République de Guinée Travail_Justice_Solidarite Ministère de l’enseignement sup

République de Guinée Travail_Justice_Solidarite Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Facultés : Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) Département : Télécommunications Niveau: Licence III Groupe : II Cours : Transmission de l’information Expose Du Groupe I Thème : Signaux audio et vidéo Charge du cours : Monsieur Mamadou Mouctar Hal Année universitaire 2015-2016 Page 1 LES MEMBRES DU GROUPE N° Nom et prénoms Matricules Notes 1 Sow Alpha Mamoudou 1300657 2 Bah Ibrahima 1300627 3 Balde Mamadou Hady 1300860 4 Diallo Fatoumata lamarana 1300885 5 Diallo Mamadou Nouhou 1302139 6 Diallo Mamadou Hassimiou 121845 7 Diallo Fatoumata Binta 1300921 8 Diallo Aissatou 1300658 9 Bah Mamadou Nafiou 12687 10 Fofana Mamadou Tafsir 1302166 11 Diallo Mamadou sidy 1300903 12 Bah Mamadou Aliou 1300741 13 Diallo Oury Telly 1300809 14 Balde Mariama Dian 1300716 15 Bah Younoussa 12456 16 Diallo Thierno Sadou 1301601 17 Diallo Ibrahima Bick 18 Bah Minkailou 1300790 19 Bah Thierno Souleymane 1300893 Année universitaire 2015-2016 Page 2 Plan de travail Introduction sur les signaux audio et vidéo 1_Notion de perception auditive et visuelle 2_traitement et analyse 3_Codage 4_ compression 5_Transmission 6_Normes 1_Notion de perception auditive et visuelle. Année universitaire 2015-2016 Page 3 La perception est l'activité par laquelle un sujet fait l'expérience d'objets ou de propriétés présents dans son environnement. Cette activité repose habituellement sur des informations délivrées par les sens. Chez l'espèce humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de cognition. Le mot « perception » désigne : Soit le processus de recueil et de traitement de l'information sensorielle ou sensible (en psychologie cognitive par exemple), Soit la prise de conscience qui en résulte1 (en philosophie de la perception notamment). En psychologie expérimentale, chez l'être humain en particulier, on distingue des échelles de perception consciente d’une part, et la perception inconsciente, d'autre part. Celle-ci est qualifiée parfois d'« implicite » ou « subliminale ». Cette distinction a été étendue aux autres animaux dans la mesure où ils peuvent être entraînés et conditionnés à indiquer s'ils ont perçu ou non un stimulus. La perception d'une situation fait appel tout à la fois aux sens physiologiques d'un organisme et à ses capacités cognitives, à un niveau élémentaire ou conscient. L'œil ne fonctionne pas comme un capteur photographique d'appareil numérique. L'œil comprend deux systèmes complètement différents : Le système fovéal qui donne la possibilité d'examiner des points d'environ 2 degrés d'angle 3 à 4 fois par seconde. C'est un système très lent avec un excellent pouvoir de résolution et un bon rendement des couleurs. Le système de la rétine périphérique qui rend jusqu'à 90 images par seconde sur un angle d'environ 180 degrés, avec une mauvaise résolution. Il sert à donner l'impression globale de la situation. Ces deux systèmes relient le monde extérieur avec sa représentation intérieure. La perception visuelle est donc un système d'identification. Il permet d'identifier par exemple une personne par la comparaison de quelques points critiques et l'impression globale avec les images internes. Pour percevoir un objet, il faut avoir vu des objets similaires. Perception auditive. La branche de la psychophysique qui étudie la façon dont nous percevons les sons est la psycho acoustique. Mécanisme de l'audition La chaîne de l'audition est complexe. Ses mécanismes sont développés dans l'article Ouïe. Les sons transmis par l'air sont captés et amplifiés par le pavillon qui les focalise vers le conduit auditif jusqu'au tympan, membrane qui entre alors en vibration. La chaîne des osselets transmet et amplifie ces vibrations (conduction mécanique) et elles sont transmises à l'oreille interne. Elles provoquent des ondes de pression correspondant aux ondes sonores. Ces ondes de pression permettent de communiquer les vibrations à la partie la plus délicate et la plus interne de l'oreille humaine, la cochlée. Les ondes mécaniques font bouger les cils de l’oreille interne, ce qui active la production d'influx nerveux chargés de transmettre l'information au nerf auditif, jusqu'au cortex auditif. Perception visuelle. Année universitaire 2015-2016 Page 4 La perception par l'œil ou par l'oreille des phénomènes qui nous entourent sont limités par les récepteurs mis en jeux. L'oreille humaine ne capte les signaux sonores que dans une gamme de 20 à 20 000 hertz en moyenne. L'œil, pour sa part, est limité aux longueurs d'ondes comprises entre 390 nm et 780 nm ; c'est la lumière visible. De plus, il semblerait que l'interprétation par le cerveau des images transmises par l'œil ne puisse être considérée comme copie conforme de la réalité, mais plutôt comme des références à des images (ou à des portions d'images) déjà imprégnées