page 1 Devoir N° 3 Titre du devoir : Compte rendu d’un article Sous-titre : La
page 1 Devoir N° 3 Titre du devoir : Compte rendu d’un article Sous-titre : La cyberdépendance : cas de l’addiction au réseau social Facebook Nom : KIBA-DIRA NGALA Prénom : Gladys Cléopâtre Numéro d’Identification : R1907D8876584 Module d’Introduction - UU-M-IND100-ZM-FR Tuteur : Daniel Le Garrec Date de remise : 26/04/2020 page 2 L’analyse de l’article de Housem Edine NASR et de Kaouther SAIED BEN RACHED sur « La Cyberdépendance : cas de l’addiction au réseau social Facebook », de la revue Gestion et Organisation N°7, (2015), P.125-134 s’est réalisée dans un cadre universitaire (Holy spirit university of Kaslik) à l’aide d’un échantillon faible et imprécis compte tenu des conditions dans lesquelles s’est faite l’enquête. En effet, le but des auteurs étaient de démontrer que la modernisation de l’internet a entrainé une forte dépendance aux réseaux sociaux, notamment Facebook. C’est ainsi que les auteurs ont perçu cette passion exagérée des réseaux sociaux comme faisant partie des troubles soit socio-psychologiques, soit socio-démographiques, ou soit liées au média lui-même ou aux nombres d’amis et activités sur ses réseaux de ses usagers ; selon leurs antécédents. Par ailleurs, afin de mener à bien les recherches dont le but est de montrer que l’usage de l’internet (surtout des réseaux sociaux comme Facebook) est devenu une toxicomanie pour ses usagers, les auteurs de cette article ont émis l’idée selon laquelle le désir excessif d’exploiter le réseau social Facebook étaient sans doute liés aux précédents des utilisateurs tel que l’affirme Young (1998), à travers sa recherche sur « la question de l’internet sous l’angle de trouble additif vis-à-vis d’un produit technologique » (Houssem E. NASR et K. SAIED BEN RACHED). Malheureusement, très peu d’études dans ce domaine furent réalisées parmi lesquelles les plus importantes sont celles de Vaugeois (2006) qui définit l’utilisation exagérée de « l’internet comme étant le meilleur prédicateur de la cyberdépendance se traduisant par des durées prolongées d’usages d’internet » ; et de Durand et al., (2008, p.339), « l’addiction se caractérise par la dépendance, c’est-à-dire, l’impossibilité répétée de contrôler un comportement, et de sa poursuite en dépit de la préalable connaissance de ses conséquences négatifs. » Il s’agit donc, d’après ses auteurs de comportements négatifs d’utilisateurs ou d’utilisation exagérée de ce réseau social ; et par conséquent de troubles psychologiques comme les soulignent Li et Chung (2006), « l’abus d’internet en recourant à un critère modifié de l’abus aux substances qui est expliqué à travers des facteurs psychologiques amenant à la formation de l’attachement excessif ». C’est dans cette même perspective que Houssem E. NASR et K. SAIED BEN RACHED vont émettre les six (6) hypothèses suivants pour justifier l’utilisation exagérée du réseau social Facebook ; hypothèses qui seront par la suite vérifiées à l’aide d’enquête, de tests et de logiciels : Hypothèse 1 : L’estime de soi est inversement relié à la cyberdépendance à Facebook ; Hypothèse 2 : L’introversion et d’ouverture aux expériences sont les déterminants de la cyberdépendance à Facebook : Hypothèse 2-1 : Le degré d’introversion est positivement lié à la cyberdépendance à Facebook ; Hypothèse 2-2 : Le degré d’ouverture aux expériences est positivement lié à la cyberdépendance à Facebook ; Hypothèse 3 : L’âge du répondant est inversement relié à la cyberdépendance ; Hypothèse 4 : les hommes sont plus cyberdépendants à Facebook que les femmes ; Hypothèse 5 : Plus le nombre d’amis sur Facebook augmente plus la cyberdépendance à Facebook augmente ; Hypothèse 6 : Parmi les activités Facebook, les individus dont l’activité principale est la recherche et la discussion avec les amis déterminent la cyberdépendance au site. page 3 Ainsi, afin de vérifier ses hypothèses, les auteurs vont faire des enquêtes auprès d’un échantillon de 20 étudiants tunisiens et de quelques usagers de Facebook. Ses données collectées bien qu’étant faibles vu les conditions de l’enquête, subiront des tests LSD, ANOVA, régression multiple, er logiciel SPSS ; ceux qui permettront d’affirmer les hypothèses 3, 5 et 6 ; et de révoquer les hypothèses 1 et 4. L’hypothèse 2 s’avère partiellement vérifiable (hypothèse 2-2 vrai et l’autre faux). Aussi, soulignant les difficultés d’acquisition des données, le faible échantillonnage, l’imprécision et non fiabilité des collectes de ses données (un usager peut mentir en remplissant le questionnaire sur ses motifs d’utilisation d’internet) ; la rareté des recherches antérieures sur le sujet, les affirmations et conclusions des auteurs doivent être remis en cause, surtout sur ses conséquences envers ses usagers. En guise, cette étude revêt d’une importance capitale du fait de la découverte des effets addictions aux réseaux sociaux (phénomène très peu pris en compte) et de ses causes. Seulement, les données n’étant pas assez fiable, la remise en cause de ses travaux de recherche est effective. Aussi, cette étude pourrait s’élargir au moins d’une étude approfondie sur les conséquences de la cyberdépendance sur l’environnement socio-psychologique, psychiatrique et sanitaire sur tous les usagers qui l’utilisent de façon exagérée. Ses usagers peuvent ils être tenté de délaisser leur monde réel au profit de leur monde virtuel sachant que celui-ci n’est pas trop fiable (mensonges sur Facebook à propos de l’identité, politique de marketing fausse…) ? page 4 Références Housem Edine NASR et Kaouther SAIED BEN RACHED, (2015), La Cyberdépendance : cas de l’addiction au réseau social Facebook, de la revue Gestion et Organisation N°7, P.125- 134 uploads/Litterature/ devoir-3-compte-rendu-darticle.pdf
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- Publié le Oct 16, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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