Dossier pédagogique BIENTÔT AU CINÉMA Dossier pédagogique à destination des pro
Dossier pédagogique BIENTÔT AU CINÉMA Dossier pédagogique à destination des professeurs. Retrouvez sur www.lecoledupetitnicolas.com les fiches élèves à imprimer et des extraits du film pour compléter ce travail. H1 1792 0 La bande de copains Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que ça change… «Un jour, la maîtresse demandait de raconter l'histoire du Petit Poucet, quand le Bouillon, notre surveillant, est venu annoncer que Joachim avait eu un petit frère ! Il s'en doutait un peu, parce que depuis quelque temps son papa était devenu bien gentil avec sa maman. Puis Joachim n'est plus revenu à l'école… Alors quand mon papa est devenu très gentil avec maman, j'ai tout de suite compris : j'allais avoir un petit frère, et mes parents allaient me faire disparaître comme avait disparu Joachim, et comme avait été abandonné le Petit Poucet. Une seule solution : organiser l'enlèvement de mon petit frère quand il viendrait, en engageant un gangster. Avec Alceste, Rufus, Eudes, Clotaire, les copains de la nouvelle bande des Invincibles, on a cogité fort et tout mis au point.» 2 Nicolas : « Je suis le héros du film. C'est drôlement chouette ! » Marie-Edwige : « Marie- Edwige est très chouette, je crois qu’on va se marier plus tard. » Alceste : « C'est mon meilleur copain, un gros qui mange tout le temps. » Geoffroy : « Il a un papa drôlement riche qui lui achète tout ce qu'il veut. » Clotaire : « C'est le dernier de la classe. Quand la maîtresse l'interroge, il est toujours privé de récré. » © photo : Thierry Valletoux © IMAV éditions / Goscinny-Sempé - Conception graphique : l’ovale design Papa : « Qui a peut-être voulu m'abandonner dans la forêt, comme le Petit Poucet. » Maman : « Qui a toujours voulu être maman. » M. Blédurt : « Notre voisin, qui se dispute toujours avec Papa. » M. Moucheboume : « Le patron de papa, et sa femme qui ne ressemble à rien. » Le Directeur : « Il a eu une bonne idée, que la maîtresse n'a pas tellement appréciée : faire un spectacle pour la visite du ministre. » Le Bouillon : « Notre surveillant général. Il a l'air très dur, mais il a quand même aidé Clotaire à copier les lignes de sa punition. » La maîtresse : « Elle désespère parfois quand elle interroge Clotaire parce que lui, il ne sait jamais donner la bonne réponse. » 3 Agnan : « C'est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, nous on ne l'aime pas trop. » Eudes : « Il est très fort et aime bien donner des coups de poing sur le nez des copains. » Rufus : « Plus tard, il sera policier comme son père. Il en connaît un rayon sur les bandits. » Joachim : « Il aime beaucoup jouer aux billes et il vient d'avoir un petit frère. » Texte adapté du scénario du film Le Petit Nicolas d'après l'œuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé. et aussi… 4 • Un film de Laurent Tirard • D’après l’oeuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé • Scénario et adaptation : Laurent Tirard et Grégoire Vigneron avec la participation d’Anne Goscinny • Dialogues : Laurent Tirard, Grégoire Vigneron et Alain Chabat • Avec Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kiberlain, François-Xavier Demaison, Michel Duchaussoy, Michel Galabru, Daniel Prévost, Anémone, François Damiens, Louise Bourgoin • Produit par Fidélité Films, Imav Editions • Co-produit par Scope Pictures, Wild Bunch, M6 Films • Avec la participation d’Orange Cinéma Séries • Distribué par Wild Bunch Distribution Bientôt au cinéma Fiche technique du film L’origine du Petit Nicolas © photo : Thierry Valletoux © IMAV éditions / Goscinny-Sempé - Conception graphique : l’ovale design Crédit photo DR La naissance du Petit Nicolas Le Petit Nicolas est né en 1959. Il fait ses débuts dans Sud-Ouest Dimanche et les premiers numéros de Pilote. Il est entouré de toute une bande de copains : Alceste, le gros qui mange tout le temps, Geoffroy qui a un père qui lui achète tout ce qu'il veut, Agnan, sur qui on ne peut pas taper parce qu'il porte des lunettes, Marie-Edwige, la seule fille, etc. Dans son univers il y a aussi des adultes : ses parents, sa maîtresse « qui est chouette », le Bouillon, le surveillant pas coton, et d'autres encore. Un peu maladroit, un peu chahuteur, mais avec un cœur gros comme ça, Nicolas dit dans le film pourquoi il ne sait pas encore ce qu'il fera plus tard : « c'est parce que ma vie, elle