dans la mémoire de l'individu. Grâce à cela, on reconnaît un petit morceau d'assiette cassée alors qu'un ordinateur, lui, en sera complètement incapable. Sans parler des phénomènes de persistances rétiniennes, on utilise en audiovisuel les carences de nos perceptions pour manipuler les sons et les images pour qu'elles deviennent plus petites en termes d'espace occupé sans pour autant qu'elles ne perdent leur qualité intrinsèques de transport d'informations. On parle alors de codage, décompression du média. Les codec les plus évolués prennent en compte de manière très fine les imperfections de nos perceptions pour atteindre des compressions inconnues avant les travaux des scientifiques sur la perception de nos cinq sens et l'interprétation faite par notre cerveau des données reçues 2_ Traitement et Analyse des signaux. On sait depuis longtemps que l’amplification seule ne suffit pas pour qu’un malentendant puisse à nouveau tout entendre clairement et le plus naturellement possible. Le système auditif humain a une gamme dynamique bien définie, dans laquelle les sons peuvent être détectés et rester confortables. Cette gamme dynamique est réduite chez les malentendants. Leur perception de sonie est donc différente. La simple amplification (linéaire) fait que certains sons sont toujours trop faibles, en dessous du seuil auditif et restent donc toujours inaudibles. A l’inverse, d’autre signaux peuvent être trop amplifiés et provoquer de l’inconfort, voire de la douleur. Bien que beaucoup de signaux soient effectivement reproduits dans le champ auditif résiduel du malentendant, ils peuvent ne pas être perçus correctement et manquer de naturel en raison de l’altération de la gamme dynamique du sujet. Pour résoudre ce problème, les systèmes auditifs numériques modernes utilisent des dispositifs de compression complexes. Ils modifient les signaux d’entrée de telle sorte que les sons amplifiés soient audibles, confortables et perçus aussi naturellement que possible. Phonak a continué à développer et à perfectionner les systèmes de compression de ses aides auditives. Tous les produits basés sur la plate-forme CORE sont équipés du système de compression adaptative «Dual- Path» le plus sophistiqué du marché. Il assure l’audibilité, l’intelligibilité et la qualité naturelle des sons. Les principales fonctions du traitement de signal sont : • L’analyse : On cherche à isoler les composantes essentielles d'un signal de forme complexe, afin d'en mieux comprendre la nature et origines. • La mesure : mesurer un signal, en particulier aléatoire, c'est essayer d'estimer la valeur d'une grandeur caractéristique qui lui est associée avec un certain degré de confiance. • Le filtrage : c'est une fonction qui consiste à éliminer d'un signal certain composant indésirable. La régénération : c'est une opération par laquelle on tente de redonner sa forme initiale à un signal ayant subis diverses distorsions. Année universitaire 2015-2016 Page 5 Traitement des signaux • La détection : par cette opération on tente d'extraire un signal utile du bruit de fond qui lui est superposé. • L’identification : c'est un procédé souvent complémentaire qui permet d'effectuer un classement du signal observé. • La synthèse : opération inverse de l'analyse, consiste à créer un signal de forme appropriée en procédant, par exemple, à une combinaison de signaux élémentaires. • Le codage : outre sa fonction de traduction en langage numérique, est utilisé soit pour lutter contre le bruit de fond, soit pour tenter de réaliser des économies de largeur de bande ou de mémoire d'ordinateur. • La modulation et le changement de fréquence : sont essentiellement des moyens permettant d'adapter un signal aux caractéristiques fréquentielles d'une voie de transmission, d'un filtre d'analyse ou d'un rapport d'enregistrement. Analogique ou Numérique ? . En 1970, tous les signaux -radio, télévision, disque, téléphone, photos- étaient analogiques, c'est à dire que l'information était transmise en modifiant l'amplitude, la fréquence ou la phase du signal. Cette méthode était simple mais très sensible aux signaux parasites. On se souvient des crachotements sur les disques 78 tours, des sifflements à la radio ou des points blancs sur les écrans de télévision. Pire, il n'était pas possible de corriger les défauts et à chaque copie ou transmission, le signal se dégradait. L'arrivée du micro-processeur a permis progressivement de numériser tous les signaux : on ne transmet plus l'amplitude du signal mais sa valeur à un instant donné. Le problème c'est qu'on obtient un nombre considérable de valeurs, par exemple 48000 nombres de 16 bits par seconde pour une bonne reproduction de la musique, 2 millions de nombres de 32 bits par seconde pour la TVHD. Il faut comprimer ces données à l'aide de microprocesseurs puissants avant de les stocker ou de les transmettre. uploads/Litterature/ document-sow1.pdf

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