle était. M. de Nemours pensa expirer de douleur en présence de celle qui lui parlait. Il la pria vingt fois de retourner à Mme de Clèves, afin de faire en sorte qu'il la vît ; mais cette personne lui dit que Mme de Clèves lui avait non seulement défendu de lui aller redire aucune chose de sa part, mais même de lui rendre compte de leur conversation. Il fallut enfin que ce prince repartît, aussi accablé de douleur que le pouvait être un homme qui perdait toutes sortes d'espérances de revoir jamais une personne qu'il aimait d'une passion la plus violente, la plus naturelle la mieux fondée qui ait jamais été. Néanmoins il ne se rebuta point encore, et il fit tout ce qu'il put imaginer de capable de la faire changer de dessein. Enfin, des années entières s'étant passées, le temps et l'absence ralentiront sa douleur et éteignirent sa passion. Mme de Clèves vécut d'une sorte qui ne laissa pas d'apparence qu'elle pût jamais revenir. Elle passait une partie de l'année dans cette maison religieuse et l'autre chez elle ; mais dans une retraite et dans des occupations plus saintes que celles des couvents les plus austères ; et sa vie, qui fut assez courte, laissa des exemples de vertu inimitables. Objet d'étude: Personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours Documents complémentaires Thérèse Raquin, Emile Zola La publication en 1867 de Thérèse Raquin, le premier roman d'Emile Zola, fut un succès empreint de scandale : l'ouvrage fut accusé d'être de la « littérature putride », et on lui reprocha de décrire des scènes obscènes. Thérèse Raquin, la fille d'une Africaine et d'un capitaine français qui était en Algérie, fut confiée, à la mort de sa mère, à madame Raquin, sa tante. Thérèse partage l'enfance et l'adolescence maladives de son cousin Camille, avant de l'épouser. La vie pour Thérèse est monotone jusqu'à la rencontre avec Laurent, un collègue de Camille. Une porte s'ouvrit. Sur le seuil, au milieu d'une lueur blanche, [Laurent] vit Thérèse en camisole, en jupon, toute éclatante, les cheveux fortement noués derrière la tète. Elle ferma la porte, elle se pendit à son cou. Il s'échappait d'elle une odeur tiède, une odeur de linge blanc et de chair fraîchement lavée. Laurent, étonné, trouva sa maîtresse belle. Il n'avait jamais vu cette femme. Thérèse, souple et forte, uploads/Litterature/ descriptif 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 29, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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