est chouette ». Cette année, en 2009, on fête le 50ème anniversaire de sa création, mais il reste le même bambin un peu turbulent et attachant. Goscinny « Je suis né le 14 août 1926 à Paris et me suis mis à grandir aussitôt après. Le lendemain, c'était le 15 août et nous ne sommes pas sortis ». Il suit toute sa scolarité au Collège français de Buenos Aires : « J'étais en classe un véritable guignol. Comme j'étais aussi plutôt bon élève, on ne me renvoyait pas ». C'est à New York qu'il débute sa carrière. Rentré en France au début des années 50, il donne naissance à toute une série de héros légendaires ; Goscinny imagine les aventures du Petit Nicolas avec Jean-Jacques Sempé, inventant un langage de gosse qui va faire le succès du célèbre écolier. Puis, Goscinny créé Astérix avec Albert Uderzo. Le triomphe du petit gaulois sera phénoménal. Auteur prolifique, il réalise en même temps Lucky Luke avec Morris, Iznogoud avec Tabary, les Dingodossiers avec Gotlib…etc. Le 5 novembre 1977, René Goscinny meurt à l'âge de 51 ans. Hergé déclare : « Tintin s'incline devant Astérix ». Ses héros lui ont survécu et nombre de ses formules sont passées dans notre langage quotidien : « tirer plus vite que son ombre », « devenir calife à la place du calife », « être tombé dedans quand on était petit », « trouver la potion magique », « ils sont fous ces romains » … Scénariste de génie, c'est au travers des aventures du Petit Nicolas, enfant malicieux aux frasques redoutables et à la naïveté touchante, que Goscinny donne toute la mesure de son talent d'écrivain. Ce qui lui fera dire, « j'ai une tendresse toute particulière pour ce personnage. » Sempé Jean-Jacques Sempé est né en 1932 à Bordeaux. Il dessine très tôt pour des périodiques comme Sud-Ouest, Paris Match, l'Express. Il fait aussi un dessin humoristique pour un journal belge, Le Moustique, où apparaît déjà un petit garçon. Puis il rencontre René Goscinny et ensemble, ils créent Le Petit Nicolas. « Je garde un assez bon souvenir de mes années scolaires, parce que je me suis bien amusé, j'ai bien chahuté ; alors j'aime bien les enfants pour ça. » dit Sempé. C'est bien ce qui ressort de ses dessins, tendres, justes et qui observent l'enfance avec ses questions et ses naïvetés. Créateur également des personnages de Marcellin Caillou, Raoul Taburin et Monsieur Lambert, auteur d'une trentaine d'ouvrages, Sempé affûte à chaque dessin son sens de l'observation. La musique et la chanson Deux grands groupes de rock, les Beatles et les Rolling Stones, explosent pendant les années 60. Les sixties voient l'apparition du twist et du Rock’n’Roll. En France, des chanteurs comme Claude François, France Gall, Françoise Hardy ou Johnny Hallyday participent au courant musical yéyé ; d’autres comme Serge Gainsbourg ou Georges Brassens, au dynamisme et à la variété de la chanson française. Cinéma et télévision Le grand réalisateur Alfred Hitchcock signe Les Oiseaux en 1963. Dans un autre genre, La Grande Vadrouille, sorti en 1966, sera longtemps le plus grand succès du cinéma français. Le roman de Pergaud, La Guerre des Boutons, est porté à l'écran en 1961 ; film d'enfants, il met en scène deux bandes rivales avec des personnalités comme Aubrac le chef ou Tigibus et ses répliques d'anthologie. À la télévision, les séries à succès, comme Thierry la Fronde, Chapeau melon et bottes de cuir ou Belphégor font le plein de téléspectateurs. Et les speakerines annoncent les programmes en direct. La mode Pendant les années 60, la mode vestimentaire a vécu une révolution. Les créateurs ont joué avec les formes, les matières et les couleurs. Jupes plus courtes, portées avec des bottes par exemple, pantalons pour les femmes qui s’émancipent et deviennent actives, «pattes d’éph», matières rappelant la société de consommation, couleurs vives et motifs variés, la mode s'invente, se dévergonde et s'industrialise autour du prêt-à-porter. Le mode de vie Les années 60, au cœur des Trente Glorieuses, voient les Français s’équiper en appareils ménagers. La «téloche» est présente dans 80 % des foyers à la fin de la décennie, contre 10 % au début. Machine à laver, réfrigérateur et automobile s'invitent également en masse chez tous. Et la uploads/Litterature/ dossier-pedagogique.pdf
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- Publié le Mar 22, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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