DES LARMES D’EAU DOUCE JAIME CHABAUD CRÉATION 2022 ALAIN BATIS COMPAGNIE LA MAN

DES LARMES D’EAU DOUCE JAIME CHABAUD CRÉATION 2022 ALAIN BATIS COMPAGNIE LA MANDARINE BLANCHE DIRECTRICE DE PRODUCTION ET DIFFUSION Emmanuelle Dandrel 06 62 16 98 27 | emma.dandrel@gmail.com DES LARMES D’EAU DOUCE JAIME CHABAUD Traduit de l’espagnol (Mexique) par Françoise Thanas Editions Théâtrales Jeunesse Mise en scène ALAIN BATIS Dramaturgie JEAN-LOUIS BESSON AVEC Thierry Desvignes | comédien marionnettiste Sylvia Amato | comédienne Guillaume Jullien | musicien ÉQUIPE DE CRÉATION Scénographie | Sandrine Lamblin Création marionnettes | Thierry Desvignes, Thomas Gebczynski, Lydia Sevette Musique | Guillaume Jullien Lumière | Nicolas Gros Costumes | Jean-Bernard Scotto assisté de Cécilia Delestre et de Malou Galinou Collaboration artistique | Amélie Patard, Lydia Sevette et Sayeh Sirvani Collaboration sonore | Jérôme Moulin Régie générale et Lumière | Nicolas Gros Production | Compagnie La Mandarine Blanche Coproductions | La Manufacture CDN Nancy Lorraine, Ville et Espace Molière de Talange, Théâtre Louis Jouvet de Rethel Scène conventionnée d’Intérêt National Art et création, Créa Scène conventionnée d’Intérêt National Art, Enfance, Jeunesse, Partenaires | Maison des Arts du Léman de Thonon Les Bains, Sud-Est Théâtre de Villeneuve St Georges, le Festival Ainsi Font de Neufchâteau, la Ville de Villiers-sur-Marne, L’Espace Bernard-Marie Koltès de Metz Scène conventionnée d’Intérêt National écritures contemporaines En coréalisation avec le Théâtre de L’Epée de Bois – Cartoucherie Paris Avec le soutien du Théâtre de Saint-Maur, de L’Espace Bernard-Marie Koltès de Metz Scène conventionnée d’Intérêt National écritures contemporaines, de la compagnie du Jarnisy | Maison d’Elsa et du Sud-Est Théâtre de Villeneuve St Georges Avec le soutien de la Région Grand Est La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est – Ministère de la Culture et la Ville de Metz __ PRÉAMBULE Des larmes d’eau douce, projet de création / avril - automne 2022, est cette fable mexicaine qui soulève la question des violences faites aux enfants tout en parlant de question écologique et climatique. Publié en 2017, j’ai découvert la pièce tout d’abord en tapuscrit. Cela a été un coup de cœur. Cette pièce entre en résonance sur la question des violences sociales, sociétales ou familiales avec la prochaine création 2023 Sous un matelas de silence (titre provisoire) de Léonore Confino, projet en cours d’écriture. Avec Jaime Chabaud, c’est également faire ce lien avec le grand dramaturge Odön von Horváth et notre précédente création Allers-retours. Auteurs chroniqueurs tous deux, ils empruntent la voie des fables poétiques pour précipiter le réel dans le pli des écritures. Avec Des larmes d’eau douce, c’est aussi poursuivre ce désir de raconter des histoires en portant un regard lucide sur les problèmes de son temps. Une fable tellement humaine mais non sans humour. Ce projet de création à venir, pensé à la fois comme une forme plateau et comme une forme itinérante, s’adresse à des publics intergénérationnels, à la fois des publics jeunes et des publics familiaux. Cette création s’inscrit dans notre démarche artistique qui est de diversifier notre répertoire en s’intéressant de près à l’écriture pour la jeunesse. Montée en Amérique Latine, la pièce ne l’a été ni en Europe, ni en France. Jaime Chabaud est un auteur à découvrir. Son univers poétique nous emmène par-delà les frontières. Avec cette pièce mexicaine, proche du conte, il nous délivre une parole forte, une parole politique, une parole de cœur. __ PRÉSENTATION DES LARMES D’EAU DOUCE de Jaime Chabaud / Traduit de l’espagnol (Mexique) par Françoise Thanas / Editions théâtrales Jeunesse Image couverture | Mathias Delfau Création tout public à partir de 7 ans et pour les scolaires à partir de 8 ans / 3 protagonistes | 1 comédien-marionnettiste, 1 comédienne et 1 musicien L’HISTOIRE Une petite fille, Sofia, qui pleure des larmes d’eau douce sauvera un temps, grâce à ce don insoupçonné, son village de la sécheresse, avant que les hommes du village comprennent l’intérêt financier de ses pleurs… quitte à la maltraiter pour obtenir la précieuse ressource. NOTE D’INTENTION SYNTHÉTIQUE Cette fable parle de l'homme lorsqu’il est tiraillé entre subvenir à ses besoins essentiels et quand il est prêt à tout, rattrapé par la soif du pouvoir et de l'argent. Malgré les liens paternels... La dimension écologique est présente, l'eau symbole de l'or du XXIème siècle. La pièce traverse des univers poétiques et politiques où les attitudes l’Église et L’État « font débat ». Cette enfant termine en une poignée de feuille sèche... La question évidemment soulevée est celle de "l'esclavage moderne" avec