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L expression écrite ʼ Le propre de l expression écrite est celui de mobiliser d

L expression écrite ʼ Le propre de l expression écrite est celui de mobiliser des ʼ savoir-faire. On appelle savoir-faire la capacité à utiliser de façon appropriée telle ou telle forme de la langue-cible. Cette chose implique aussi de respecter les règles de référence des échanges linguistiques, c est-à-dire, les déroulements que tel ou tel événement discursif doit, en principe, suivre. ʼ Types de fautes en expression écrite A. Défectuosités syntaxiques 1. La production de phrases sans verbe ( il ne s agit pas de phrases nominales destinées à ʼ créer un certain effet dans un texte, mais de phrases qui devraient, logiquement, avoir un verbe principal et en sont dépourvues). Exemple : Depuis que je travaille comme veilleuse de nuit et que je suis des cours pendant la journée. Il s agit de 2 propositions ʼ subordonées placées en tête de phrase, qui masquent la nécessité de donner à celle-ci un verbe principal et donnent l illusion qu elle en est pourvue. ʼ ʼ 2. Un emploi malencontreux des pronoms – l emploi malencontreux des pronoms tend à ʼ les disjoindre de l antécédent qu ils reprennent. Par conséquent, on ne discerne plus ce ʼ ʼ que les pronoms représentent dans le message. Exemple : Chaque citoyen jouit d une ʼ grande liberté. Mais cela n améliore pas ʼ leur sens civique. La personne qui a écrit cette phrase part d une globalité ( ʼ chaque citoyen ) et pense ensuite en termes de pluralité ( les citoyens → leur ). Le rapport entre l adjectif possessif et le nom ʼ initiallement posé est impropre. En plus, il semble que le rédacteur ait une diffiqulté à tenir compte de ce qu il a écrit antérieurement. ʼ 3. Des constructions maladroits par juxtaposition – ça veut dire des phrases où se juxstaposent des éléments grammaticalement différents. Exemple : Il faudrait informer le public, intensifier la recherche médicale, la mise en place d une ʼ prévention véritable. La suite d infinitifs s attend à une fin avec infinitif, mais elle ʼ ʼ s achève par un groupe nominal. ʼ B. Une ponctuation défaillante 1. Erreurs par absence de signes – Exemple : Monsieur Durand principal du collège prit la parole. 2. Erreurs par confusion de signes – Exemple : Quelle est l heure d arrivée du train. ʼ ʼ 3. Emploi indu d un signe ʼ – Exemple : Le longue fil des roulottes du cirque, remonte l avenue. ʼ 1 C. Un découpage anarchique de l écrit ʼ – les élèves n ont pas toujours le sens du ʼ paragraphe, fait qui suppose l incapacité de percevoir la logique du texte et d en avoir une ʼ ʼ vision d ensemble. ʼ Causes – La désaffection pour la lecture – le propre de la lecture est celui d établir un ʼ contact avec la langue écrite. La lecture permet une visualisation directe et immédiate des structures syntaxiques et des mots, en facilitant la façon dont ces éléments s enchaînent. ʼ - L attention fragile des élèves ʼ - Un enseignement du français langue éytangère aprfois inadapté Démarches méthodologiques à suivre Points faibles – souvent, l évocation d un thème laisse les élèves ʼ ʼ secs. Devant des sujets tels Il a neigé. Décrivez le paysage avoisinant votre maison., les élèves ont l impression de ʼ n avoir rien à dire ou d avoir peu à dire, et ils se limitent à des lieux communs pour remplir ʼ ʼ leurs copies. Assez souvent on arrive à des expressions stéréotypées telles le tapis de feuilles mortes de l automne ʼ ou le grand manteau de neige de l hiver ʼ . Dans son ensemble, la saisie d un thème représente une tâche trop vague et trop vaste pour que l imagination de l élève ʼ ʼ ʼ puisse réagir efficacement. Le manque de connaissances lexicales influe aussi sur la capacité de produire des idées. La seule forme d amélioration serait d inventer des activités dont le but ʼ ʼ est celui de stimuler les élèves à produire des textes. Types d activités et méthodes ʼ 1. Fournir le mot aux élèves - l enseignant propose à l élève quelques séries de mots. L élève ʼ ʼ ʼ choisit la série qui le stimule le plus, et compose un petit texte qui intègre l ensemble ʼ ou une partie de la série élue. - le temps de rédaction est de 10-15 minutes. - lorsque la fin du temps prévu pour la gestion de l activité écrite ʼ approche, le proffeseur en avertit posément les élèves. - dans un deuxième temps, il faut que les élèves lisent leurs productions, même si au début cela va se dérouler difficilement. - après la présentation de quelques textes, c est à l enseignant de ʼ ʼ faire connaître les textes d où il a choisi les listes de mots ( il faut que ces textes soient ʼ courts). La présentation de ces textes offre des avantages : elle permet aux élèves de découvrir ce que des auteurs ont fait avec les mots qu ils viennent d employer ; ʼ ʼ elle place les élèves au contact de textes bien écrits ; elle fait connaître des auteurs ). 2 - les thèmes sur lesquels on peut concevoir des listes de mots doivent être variés : le sport, les animaux, l amour, la solidarité humaine, etc. ʼ - que cette activité soit monothématique ou multithématique, elle doit atteindre son objectif : rendre aux élèves le plaisir d écrire. Plus les élèves sont ʼ démunis devant l écrit, plus ce type d exercice s avère fécond. La visualisation d un ʼ ʼ ʼ ʼ mot inspire aux élèves une phrase qui s élabore autour de ce mot-là. Cette phrase ʼ suscite une autre. De cette façon, l énonciation d une ou deux phrases mène è la ʼ ʼ création d un texte. ʼ 2. Les élèves fournissent le mot – c est une activité autour des supports très variés ʼ et pluridisciplinaires : musique, peinture, photo, publicité, etc. a. Trouver les mots grâce à la musique – cette activité se déroule suivant deux étapes : dans un premier temps il faut quêter la production de mots, et puis il faut solliciter l élaboration d un texte. La démarche de l enseignant est celle d avertir les ʼ ʼ ʼ ʼ élèves qu ils vont entendre une séquence musicale. Cette séquence ne doit pas être ʼ connue, afin d éviter l effet d accoutumance. Avant l audition, l enseignant avertit les ʼ ʼ ʼ ʼ ʼ élèves : En écoutant cette musique, il y aura des mots qui vont vous venir à l esprit. Je ʼ vous demande de les mettre sur le papier, sans chercher à faire des phrases. Ces mots ne vont pas être les mêmes pour tout le monde. Pour certains ce sera mer, sable, lumière ou bonheur, vitesse, promenade, et pour d autres, il y aura d autres mots. ʼ ʼ Peu importe lesquels, ce qui compte c est de retrouver vos mots. ʼ Ce type d explication ʼ est donné pour deux raisons : il faut indiquer clairement aux élèves ce qu on attend ʼ d eux ʼ . Et on fait appel au travail de l imagination. L audition ne doit pas excéder 5 ʼ ʼ minutes, et, si besoin est, l enseignant peut rappeler la consigne. Après l audition, les ʼ ʼ élèves vont composer un petit texte qui intègre l ensemble ou une partie des mots ʼ notés. La composition achevée, on passe à la lecture des textes. L enseignant peut ʼ indiquer aussi, après la lecture, le sujet utilisé par le compositeur lui-même. C est une ʼ activité qui intéresse les élèves : comparer le thème du compositeur avec ce que la musique leur à inspiré. b. Trouver des mots par l intermédiaire de l image ʼ ʼ ( photos, dessins, toiles ) – dans ce cas on recourt à un support graphique. L enseignant demande aux élèves de ʼ choisir un mot que leur inspire le thème majeur d une image, et de l écrire au tableau. ʼ ʼ Après avoir donné cette consigné, le professeur classe les mots avec l aide des élèves. ʼ On arrive à plusieures séries de mots, parmi lesquelles les élèves doivent exprimer leur choix. La tâche finale est celle de construire un texte en employant la série choisie. 3 3. S aider de la structure d un texte ʼ ʼ – dans ce cas-ci le support didactique employé est le texte. Ce texte doit se caractériser par une structure répétitive, dont le but est celui de fixer une certaine construction qui finalement doit faciliter la création d un texte. L enseignant peut travailler avec des textes en entier, des textes tronqués ʼ ʼ ou bien des textes à imiter. Après une première lecture, l enseignant fait observer aux ʼ élèves la structure répétitive sur laquelle repose le texte et il peut l écrire au tableau. uploads/Litterature/ didactique-du-fle-support.pdf