l'exploitation des enfants aujourd'hui / le travail des enfants enlevés, séquestrés / l'utilisation des enfants dans le commerce, voire le commerce international des stupéfiants... Les enfants des rues. On pense à Comédia Infantil de Henning Mankell avec ces enfants des rues quelque part en Afrique. La dimension théâtrale et marionnettique, les objets, l’univers poétique, l’imagination sonore sont au cœur du projet. Un univers scénographique circulaire et blanc entouré de voiles où le végétal croise un monde forain. Les personnages La Grand-mère / Sofia / Felipe / José / Le Maire / Le Curé / Bigote 1 / Bigote 2 Point de départ de la fable Une grand-mère surgit devant nous pour nous délivrer l’histoire de sa petite fille belle, différentes des autres et qui vivait comme elle à Icuiricui. Elle s’appelait Sofia et quand la sécheresse est arrivée, elle est devenue la personne la plus importante du village. Dans une construction dramaturgique simple et poétique, nous passerons du présent, le temps de la représentation à des flash-back. Défileront les personnages du père, José, de Felipe, le petit copain de Sofia et de toutes les figures du village. Entre narration / présent et scènes dialoguées / passé. La fable a sa source magique et mêle cruauté et onirisme. Sofia a un don « des dieux », elle pleure des larmes d’eau douce dans un pays où l’eau se fait rare, les animaux meurent de soif, l’humanité est en péril. Ce don tout le monde veut en abuser, le Maire, le Curé, les bigotes, les notables du village, même le père. On pense à La Bonne âme de Se-Chouan de Bertolt Brecht, sauf que Sofia va y laisser « sa petite peau ». __ UNIVERS EN RÉFÉRENCE __ ÉTAPE JUILLET 2021 | EXPLORATION PETITE FORME SYLVIA AMATO/COMEDIENNE | THIERRY DESVIGNES/COMEDIEN MARIONNETTISTE ET GUILLAUME JULLIEN/MUSICIEN __ ÉTAPE DE CONSTRUCTION | GRANDE FORME LES MARIONNETTES DE SOFIA ET FELIPE Felipe Sofia Sofia et Felipe AUTRES PERSONNAGES José Le Maire Le Curé __ ESQUISSE SCÉNOGRAPHIQUE La présence du végétal m’est tout de suite apparue. A la fois l’eau et la nature. A la fois l’assèchement progressif. Mais aussi une nature qui envahit et qui veut « sa part de la fable » qui veut s’insurger, raconter. Jusqu’à un monde qui se fane, qui se désagrège laissant la parole libre comme le vent et le souvenir vivre. Un dispositif scénographique marionnettique et circulaire, le cercle comme endroit de toutes les paroles. Composition d’un univers forain et onirique, croisant le végétal. Les protagonistes naissent de la nature, les personnages-marionnettes sont suspendu.e.s à la voûte de notre petit chapiteau. Des bulles d’eau, contrepoids des figurines font balancier à l’image d’un métier à tisser en action. L’espace est blanc, un sol « matièré », semé de copeaux de lin et tapi de feuilles, un jeu de toiles circulaire pour la projection des ombres. __ LA MUSIQUE Une musique élémentaire. La musique sera basée sur des éléments naturels. Le rapport aux éléments secs et liquides servira de base à la création musicale. Ambiances sonores et mélodies rythmiques se succéderont pour faire évoluer l’univers musical dans un ressenti émotionnel et onirique. Se dégager du son réel aura pour effet de rentrer en phase avec l’inconscient des protagonistes tout en créant du hors champs. PHOTOS 1ère ÉTAPE DE CRÉATION / AVRIL 2022 THÉÂTRE JACQUES BREL DE TALANGE © Patrick Kuhn __ DES LARMES D’EAU DOUCE UNE ÉCRITURE NÉE DU CŒUR En 2001, je suis retombé amoureux. Mon sang suisse, allemand et mexicain bouillonnait à nouveau, irrépressiblement, il avait fallu que j’aille en Colombie pour découvrir que Dieu était une femme et, qui plus est, elle était noire. Mon cœur d’adulte déçu fit un retour en arrière et, sans hésiter, réveilla les émotions de mes quinze ans, avec les inquiétudes, les peurs et un désir galopant qui faisait battre mes tempes. En 2001, à 35 ans, débuta une nouvelle vie avec la femme qui, jusqu’à aujourd’hui, m’accompagne. Elle m’a donné deux enfants, de beaux mulâtres, des « enfants chocolat », qui construisent jour après jour, à mes côtés, une montagne russe d’émotions, de lecture et de théâtre. Marisol est comédienne et metteuse en scène. Je suis auteur de théâtre, journaliste et éditeur. Mes deux petits, Juan Sebastián et Ian Daniel, sont de voraces lecteurs. Pour le moment. Le temps le dira. Et eux, ils le décideront. En 2002, Marisol vint à Mexico, nous étions en pleine idylle. Elle m’a demandé d’écrire pour elle et de jeunes acteurs d’une communauté rurale de Colombie – frappée avec violence par une vraie guerre – une pièce qui aborde leurs problèmes. Les quelques mots qui revenaient souvent étaient : la pauvreté uploads/Litterature/ dossier-des-larmes-deau-douce-au-1er-juin 1 .pdf

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